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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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mardi 26 janvier 2010

Cafod fustige le projet d’une mine d’or à Mongbwalu


1.Or brut 2. Cité de Mungbwalu. 3. Entrée Mine de (n)Zani







La société sud-africaine AngloGold Ashanti projette d’ouvrir prochainement une mine d’or dans la concession 40 de l’Office d’or de Kilomoto (Okimo) et dans la cité de Mongbwalu, en Province Orientale. Cette réserve est estimée à 83 tonnes. Son exploitation représente-t-elle une opportunité en or ou des faux espoirs pour la population? La question préoccupe le Cafod, une agence de développement de l’Eglise catholique. Elle a publié, lundi à Kinshasa, un rapport qui fustige le flou qui entoure ce projet d’investissement, rapporte radiookapi.net
La réserve convoitée par AngloGold Ashanti est située dans une région post-conflit où le chômage bat son plein. Dans cette zone, des dizaines de milliers de creuseurs exercent une exploitation artisanale de l’or. Cafod craint qu’AngloGold Ashanti ne récupère une grande partie de ces creuseurs, si son projet d’exploitation de l’or se réalise. Situation qui entraînerait des conséquences fâcheuses pour des milliers des familles qui s’appauvriraient davantage. Pire, dénonce le rapport de Cafod, tous ces exploitants artisanaux ne détiennent aucune information sur ce projet d’exploitation d’or par AngoGold Ashanti, l’un des partenaires de l’Okimo. Cette réserve représente un enjeu économique très important. Les 83 tonnes identifiées dans la concession 40 de l’Okimo et dans la cité aurifère de Mongbwalu ont une valeur de plus de 33 milliards 400 millions de dollars américains.L’épineuse question de savoir, que va gagner la population de l’Ituri de cette exploitation, hante la Cafod.De son coté, le coordonnateur du cadre de concertation de l’Ituri sur les industries extractives, inquiet, pense que l’or de Mongbwalu est une malédiction. D’après lui, cette richesse n’a jamais profité à la population depuis plus d’un siècle de sa découverte. C’est pourquoi Cafod plaide pour que la population soit impliquée dans le processus de négociation de ce contrat, et que la multinationale sud-africaine commence déjà à former la main d’œuvre locale pour que l’ouverture de la mine n’accentue pas le chômage. Joint par radiookapi.net, le directeur exécutif d’AngloGold Ashanti estime qu’il y aurait des craintes si le rapport du Cafod accusait AngloGold Ashanti de travailler dans l’illégalité, ce qui n’est pas le cas, selon lui. Concernant les questions soulevées par la population locale, il a indiqué que sa multinationale se trouve encore à la phase d’exploration. A ce stade, les dividendes ne sont pas encore connus, soutient-il, promettant toutefois que lorsque la phase d’exploitation commencera, la population pourra trouver des réponses concrètes à ses préoccupations. Le directeur exécutif d’AngloGold Ashanti a rappelé quelques actions ponctuelles que mène son entreprise, comme la réhabilitation de la route Bunia-Mongbwalu, la prise en charge des enseignants et des médecins de l’hôpital général de Mongbwalu. Des actions qualifiées d’insuffisantes par le panel d’experts du Cafod.
(okapi)

lundi 25 janvier 2010

Qui est MANDRANDELE TANZI ?

Nous inaugurons aujourd'hui une nouvelle rubrique dénommée"portrait".Il s'agira de présenter certaines personnalités congolaises d'une façon humoristique et énigmatique, sans méchanceté, en vue de détendre l'atmoshère.Nous invitons tous ceux qui détiendraient certaines histoires insolites sur nos célébrités à nous en filer quelques bribes.Que les parents de ces personnages veuillent ne pas nous en tenir rigueur.MANDRANDELE TANZI Prospère Mandrandele, devenu Mandrandele Tanzi suite aux décisions du Bureau Politique du MPR(Mouvement Populaire de la Révolution),annoncées par lui-même au début des années 70,était un ressortissant de l'Ituri, un des paradis alimentaires en RDC.Au faîte du règne du MPR, l'opinion congolaise fut habituée à entendre la voix monocorde de cet ancien sémirariste rendre compte des importantes décisions du Bureau Politique du Parti Etat "à partir d'aujourd'hui, le drapeau change, l'hymne national change..l'interdiction du port des costumes, de cravatte,de la perruque, du pantalon pour les femmes....." sortirent de sa bouche. De par sa stature et sa carrure (kingo ebende), monsieur Mandrandele, pardon, citoyen Mandrandele inspirait respecté tant à travers le Pays qu'à Kingabwa où il résidait.Il n'était pas du genre "tika mwana".Un quartier porte jusqu'à ce jour son nom " Mandrandele". Il succomba vers 1974,si on ne s'abuse, après une courte maladie qui l'avait frappé lors d'une mission de service à Lubumbashi.Certaines spéculations laissèrent entendre que sa mort fut provoquée par l'absorption d'un poison destiné au Cardinal Malula.Rusé ou informé, le prélat eut la malice de procéder au changement de son assiette minée avec celle du citoyen Mandrandele, lors du toast porté en guise de la reconciliation de l'Etat et de l'église catholique Congolaise.C'est la mort dans l'âme que le vieux Prospère se mit à ingurgiter les succulents plats préparés à cette occasion. Après son décès,de grandioses obsèques eurent lieu. C'est Kitima Bin Ramazani qui se chargea de la lecture de sa biographie.Lors de l'homélie,le cardinal Malula défia de nouveau l'Etat en prénommant Mandrandele: "Prospère mon frère". En pleine période du recours à l'authenticité, où les prénoms chrétiens étaient bannis à jamais, cet affront provoqua un silence de mort dans l'église.Personne n'osa regarder son voisin, de peur d'être répéré par les barbouzes du régime. Quelques mois seulement après sa disparition, sa veuve s'illutra par une certaine liberté qui fut vite exploitée par l'inévitable Luambo Franco.Les chansons Bisalela et bombabomba mabe seraient intimement liées aux aventures de cette brave veuve. Messager (mbokamosika.com)

mercredi 20 janvier 2010

Okimo : 22 ans après, 900 ex-agents pourraient toucher leur décompte final







Le démarrage de l’opération est prévue ce mardi 19 janvier 2 010. Selon l’administrateur délégué général de l’Office des mines d’or de Kilo Moto (Okimo), M. Willy Bafoa, 900 ex-agents de cette entreprise qui avaient presté aussi bien en Ituri que dans le district du Haut Uélé vont toucher leur décompte final, rapporte radiookapi.net
Willy Bafoa explique : « Le paiement d’un décompte final n’est pas un fait exceptionnel. Il est exceptionnel aujourd’hui parce qu’on l’a cumulé. Depuis 22 ans, on n’a jamais payé le décompte final. Nous avons fait un état des lieux, et nous avons cherché les moyens, les voies de sortie pour arriver, progressivement, à élaguer tout le passif social de l’entreprise. »Selon la source, l’opération commence avec les agents décédés, par leurs héritiers ou liquidateurs interposés. Ils sont autour de six cents, a précisé l’Adg de l’Okimo. Ensuite viendra, successivement, le tour des retraités, des agents licenciés, des déserteurs licenciés et des agents révoqués. Toutes ces catégories d’ex-agents de l’Okimo ont des droits au niveau de l’entreprise, a laissé entendre Willy Bafoa.






OKAPI

vendredi 15 janvier 2010

Points Saillants de la Situation humanitaire en Ituri(Fin Déc-début Janvier)-OCHA

Photo archive(Dia-afrique)

En Ituri, des hommes armés venus de Potopoto ont enlevé le 4 janvier huit femmes à Singo et Malo, 60 km au sud de Bunia.
· Les combats entre les FARDC et des groupes armés à la fin du mois de décembre à Potopoto, Kanana et d’autres localités du district de l’Ituri, ont provoqué le déplacement des populations. Une évaluation faite à Aveba a identifié 249 nouveaux ménages déplacés avec des besoins en abris et biens non alimentaires. Toujours en Ituri, les habitants de Nono (6 km de la cité de Aru) ont fui leur village, à la suite d’une attaque des miliciens de l’Union des Révolutionnaires du Congo (URC) dans la nuit du 7 au 8 janvier.
· Un fort taux de malnutrition est signalé à la prison centrale de Bunia. Selon Médecins sans Frontières Suisse (MSF-CH), on y note un taux de malnutrition globale d’environ 13 %, un taux de malnutrition modérée de 12 % et un taux de malnutrition sévère de 1,4 %. MSF-CH intervient dans cette institution pénitentiaire sur le plan sanitaire et d’eau potable depuis décembre dernier. MSF-CH se retirera de cette prison au début du mois de février 2010, et sera relayé par le Comité International de la Croix Rouge.


Point de Presse de la MONUC.