Draru, son assassin.
Selon le journal ougandais «The Observer», dans son édition datée du mardi 10 octobre, le général James Kazini - qui a commandé les troupes ougandaises en RD Cong de 1999 à 2000 - a été tué mardi 10 octobre au domicile de sa maîtresse répondant au nom de Lydia Draru. La jeune dame aurait fait des aveux à la police.
A en croire la dame Draru, c’est une “querelle de ménage” qui est à la base de cette affaire tragique. Les enquêteurs de la police sont occupés à examiner ces “aveux” afin de comprendre le mobile du crime. Selon le journaliste Edris Kiggundu, Kazini a été frappé par une barre de fer mardi à 5 heures du matin suite à un “malentendu”. Les voisins ont confié à ce confrère ougandais d’avoir dans un premier temps entendu des bruits en provenance de la maison de Draru. Aussitôt après, ils ont entendu Kazini lancer des cris appelant à l’aide.Après avoir réalisé son forfait, la meurtrière présumée est sortie de son habitation en courant : “Je l’ai tué. Je l’ai tué”, s’écriait-elle. L’épouse Kazini, née Phoebe, très chagrinée, s’est rendue mardi sur le lieu du meurtre en compagnie d’un membre de sa famille. La police est venue prélever du sang sur le lieu du crime. Le corps de l’officier ougandais se trouvait encore au quartier Mulago. La dépouille mortelle devait être ramenée, tard dans la soirée, au domicile du défunt à Munyonyo où aura lieu la veillée funèbre. L’ascension et la chuteJames Kazini a été nommé à la tête de l’armée ougandaise en 2001. Il a occupé cette fonction jusqu’en 2003. En décembre de cette même année, le président Yoweri Museveni avait traduit Kazini et une douzaine d’officiers supérieurs devant la Cour martiale pour divers chefs d’inculpation spécialement le détournement de la solde des militaires par l’existence des listes de paie incluant des «soldats fantômes». En mars 2008, la haute cour martiale, sous la présidence du Lieutenant-général Ivan Koreta, avait condamné Kazini à trois ans de prison les « pertes financières » subies évaluées à 60 millions Shilings. Au total, Kazini et ses camarades, étaient suspectés d’avoir créé 24.000 soldats fictifs. Ceux-ci ont été repris, durant treize années, sur les listes de paie occasionnant une perte de 600 millions de Shilings. Kazini avait interjeté appel. Sans succès.Selon The Observer, Kazini a toujours été considéré comme un “loyaliste aveugle” depuis qu’il a rejoint la NRA (National resistance army), aux alentours 1984, après avoir fait défection du mouvement rebelle du "Nil Ouest" du Lieutenant-général Moses Ali. Kazini devint plus tard le commandant de l’escorte du général Salim Saleh. Ce dernier l’a aidé à gravir les échelons de l’armée et d’entrer dans les bonnes grâces du commandant en chef.Bien que Kazini était en conflit avec sa hiérarchie, le président Museveni a continué à lui témoigner sa confiance. Il était tellement aimé que même après les accusations selon lesquelles 700 soldats ougandais avaient péri lors du premier affrontement avec les troupes rwandaises à Kisangani, il n’a été envoyé devant un peloton d’exécution selon les règles régissant l’UPDF (Uganda people defence forces). On rappelle qu’en 1999, Kazini a été chargé de diriger l’opération «Safe Haven» en RD Congo tout en assurant l’encadrement des combattants du MLC. Il a été rappelé en Ouganda en 2000 après le deuxième affrontement avec l’armée rwandaise.
A en croire la dame Draru, c’est une “querelle de ménage” qui est à la base de cette affaire tragique. Les enquêteurs de la police sont occupés à examiner ces “aveux” afin de comprendre le mobile du crime. Selon le journaliste Edris Kiggundu, Kazini a été frappé par une barre de fer mardi à 5 heures du matin suite à un “malentendu”. Les voisins ont confié à ce confrère ougandais d’avoir dans un premier temps entendu des bruits en provenance de la maison de Draru. Aussitôt après, ils ont entendu Kazini lancer des cris appelant à l’aide.Après avoir réalisé son forfait, la meurtrière présumée est sortie de son habitation en courant : “Je l’ai tué. Je l’ai tué”, s’écriait-elle. L’épouse Kazini, née Phoebe, très chagrinée, s’est rendue mardi sur le lieu du meurtre en compagnie d’un membre de sa famille. La police est venue prélever du sang sur le lieu du crime. Le corps de l’officier ougandais se trouvait encore au quartier Mulago. La dépouille mortelle devait être ramenée, tard dans la soirée, au domicile du défunt à Munyonyo où aura lieu la veillée funèbre. L’ascension et la chuteJames Kazini a été nommé à la tête de l’armée ougandaise en 2001. Il a occupé cette fonction jusqu’en 2003. En décembre de cette même année, le président Yoweri Museveni avait traduit Kazini et une douzaine d’officiers supérieurs devant la Cour martiale pour divers chefs d’inculpation spécialement le détournement de la solde des militaires par l’existence des listes de paie incluant des «soldats fantômes». En mars 2008, la haute cour martiale, sous la présidence du Lieutenant-général Ivan Koreta, avait condamné Kazini à trois ans de prison les « pertes financières » subies évaluées à 60 millions Shilings. Au total, Kazini et ses camarades, étaient suspectés d’avoir créé 24.000 soldats fictifs. Ceux-ci ont été repris, durant treize années, sur les listes de paie occasionnant une perte de 600 millions de Shilings. Kazini avait interjeté appel. Sans succès.Selon The Observer, Kazini a toujours été considéré comme un “loyaliste aveugle” depuis qu’il a rejoint la NRA (National resistance army), aux alentours 1984, après avoir fait défection du mouvement rebelle du "Nil Ouest" du Lieutenant-général Moses Ali. Kazini devint plus tard le commandant de l’escorte du général Salim Saleh. Ce dernier l’a aidé à gravir les échelons de l’armée et d’entrer dans les bonnes grâces du commandant en chef.Bien que Kazini était en conflit avec sa hiérarchie, le président Museveni a continué à lui témoigner sa confiance. Il était tellement aimé que même après les accusations selon lesquelles 700 soldats ougandais avaient péri lors du premier affrontement avec les troupes rwandaises à Kisangani, il n’a été envoyé devant un peloton d’exécution selon les règles régissant l’UPDF (Uganda people defence forces). On rappelle qu’en 1999, Kazini a été chargé de diriger l’opération «Safe Haven» en RD Congo tout en assurant l’encadrement des combattants du MLC. Il a été rappelé en Ouganda en 2000 après le deuxième affrontement avec l’armée rwandaise.
B.A.W (Avec The Observer) via Congoindépendant
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