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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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mardi 20 juillet 2010

Cartographie des motivations derrières les conflict: 'Province Orientale'

Résumé

Les districts de l'Ituri, du Haut-Uele et du Bas-Uele ainsi que le territoire de Bafwasende continuent de souffrir de la présence de groupes armés. De manière générale, la puissance des groupes armés dans la province Orientale est limitée, et leurs effectifs ne sont pas nombreux. De plus, il y a une présence considérable de l'armée congolaise.

Les deux districts de l'Uele se situent au nord de la province Orientale, ayant une frontière commune avec la République Centrafricaine et le Soudan. Dans le courant de l'année 2009, ces deux districts ont à maintes reprises été cités dans l'actualité concernant la situation en RDC à propos de la traque aux rebelles de la LRA (Lord's Resistance Army, Armée de Résistance du Seigneur). Cette traque a chassé la LRA de ses bases dans le parc de la Garamba. Elle a en outre précipité la fragmentation du groupe armé en un nombre de petites unités, qui se sont éparpillées dans plusieurs endroits, commettant sur leur passage un nombre abyssal de violations des droits de l'Homme envers la population civile.

La stratégie de la LRA semble quasi exclusivement orientée vers la survie. Le groupe armé ne s'attaque pas à des cibles stratégiques, ni ne combat dans le but d'acquérir un contrôle des ressources naturelles, et si jamais il a été poussé par un agenda politique ou social, ces griefs ne sont plus du tout reflétés dans son attitude sur le terrain.

Les milices restantes présentes dans les territoires d'Irumu et de Djugu dans le district de l'Ituri, ont également été la cible d'opérations militaires, ce qui les a considérablement affaiblies. En novembre 2009, il ne restait plus que deux groupes actifs sur le terrain. Parmi ces deux groupes, le plus important est le FRPI qui tient son quartier général dans le territoire d'Irumu. Le FRPI se dénombre à environ 200 combattants. Cette milice tient à se cacher, mais reste néanmoins près de ses zones tribales. Bien que le FRPI soit pratiquement encerclé par les FARDC, il semblerait qu'il ne se sente pas tellement menacé dans cette position pourtant précaire. Les membres du FRPI n'ont pas d'agenda clair, mais ils peuvent être instrumentalisés pour avancer l'agenda d'autres.

En comparaison avec toutes les autres provinces de l'est de la RDC, il ne reste que peu de milices maïmaï actives en Orientale. Deux groupes importants continuent d'opérer dans cette province, ayant chacun des positions dans le sud-est du vaste territoire de Bafwasende, à l'endroit où se situe le Parc national de la Maiko. Jusqu'à récemment, ils n'étaient pas vraiment menacés et leur motivation semblait principalement basée sur l'accaparation de ressources naturelles.

Tant bien que mal, ces groupes résistent aux opérations militaires des FARDC et continuent d'être une source d'insécurité dans la région. Rien que regardant le nombre de soldats gouvernementaux et celui des rebelles, cela est saisissant. Beaucoup d'hommes de troupe des FARDC, mal payés et alimentés, n'ont pas vraiment la motivation de s'attaquer aux groupes armés et de gérer le problème. Ils préfèrent garder leurs positions et dissuader les activités rebelles par leur simple présence, au lieu de risquer leur vie dans des échauffourées. De plus, plusieurs unités des FARDC, particulièrement en Ituri, sont (ou ont été) impliqués dans des trafics lucratifs de minéraux et de bois de construction. Ces unités, et leurs commandants en premier lieu, ont certainement un intérêt à prolonger leur déploiement dans ces territoires.

Le rapport complet : ici:http://ochagwapps1.unog.ch/rw/RWFiles2010.nsf/FilesByRWDocUnidFilename/ASAZ-875GJ5-rapport_complet.pdf/$File/rapport_complet.pdf

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