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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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mardi 6 mai 2008

contre-bande d’or et d’armes en RDC: Human Rights Watch écrit à Ban Ki-moon au sujet des Casques bleus

A propos de la contre-bande d’or et d’armes en RDC: Human Rights Watch écrit à Ban Ki-moon au sujet des Casques bleus

L’Organisation internationale des droits de l’homme, Human Rights Watch, a envoyé, le 1er mai une lettre au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, au sujet des Casques bleus de la Monuc impliqués dans le trafic des armes et de l’or dans l’Est de la République démocratique du Congo. Human Rigts Watch, une Organisation internationale de défense des droits de l’homme, a saisi, le 1er mai dernier, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, à propos de l’enquête diffusée sur la chaîne de radio et télévision BBC, le 28 avril 2008, concernant de graves manquements du Bureau des services de contrôle interne de l’Onu (OIOS). La lettre précise que les émissions de la BBC ont démontré que l’OIOS a omis de mener une enquête exhaustive sur des Casques bleus impliqués dans une affaire de contrebande d’or et d’armes dans l’Est de la République démocratique du Congo. Le document exhorte le secrétaire général de l’Onu à donner suite à ces reportages, et à examiner dans les plus brefs délais, les défaillances importantes de l’OIOS. «Les allégations à l’encontre de certains Casques bleus indiens et pakistanais au Congo sont graves.

S’ils ne sont pas gérés de façon appropriée, ces abus risquent de miner la réputation des Nations unies », écrit Human Rights Watch, tout en reconnaissant aussi le rôle important et positif joué par les Casques bleus de l’Onu au Congo et ailleurs. La source rappelle qu’elle a recommandé que les forces de maintien de la paix déployées dans des zones de grande instabilité telles que la RDC et le Darfour restent présentes en nombre. « Partout dans le monde, les Casques bleus jouent un rôle crucial et inestimable. Mais, le fait que l’Onu s’abstienne de mener une enquête sérieuse et qu’elle ne veille pas à ce que les Casques bleus responsables de crimes soient punis, n’aide en rien à préserver la paix. Au contraire, cela sape les efforts de maintien de la paix non seulement sur les lieux du crime, mais aussi sur les lieux d’autres opérations ».

Human Rights Watch indique que les informations qu’elle a reçues et qui sont confirmées par les enquêtes de la BBC, suggèrent que de graves allégations de conduite illégale de la part de Casques bleus de l’Onu au Congo ont été ignorées, minimisées ou laissées en suspens et qu’il est rare que des comptes soient réclamés pour les crimes qui sont reconnus.

LES ENQUETES DE LA BBC

L’OIOS est responsable des enquêtes sur les délits commis par les forces de maintien de la paix de l’Onu, souligne la source. Cependant, ajoute-t-elle, des évaluations externes réalisées par des experts externes en 2007, auxquelles Human Rights Watch a eu accès, indiquent que l’OIOS est incapable de mener des enquêtes efficaces ou de promouvoir la traduction en justice d’auteurs d’actes répréhensibles.

« Nous saluons le discours que vous avez prononcé le 8 avril dernier à l’Assemblée générale de l’Onu, dans lequel vous avez réitéré votre engagement à octroyer un droit de regard sur les Nations unies et à veiller à ce que des comptes soient réclamés pour les actes posés. Nous espérons que vous partagez notre avis que les enquêtes devraient être aussi solides que possible et qu’elles doivent faire l’objet de suites plutôt que d’être enterrées. Justice devrait être rendue et ce, de façon visible. Cela n’est pas le cas dans les affaires relatives aux Casques bleus au Congo décrites plus haut. Nous espérons que la réaction face à ces révélations ne sera pas de se retourner contre ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme mais bien de s’attaquer aux problèmes sous-jacents promptement et efficacement », poursuit la lettre.

LES ALLEGATIONS CONTRE LES CASQUES BLEUS

C’est en décembre 2005 que Human Rights Watch a présenté pour la première fois aux responsables de l’Onu en Ituri, des informations circonstanciées sur la contrebande d’or à laquelle se livraient des Casques bleus pakistanais. Ces informations ont débouché sur l’ouverture d’une enquête de l’OIOS à laquelle Human Rights Watch a collaboré étroitement. Plus d’un an après l’ouverture de l’enquête, le rapport n’était toujours pas achevé. Ce n’est que suite à un reportage de la BBC diffusé en mai 2007, qui exposait au grand jour les allégations, signalait que le rapport était bloqué et citait un responsable de l’Onu disant qu’il était « prévu d’enterrer [le rapport] » que l’OIOS a clos son enquête avec beaucoup de retard. En juillet 2007, le rapport de l’OIOS (depuis lors mis à la disposition du public par le gouvernement américain) concluait simplement qu’un seul officier pakistanais n’avait pas empêché des Casques bleus relevant de son autorité d’apporter un soutien et une protection à des personnes impliquées dans un trafic illégal d’or. Ces conclusions, qui minimisaient sérieusement l’ampleur des problèmes, ont déconcerté Human Rights Watch. Car, selon ses recherches, un cercle d’officiers de l’armée congolaise, de négociants kenyans et de Casques bleus pakistanais était impliqué dans une contrebande d’or en provenance d’Ituri pour une valeur de plusieurs millions de dollars. Les preuves disponibles semblaient indiquer que l’assistance fournie par les Casques bleus pakistanais allait bien au-delà de l’implication d’un seul individu, conclusion corroborée par l’enquête menée par la BBC.

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