Ce mécanicien, membre de l’équipage d’un aéronef de la Monuc, a été entendu le week-end dernier à Bunia sur procès verbal par la Régie des voies aériennes, RVA. Un commissaire local de la RVA affirme que ce mécanicien a été surpris vendredi dernier au tarmac de l’aéroport de Bunia, en train de démonter quelques pièces d’un avion en panne appartenant à une compagnie privée. Selon la même source, le procès verbal attend la signature du Russe pour être transmis au parquet de grande instance de l'Ituri, rapporte radiookapi.net
Okapi
mercredi 27 août 2008
mardi 26 août 2008
reprise des activités commerciales à Aru et Ariwara
Les camions transportant des marchandises importées qui étaient bloquées aux postes frontaliers d’Aru depuis le milieu de la semaine sont finalement entrés dans ce territoire. Les activités commerciales, paralysées pendant la même période, ont également repris, les importateurs de la contrée étant revenus au bon sentiment, rapporte radiookapi.net
Ces importateurs avaient refusé, la semaine dernière, d’ouvrir leurs magasins et boutiques à Aru et de dédouaner leurs marchandises bloquées à la frontière. Raison évoquée : l’Ofida avait majoré de 1 000 % son tarif douanier. Sans avoir obtenu la réduction de ce tarif, ces opérateurs économiques sont revenus eux-mêmes sur leur position, en rouvrant leurs magasins et en remplissant les formalités douanières aux postes frontaliers pour leurs marchandises. Ce revirement a été observé samedi et dimanche derniers. Selon le président de la Fec locale, la première revendication des importateurs n’était la baisse du tarif douanier, mais plutôt, le départ du receveur principal de l’Ofida. Or, celui-ci vient justement d’être suspendu pas sa hiérarchie pour une durée de 1 mois. Les raisons de cette suspension n’ont cependant pas été révélées.
Okapi
Ces importateurs avaient refusé, la semaine dernière, d’ouvrir leurs magasins et boutiques à Aru et de dédouaner leurs marchandises bloquées à la frontière. Raison évoquée : l’Ofida avait majoré de 1 000 % son tarif douanier. Sans avoir obtenu la réduction de ce tarif, ces opérateurs économiques sont revenus eux-mêmes sur leur position, en rouvrant leurs magasins et en remplissant les formalités douanières aux postes frontaliers pour leurs marchandises. Ce revirement a été observé samedi et dimanche derniers. Selon le président de la Fec locale, la première revendication des importateurs n’était la baisse du tarif douanier, mais plutôt, le départ du receveur principal de l’Ofida. Or, celui-ci vient justement d’être suspendu pas sa hiérarchie pour une durée de 1 mois. Les raisons de cette suspension n’ont cependant pas été révélées.
Okapi
mercredi 20 août 2008
Les activités commerciales paralysées ce mercredi à Ariwara
Boutiques et magasins sont restés fermés ce mercredi matin à Ariwara, un centre de négoces situé à plus de 300 kilomètres au nord de Bunia, dans le territoire d’Aru, district de l’ituri, province Orientale. Selon la Fec locale, les opérateurs économiques entendaient ainsi protester contre la nouvelle tarification douanière, excessive, d’après eux, imposée par l'Ofida rapporte radiookapi.net
C’est depuis environ une semaine que cette tarification est en vigueur à Ariwara, un territoire frontalier avec l’Ouganda. Les frais douaniers sont par exemple, passés de 750 USD à 10 000 environ pour 12 tonnes de savons, selon la nouvelle grille tarifaire. La plupart des camions de commerçants opposés à ce tarif sont ainsi bloqués aux différents postes douaniers de la frontière, notamment, celui de Aru et celui Ombay. Le secrétaire de la Fec locale estime à 25 le nombre de camions bloqués avec des marchandises importées.
Pour les commerçants d’Ariwara, les autorités doivent revoir à la baisse la tarification douanière de peur d’assister à une hausse généralisée et exagérée des biens sur le marché intérieur.Contacté à ce sujet, le chef d’agence de l’Ofida Aru, a indiqué avoir reçu l’ordre de sa hiérarchie d’appliquer cette tarification, pour maximiser les recettes de l'Etat. C'est cette même tarification qui est en vigueur sur toute l’étendue de la RDC, selon lui. Si elle n'avait pas encore été d’application jusiqu'ici en Ituri, c'est à cause des conflits armés qu’a connus le district, a-t-il précisé.
okapi
C’est depuis environ une semaine que cette tarification est en vigueur à Ariwara, un territoire frontalier avec l’Ouganda. Les frais douaniers sont par exemple, passés de 750 USD à 10 000 environ pour 12 tonnes de savons, selon la nouvelle grille tarifaire. La plupart des camions de commerçants opposés à ce tarif sont ainsi bloqués aux différents postes douaniers de la frontière, notamment, celui de Aru et celui Ombay. Le secrétaire de la Fec locale estime à 25 le nombre de camions bloqués avec des marchandises importées.
Pour les commerçants d’Ariwara, les autorités doivent revoir à la baisse la tarification douanière de peur d’assister à une hausse généralisée et exagérée des biens sur le marché intérieur.Contacté à ce sujet, le chef d’agence de l’Ofida Aru, a indiqué avoir reçu l’ordre de sa hiérarchie d’appliquer cette tarification, pour maximiser les recettes de l'Etat. C'est cette même tarification qui est en vigueur sur toute l’étendue de la RDC, selon lui. Si elle n'avait pas encore été d’application jusiqu'ici en Ituri, c'est à cause des conflits armés qu’a connus le district, a-t-il précisé.
okapi
Bunia : les déplacés de Idohu craignent pour leur sécurité
Six cent cinquante (650) ménages déplacés vivant depuis le mois de juillet à Idohu, à plus de 100 kilomètres au sud de Bunia estiment que les conditions sécuritaires ne sont pas encore réunies pour retourner dans leurs villages d’origine. Les représentants de ces familles l’ont fait savoir ce mardi à une délégation des agences des Nations Unies basés à Bunia, en mission dans cette localité.Ces personnes avaient quitté le village de Zunguluka et ses environs en collectivité de Walese Vonkutu, suite aux affrontements qui y avaient opposé le mois dernier les FARDC aux miliciens du groupe résiduel de FRPI, rapporte radiookapi.net
Okapi
Okapi
lundi 18 août 2008
Bunia : procès en appel du meurtre de 2 casques bleus, le verdict dans 8 jours
Le procès en appel sur le meurtre de deux observateurs militaires de la Monuc se poursuit à la cour militaire de Kisangani, siégeant en chambre foraine à Bunia. A l’audience de jeudi, l’affaire a été prise en délibéré, après le réquisitoire du ministère public et la plaidoirie de la défense, indique radiookapi.net
Pour le ministère public, le présumé assassin Agenonga Ufuyuru alias Kwisha, a bel et bien participé à ce meurtre. Il demande à la cour de le condamner à la prison à vie comme c’était le cas en première instance. Mais pour sa part, la défense qui estime que le ministère public n’a pas su produire des preuves matérielles contre son client, plaide pour l’acquittement de ce dernier. La cour rendra donc son jugement dans 8 jours. Pour rappel, Agenonga Ufuyuru est poursuivi pour meurtre de deux observateurs militaires de la Monuc en mai 2003, dans la cité Mungwalu., dans le district de l’Ituri.
(okapi)
Pour le ministère public, le présumé assassin Agenonga Ufuyuru alias Kwisha, a bel et bien participé à ce meurtre. Il demande à la cour de le condamner à la prison à vie comme c’était le cas en première instance. Mais pour sa part, la défense qui estime que le ministère public n’a pas su produire des preuves matérielles contre son client, plaide pour l’acquittement de ce dernier. La cour rendra donc son jugement dans 8 jours. Pour rappel, Agenonga Ufuyuru est poursuivi pour meurtre de deux observateurs militaires de la Monuc en mai 2003, dans la cité Mungwalu., dans le district de l’Ituri.
(okapi)
jeudi 14 août 2008
Bunia : 66 hommes ont été violés de décembre 2007 à mai 2008
L'ONG Coopi, qui livre cette information, ces viols ont été commis à la fois par des militaires et des civils, tous sexes confondus. Il précise que, dans certains cas, des femmes militaires imposent aux hommes d'avoir des relations sexuelles avec elles. Notez que ces cas se concentrent surtout dans les zones de santé de Lita, Jiba, Linga, Drodro et Fataki, en territoire de Djugu.
Ces viols ont été enregistrés dans différentes structures sanitaires du territoire de Djugu. Selon le responsable intérimaire chargé de la santé de reproduction à l’ONG Coopi, qui livre cette information, ces viols ont été commis à la fois par des militaires et des civils, tous sexes confondus. Il précise que, dans certains cas, des femmes militaires imposent aux hommes d'avoir des relations sexuelles avec elles. Notez que ces cas se concentrent surtout dans les zones de santé de Lita, Jiba, Linga, Drodro et Fataki, en territoire de Djugu, rapporte radiookapi.net
OKAPI
Ces viols ont été enregistrés dans différentes structures sanitaires du territoire de Djugu. Selon le responsable intérimaire chargé de la santé de reproduction à l’ONG Coopi, qui livre cette information, ces viols ont été commis à la fois par des militaires et des civils, tous sexes confondus. Il précise que, dans certains cas, des femmes militaires imposent aux hommes d'avoir des relations sexuelles avec elles. Notez que ces cas se concentrent surtout dans les zones de santé de Lita, Jiba, Linga, Drodro et Fataki, en territoire de Djugu, rapporte radiookapi.net
OKAPI
l'Examen d'Etat 2008 : Emmanuel Lumbala réalise 92% en Mathématique
Le ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et professionnel a publié depuis hier soir les noms des meilleurs lauréats des Provinces de Kinshasa et de Maniema dans les options suivantes : Mathématique Physique, Latin Philosophie, Biologie Chimie, Education Physique, Commerciale informatique, Secrétariat, Secrétariat informatique, Musique, Esthétique et coiffure, Arts plastiques, Arts dramatiques, Hôtesse d’accueil, Education physique, Normale. Le meilleur pourcentage de cette édition revient à l’élève Emmanuel Lumbala Lumina du Collège Notre Dame du Congo de Kinshasa qui a réalisé 92 % en Mathématique Physique, indique radiookapi.net
OKAPI
OKAPI
Ituri : l'ONC relance la production de café arabica et robusta
Plus de 7000 milles plantules de café sont déjà disponibles dans les germoirs du bureau de l’Office national de café, ONC. Selon le chef de sous-secteur de cet office, ces premières plantules sont destinées à la culture du café à Bunia et ses environs. La production doit ensuite gagner les cinq territoires du district. Cette initiative vise à rajeunir cette culture dans des plantations qui ont été abandonnées notamment dans le territoire de Djugu au moment des guerres ou ravagées par des maladies végétales propres à cette espèce, indique radiookapi.net
Pour Antoine Lukelo Alitum, chef du Sous-secteur de l’Office national du café, les plantations de café Arabica en territoire de Djungu et de Mahagi ont vieilli, celles de Robusta à Mambasa et Irumu ont été ravagées par les maladies. Face à ce tableau sombre, ce dernier a annoncé ce jeudi la relance de la culture du café, dans un premier temps à Bunia et ses environs ensuite sur toute l’entendue du district. Cette relance consiste notamment à distribuer aux planteurs dans les mois qui viennent des plantules plus résistantes aux maladies. Avec ce coup de jeunesse, l’ONC espère donner l’occasion aux planteurs de réaliser des bénéfices et de stabiliser leur foyer grâce aux revenus du café. L’agronome technicien de l’Onc a précisé que ces plantules ne seront distribués qu’aux planteurs identifiées et qui seront en mesure de bien les multiplier.
OKAPI.
Pour Antoine Lukelo Alitum, chef du Sous-secteur de l’Office national du café, les plantations de café Arabica en territoire de Djungu et de Mahagi ont vieilli, celles de Robusta à Mambasa et Irumu ont été ravagées par les maladies. Face à ce tableau sombre, ce dernier a annoncé ce jeudi la relance de la culture du café, dans un premier temps à Bunia et ses environs ensuite sur toute l’entendue du district. Cette relance consiste notamment à distribuer aux planteurs dans les mois qui viennent des plantules plus résistantes aux maladies. Avec ce coup de jeunesse, l’ONC espère donner l’occasion aux planteurs de réaliser des bénéfices et de stabiliser leur foyer grâce aux revenus du café. L’agronome technicien de l’Onc a précisé que ces plantules ne seront distribués qu’aux planteurs identifiées et qui seront en mesure de bien les multiplier.
OKAPI.
mardi 12 août 2008
MONUC - Nous estimons que les élections locales en RDC se tiendront avant juillet 2009 [interview]
1) Où en sont la MONUC et la Commission électorale indépendante (CEI) dans les préparatifs en vue des élections locales ?
Le processus électoral est un processus complexe comportant plusieurs étapes. La première étape est la réduction de fichier électorale. L'enregistrement électoral a été fait il y a trois ans. Mais pour la tenue des élections locales, il est nécessaire de procéder à une révision des fichiers.
2) Quelles sont les préalables pour la tenue des élections locales ?
Un consensus général existe pour reconnaître que ces élections sont très importantes, et ceci non seulement pour pouvoir achever le cycle électoral selon les accords mais également pour aller de l'avant, pour légitimer le pouvoir local et le processus de décentralisation.
Il est évident que chaque processus électoral demande que soient remplies certaines conditions préalables. En RDC, il y a des défis majeurs du point de vue des ressources et de l'infrastructure nécessaires, mais nous voyons qu'il existe une volonté politique d'aller de l'avant, d'organiser les élections locales le plus tôt possible.
3) Quels sont les termes de références et les taches spécifiques pour la MONUC dans le processus de soutien aux élections locales ?
En janvier de cette année, le Conseil de Sécurité a donné à la MONUC le mandat de fournir une assistance intensive aux autorités locales pour l'organisation des élections.
Les termes de références sont exactement les mêmes que dans le passé, c'est-à-dire fournir tout l'appui possible pour que ces élections se tiennent - appui notamment au plan logistique et technique, de façon intégrée avec les différentes agences des Nations unies et surtout avec les autorités locales.
4) Est-ce que le budget est déjà fixé ?
Le budget de la MONUC comprend un volet assistance électorale. Ce budget a été approuvé il y a quelques mois et c'est un budget qui permet à la Division électorale de la MONUC de donner son soutien logistique et technique.
5) Quel est le montant nécessaire pour l'organisation des élections locales ?
Nous estimons un budget d'environ 160 millions de dollars
Un des problèmes c'est qu'il est toujours coûteux de tenir des élections en RDC, en raison de l'immensité de territoire, de la topographie et du manque d'infrastructures. Les élections de 2006 ont coûté plus de 500 millions de dollars. Pour celles à venir, nous estimons un budget bien moindre, mais toujours substantiel, d'environ 160 millions de dollars.
6) Est-ce que la communauté internationale va soutenir les élections locales comme elle l'a fait lors des élections de 2006 ?
La communauté internationale est très engagée dans le processus de soutien à la tenue des élections locales. Mais c'est un processus où graduellement les autorités locales auront elles-mêmes plus de responsabilité.
Par exemple, au début du processus précédent, la Commission Electorale Indépendante (CEI) n'était pas encore en place ; il fallait donc commencer à partir de zéro. Alors que maintenant nous avons une commission qui a beaucoup d'expérience et qui a fait montre d'une capacité considérable.
Il s'agit à présent d'améliorer les capacités propres de la CEI, mais toujours avec le soutien des partenaires internationales.
7) Est-ce qu'il y a un calendrier précis pour l'organisation et la tenue des élections locales ?
Il n'appartient à la MONUC ou à la communauté internationale d'annoncer un calendrier électoral, mais à la CEI de le faire. Nous travaillons étroitement avec la CEI y compris sur le plan de la planification. Nous travaillons pour un processus qui puisse se dérouler avant la fin du premier semestre de 2009.
8) Est-ce qu'il y a une formule pour le déroulement des élections locales ?
Le gouvernement congolais a décidé que les élections se tiennent dans la même journée
Il y a eu une discussion l'année pour examiner la possibilité de tenir ces élections dans la même journée ou cascades successives. Mais pour des raisons sécuritaire et électorales, le gouvernement congolais a décidé qu'elles se tiennent dans la même journée.
9) Quels sont les défis majeurs à relever ?
La tenue des élections nationale et provinciales a été un grand succès, mais cela a demandé beaucoup de travail, d'énergie et de ressources. Il était prévu que les élections locales se déroulent le plus tôt possible après, mais vous ne pouvez imaginé le volume de travail et de préparation nécessaire à l'organisation des élections locales.
Il y avait également la nécessité de compléter le cadre légal pour ces élections, et de mobiliser les ressources nécessaires. Je pense que maintenant tout cela est en place, et que la volonté politique est là pour aller de l'avant le plus tôt possible.
Les élections locales sont plus compliquées à organiser pour des raisons techniques et opérationnelles
Les élections locales sont plus compliquées à organiser pour des raisons techniques et opérationnelles. Le nombre de circonscriptions électorales est beaucoup plus élevé, et ceci complique les préparatifs logistiques. Il y a dix fois plus de candidats, ce qui rend les opérations d'enregistrement des candidatures beaucoup plus difficiles.
10) Est-ce que le cadre juridique est déjà en place pour l'organisation et la tenue de ces élections ?
Il reste toujours un élément important pour compléter le cadre légal, à savoir le découpage des entités décentralisées et déconcentrées, pour pouvoir aller de l'avant.
Le parlement a travaillé sur les trois lois de décentralisation lors de sa session extraordinaire, et nous espérons qu'au cours de la première semaine de sa session ordinaire de septembre, le parlement traitera le sujet du découpage administratif qui est nécessaire à la tenue de ces élections locales.
Le processus électoral est un processus complexe comportant plusieurs étapes. La première étape est la réduction de fichier électorale. L'enregistrement électoral a été fait il y a trois ans. Mais pour la tenue des élections locales, il est nécessaire de procéder à une révision des fichiers.
2) Quelles sont les préalables pour la tenue des élections locales ?
Un consensus général existe pour reconnaître que ces élections sont très importantes, et ceci non seulement pour pouvoir achever le cycle électoral selon les accords mais également pour aller de l'avant, pour légitimer le pouvoir local et le processus de décentralisation.
Il est évident que chaque processus électoral demande que soient remplies certaines conditions préalables. En RDC, il y a des défis majeurs du point de vue des ressources et de l'infrastructure nécessaires, mais nous voyons qu'il existe une volonté politique d'aller de l'avant, d'organiser les élections locales le plus tôt possible.
3) Quels sont les termes de références et les taches spécifiques pour la MONUC dans le processus de soutien aux élections locales ?
En janvier de cette année, le Conseil de Sécurité a donné à la MONUC le mandat de fournir une assistance intensive aux autorités locales pour l'organisation des élections.
Les termes de références sont exactement les mêmes que dans le passé, c'est-à-dire fournir tout l'appui possible pour que ces élections se tiennent - appui notamment au plan logistique et technique, de façon intégrée avec les différentes agences des Nations unies et surtout avec les autorités locales.
4) Est-ce que le budget est déjà fixé ?
Le budget de la MONUC comprend un volet assistance électorale. Ce budget a été approuvé il y a quelques mois et c'est un budget qui permet à la Division électorale de la MONUC de donner son soutien logistique et technique.
5) Quel est le montant nécessaire pour l'organisation des élections locales ?
Nous estimons un budget d'environ 160 millions de dollars
Un des problèmes c'est qu'il est toujours coûteux de tenir des élections en RDC, en raison de l'immensité de territoire, de la topographie et du manque d'infrastructures. Les élections de 2006 ont coûté plus de 500 millions de dollars. Pour celles à venir, nous estimons un budget bien moindre, mais toujours substantiel, d'environ 160 millions de dollars.
6) Est-ce que la communauté internationale va soutenir les élections locales comme elle l'a fait lors des élections de 2006 ?
La communauté internationale est très engagée dans le processus de soutien à la tenue des élections locales. Mais c'est un processus où graduellement les autorités locales auront elles-mêmes plus de responsabilité.
Par exemple, au début du processus précédent, la Commission Electorale Indépendante (CEI) n'était pas encore en place ; il fallait donc commencer à partir de zéro. Alors que maintenant nous avons une commission qui a beaucoup d'expérience et qui a fait montre d'une capacité considérable.
Il s'agit à présent d'améliorer les capacités propres de la CEI, mais toujours avec le soutien des partenaires internationales.
7) Est-ce qu'il y a un calendrier précis pour l'organisation et la tenue des élections locales ?
Il n'appartient à la MONUC ou à la communauté internationale d'annoncer un calendrier électoral, mais à la CEI de le faire. Nous travaillons étroitement avec la CEI y compris sur le plan de la planification. Nous travaillons pour un processus qui puisse se dérouler avant la fin du premier semestre de 2009.
8) Est-ce qu'il y a une formule pour le déroulement des élections locales ?
Le gouvernement congolais a décidé que les élections se tiennent dans la même journée
Il y a eu une discussion l'année pour examiner la possibilité de tenir ces élections dans la même journée ou cascades successives. Mais pour des raisons sécuritaire et électorales, le gouvernement congolais a décidé qu'elles se tiennent dans la même journée.
9) Quels sont les défis majeurs à relever ?
La tenue des élections nationale et provinciales a été un grand succès, mais cela a demandé beaucoup de travail, d'énergie et de ressources. Il était prévu que les élections locales se déroulent le plus tôt possible après, mais vous ne pouvez imaginé le volume de travail et de préparation nécessaire à l'organisation des élections locales.
Il y avait également la nécessité de compléter le cadre légal pour ces élections, et de mobiliser les ressources nécessaires. Je pense que maintenant tout cela est en place, et que la volonté politique est là pour aller de l'avant le plus tôt possible.
Les élections locales sont plus compliquées à organiser pour des raisons techniques et opérationnelles
Les élections locales sont plus compliquées à organiser pour des raisons techniques et opérationnelles. Le nombre de circonscriptions électorales est beaucoup plus élevé, et ceci complique les préparatifs logistiques. Il y a dix fois plus de candidats, ce qui rend les opérations d'enregistrement des candidatures beaucoup plus difficiles.
10) Est-ce que le cadre juridique est déjà en place pour l'organisation et la tenue de ces élections ?
Il reste toujours un élément important pour compléter le cadre légal, à savoir le découpage des entités décentralisées et déconcentrées, pour pouvoir aller de l'avant.
Le parlement a travaillé sur les trois lois de décentralisation lors de sa session extraordinaire, et nous espérons qu'au cours de la première semaine de sa session ordinaire de septembre, le parlement traitera le sujet du découpage administratif qui est nécessaire à la tenue de ces élections locales.
lundi 11 août 2008
Bunia : le HCR remet 2 450 USD au service de cadastre
Bunia : le HCR remet 2 450 USD au service de cadastre
Selon l'autorité du district, ce don du HCR est destiné à couvrir les frais de constitution des documents des parcelles accordées à 12 retournés congolais en provenance du Sud Soudan. Cette action vise la réinsertion sociale de ces retournés dans leurs milieux d’origine. Notons que ces 12 retournés ont été rapatriés en Ituri, en juin 2006, grâce à l’appui du HCR , rapporte radiookapi.net
Selon l'autorité du district, ce don du HCR est destiné à couvrir les frais de constitution des documents des parcelles accordées à 12 retournés congolais en provenance du Sud Soudan. Cette action vise la réinsertion sociale de ces retournés dans leurs milieux d’origine. Notons que ces 12 retournés ont été rapatriés en Ituri, en juin 2006, grâce à l’appui du HCR , rapporte radiookapi.net
journée internationale des peuples autochtones, le tableau est sombre en RDC
Cette journée a été décidée par l'Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1994. A Kinshasa, une journée portes ouvertes organisée par l’ONG Espoir pour tous s’est tenue à Notre Dame de Fatima à Gombe.
La manifestation a consisté en une conférence sur l’état des lieux de la situation des peuples autochtones en RDC, et une exposition de photos démontrant leurs conditions de vie. Les enquêtes menées par l’ONG Espoir pour tous en 2007 révèle que seulement 2% des peuples autochtones ont accès à l’éducation. De plus, 95 % de cette grande minorité connaissent la déperdition scolaire. Une situation qui, selon Luc Lutala, président de la structure, ne s’est pas améliorée à ce jour.
Sur le plan sanitaire, environ 41% de femmes meurent à l’accouchement, et 35% d’enfants de moins de 5 ans décèdent de maladies évitables. En politique, souligne cette ONG, ces minorités ne sont pas représentées, et ne participent pas aux processus décisionnels.
Pour Espoir pour tous, la meilleure façon d’aider ces peuples serait de financer des projets élaborer par eux-mêmes, selon leurs besoins réels.
Bukavu : le PIDP dénonce la marginalisation des pygmées par les bantous
Le Programme d'Intégration et de Développement du Peuple Pygmée, PIDP, a organisé des activités en marge de la journée internationale des peuples autochtones.
Pour Dieudonné Akili Mali Katwanda, assistant chargé des programmes PIDP-Kivu, c’est l’occasion de dénoncer la marginalisation dont sont victimes les Pygmées de la part de Bantous : « Les conditions de vie des Bambuti sont catastrophiques. Leur habitat n’est pas commode. Les enfants Bambuti n’étudient pas. Ils sont nourris difficilement car dépourvus d’espaces pour cultiver. Même l’accès aux soins de santé est difficile. La discrimination des Bambuti est visible dans plusieurs secteurs de la vie. Ils sont marginalisés à l’école, au marché et partout. Les collègues des enfants Bambuti les qualifient de paresseux, de sales et de courts de taille. Au marché, vous les verrez isolés et à part, car le autres ne les acceptent pan du tout. »
(OKAPI)
La manifestation a consisté en une conférence sur l’état des lieux de la situation des peuples autochtones en RDC, et une exposition de photos démontrant leurs conditions de vie. Les enquêtes menées par l’ONG Espoir pour tous en 2007 révèle que seulement 2% des peuples autochtones ont accès à l’éducation. De plus, 95 % de cette grande minorité connaissent la déperdition scolaire. Une situation qui, selon Luc Lutala, président de la structure, ne s’est pas améliorée à ce jour.
Sur le plan sanitaire, environ 41% de femmes meurent à l’accouchement, et 35% d’enfants de moins de 5 ans décèdent de maladies évitables. En politique, souligne cette ONG, ces minorités ne sont pas représentées, et ne participent pas aux processus décisionnels.
Pour Espoir pour tous, la meilleure façon d’aider ces peuples serait de financer des projets élaborer par eux-mêmes, selon leurs besoins réels.
Bukavu : le PIDP dénonce la marginalisation des pygmées par les bantous
Le Programme d'Intégration et de Développement du Peuple Pygmée, PIDP, a organisé des activités en marge de la journée internationale des peuples autochtones.
Pour Dieudonné Akili Mali Katwanda, assistant chargé des programmes PIDP-Kivu, c’est l’occasion de dénoncer la marginalisation dont sont victimes les Pygmées de la part de Bantous : « Les conditions de vie des Bambuti sont catastrophiques. Leur habitat n’est pas commode. Les enfants Bambuti n’étudient pas. Ils sont nourris difficilement car dépourvus d’espaces pour cultiver. Même l’accès aux soins de santé est difficile. La discrimination des Bambuti est visible dans plusieurs secteurs de la vie. Ils sont marginalisés à l’école, au marché et partout. Les collègues des enfants Bambuti les qualifient de paresseux, de sales et de courts de taille. Au marché, vous les verrez isolés et à part, car le autres ne les acceptent pan du tout. »
(OKAPI)
Bunia : non rassurés, les déplacés refusent de rentrer chez eux
Bunia : non rassurés, les déplacés refusent de rentrer chez eux
Plus de 1 000 déplacés de Tchomia, à environ 60 kilomètres au sud de Bunia au bord du lac Albert , refusent de retourner dans leurs villages d’origine. Selon eux, les conditions de sécurité ne sont pas encore garanties. Ils ont exprimé leurs inquiétudes vendredi lors d’une rencontre avec les responsables des agences des Nations Unies, notamment le HCR , rapporte radiookapi.net
Ces déplacés ont été découragés par le rapport d’un groupe de 13 déplacés qui avaient regagné fin juillet Arenzo, leur village situé à plus de 4 heures de navigation de Tchomia. Ceux-ci déplorent notamment des menaces dont ils ont été l’objet, et l’occupation de leurs champs par certains habitants de ce village.
Le représentant de ces déplacés affirme qu’une opération de retour de ces déplacés était prévue vendredi matin par le HCR. Aucun déplacé du camp de Tshioma ne s’est présenté au bord du Lac pour monter à bord des embarcations, indique-t-il. Ces déplacés, estimés à plus de 1 000, auraient du retourner notamment au village de Retso et de Gobu. Ils conditionnent leur retour par l’amélioration des conditions de sécurité et la libération de leurs champs.
Au cours d’une réunion ce vendredi entre le comité de ces déplacés et les représentants des différentes agences des Nations Unies venues de Bunia, ces dernières ont promis d’organiser une mission dans le village d’origine de ces déplacés pour sensibiliser la population.
Plus de 270 déplacés avaient regagné leur village fin juillet dernier, grâce à l’appui logistique du HCR.
(okapi)
Plus de 1 000 déplacés de Tchomia, à environ 60 kilomètres au sud de Bunia au bord du lac Albert , refusent de retourner dans leurs villages d’origine. Selon eux, les conditions de sécurité ne sont pas encore garanties. Ils ont exprimé leurs inquiétudes vendredi lors d’une rencontre avec les responsables des agences des Nations Unies, notamment le HCR , rapporte radiookapi.net
Ces déplacés ont été découragés par le rapport d’un groupe de 13 déplacés qui avaient regagné fin juillet Arenzo, leur village situé à plus de 4 heures de navigation de Tchomia. Ceux-ci déplorent notamment des menaces dont ils ont été l’objet, et l’occupation de leurs champs par certains habitants de ce village.
Le représentant de ces déplacés affirme qu’une opération de retour de ces déplacés était prévue vendredi matin par le HCR. Aucun déplacé du camp de Tshioma ne s’est présenté au bord du Lac pour monter à bord des embarcations, indique-t-il. Ces déplacés, estimés à plus de 1 000, auraient du retourner notamment au village de Retso et de Gobu. Ils conditionnent leur retour par l’amélioration des conditions de sécurité et la libération de leurs champs.
Au cours d’une réunion ce vendredi entre le comité de ces déplacés et les représentants des différentes agences des Nations Unies venues de Bunia, ces dernières ont promis d’organiser une mission dans le village d’origine de ces déplacés pour sensibiliser la population.
Plus de 270 déplacés avaient regagné leur village fin juillet dernier, grâce à l’appui logistique du HCR.
(okapi)
Congrès sur le pétrole : RDC, seulement 30 millions de barils en 30 ans
Pecheurs sur le lac Albert.
C’est le constat fait ce lundi à l’ouverture du premier congrès national sur le pétrole, le gaz et l’exposition en RDC. Selon le ministre des Hdrocarbures Mende Omalanga, ces assises permettront à la RDC de s’interroger sur son avenir en tant que pays producteur et consommateur du pétrole ; et aussi en tant que membre de l’APA, Association des pays africains producteurs du pétrole.
350 millions de barils de pétrole produits en 30 ans, c’est le bilan de l’exploitation pétrolière de la RDC, annoncé par le ministre des Hydrocarbures. Une production faible tirée particulièrement du bassin ouest. Mais la RDC dispose d’énormes potentialités à exploiter dans deux autres bassins de la cuvette centrale de 800 000 km2, ainsi que le bassin de Graben à l’Est. Pour y parvenir, il faut retirer le secteur de la production à la commercialisation. C’est ainsi qu’un avant projet du code d’hydrocarbures préparé par une commission technique du ministère des Hydrocarbures est mis à la disposition des participants pour validation après amendements. C’est le premier objectif de ce congrès. Le deuxième objectif demeure la préparation du congrès des pays africains producteurs du pétrole à Kinshasa en 2010, une association dont la RDC est membre.
Les travaux se poursuivent au Grand Hôtel Kinshasa. Des conférences sont prévues mardi à la Foire internationale de Kinshasa, Fikin.
Plus de 300 participants parmi lesquels les experts nationaux, africains, français, américains et brésiliens prennent à ces accises
Par Editeur Web (OKAPI)
C’est le constat fait ce lundi à l’ouverture du premier congrès national sur le pétrole, le gaz et l’exposition en RDC. Selon le ministre des Hdrocarbures Mende Omalanga, ces assises permettront à la RDC de s’interroger sur son avenir en tant que pays producteur et consommateur du pétrole ; et aussi en tant que membre de l’APA, Association des pays africains producteurs du pétrole.
350 millions de barils de pétrole produits en 30 ans, c’est le bilan de l’exploitation pétrolière de la RDC, annoncé par le ministre des Hydrocarbures. Une production faible tirée particulièrement du bassin ouest. Mais la RDC dispose d’énormes potentialités à exploiter dans deux autres bassins de la cuvette centrale de 800 000 km2, ainsi que le bassin de Graben à l’Est. Pour y parvenir, il faut retirer le secteur de la production à la commercialisation. C’est ainsi qu’un avant projet du code d’hydrocarbures préparé par une commission technique du ministère des Hydrocarbures est mis à la disposition des participants pour validation après amendements. C’est le premier objectif de ce congrès. Le deuxième objectif demeure la préparation du congrès des pays africains producteurs du pétrole à Kinshasa en 2010, une association dont la RDC est membre.
Les travaux se poursuivent au Grand Hôtel Kinshasa. Des conférences sont prévues mardi à la Foire internationale de Kinshasa, Fikin.
Plus de 300 participants parmi lesquels les experts nationaux, africains, français, américains et brésiliens prennent à ces accises
Par Editeur Web (OKAPI)
Congrès sur le pétrole : RDC, seulement 30 millions de barils en 30 ans
C’est le constat fait ce lundi à l’ouverture du premier congrès national sur le pétrole, le gaz et l’exposition en RDC. Selon le ministre des Hdrocarbures Mende Omalanga, ces assises permettront à la RDC de s’interroger sur son avenir en tant que pays producteur et consommateur du pétrole ; et aussi en tant que membre de l’APA, Association des pays africains producteurs du pétrole.
350 millions de barils de pétrole produits en 30 ans, c’est le bilan de l’exploitation pétrolière de la RDC, annoncé par le ministre des Hydrocarbures. Une production faible tirée particulièrement du bassin ouest. Mais la RDC dispose d’énormes potentialités à exploiter dans deux autres bassins de la cuvette centrale de 800 000 km2, ainsi que le bassin de Graben à l’Est. Pour y parvenir, il faut retirer le secteur de la production à la commercialisation. C’est ainsi qu’un avant projet du code d’hydrocarbures préparé par une commission technique du ministère des Hydrocarbures est mis à la disposition des participants pour validation après amendements. C’est le premier objectif de ce congrès. Le deuxième objectif demeure la préparation du congrès des pays africains producteurs du pétrole à Kinshasa en 2010, une association dont la RDC est membre.
Les travaux se poursuivent au Grand Hôtel Kinshasa. Des conférences sont prévues mardi à la Foire internationale de Kinshasa, Fikin.
Plus de 300 participants parmi lesquels les experts nationaux, africains, français, américains et brésiliens prennent à ces accises
Par Editeur Web (OKAPI)
350 millions de barils de pétrole produits en 30 ans, c’est le bilan de l’exploitation pétrolière de la RDC, annoncé par le ministre des Hydrocarbures. Une production faible tirée particulièrement du bassin ouest. Mais la RDC dispose d’énormes potentialités à exploiter dans deux autres bassins de la cuvette centrale de 800 000 km2, ainsi que le bassin de Graben à l’Est. Pour y parvenir, il faut retirer le secteur de la production à la commercialisation. C’est ainsi qu’un avant projet du code d’hydrocarbures préparé par une commission technique du ministère des Hydrocarbures est mis à la disposition des participants pour validation après amendements. C’est le premier objectif de ce congrès. Le deuxième objectif demeure la préparation du congrès des pays africains producteurs du pétrole à Kinshasa en 2010, une association dont la RDC est membre.
Les travaux se poursuivent au Grand Hôtel Kinshasa. Des conférences sont prévues mardi à la Foire internationale de Kinshasa, Fikin.
Plus de 300 participants parmi lesquels les experts nationaux, africains, français, américains et brésiliens prennent à ces accises
Par Editeur Web (OKAPI)
ENSEIGNEMENT:plus de prise en charge des enseignants par les parents
RDC : plus de prise en charge des enseignants par les parents
C’est la position l’épiscopat dans le réseau des écoles conventionnées catholiques. La réaction de l’Eglise catholique n’a pas changé, elle est claire et nette à ce sujet. A trois semaines de la rentrée scolaire, déjà plusieurs écoles de la capitale demandent aux parents de verser dès ce lundi les frais de scolarité pour les nouveaux inscrits, et pour les anciens les frais de confirmation.
Contacté, l'abbé Georges Mutshipayi, coordonnateur national des écoles conventionnées catholiques, fait savoir que la position de l’épiscopat n’a pas changé : "Ceux qui doivent prendre leurs responsabilités ne veulent pas les prendr. L'Etat, c'est le pouvoir organisateur. C'est lui qui emploie. Ce n'est pas aux parents de payer les enseignants. L'épiscopat est claire là-dessous. L'épiscopat n'a pas changé sa position. Sa position est que cette prise en charge soit purement et simplement supprimée" Cependant, certaines personnes soutiennent que ce sont des écoles catholique surtout à Kinshasa qui s'emploient à cette pratique. A ce sujet, l'abbé Mutshipayi rappelle que Mgr Monsengo a eu récemment une réunion avec "ceux-là qui ont l'habitude de demander de l'argent aux parents pour les conscientiser et leur comprendre que cela ne relève pas du tout des parents.
Les parents eux ne savent toujours pas s’ils doivent continuer à prendre en charge les enseignants, comme par le passé. Dans cette pratique de perception des frais de motivation des enseignants, c’est le réseau d’enseignement catholique qui semble le plus indexé. Pour eux, la suppression de la prise en charge facilitera l’accessibilité de plusieurs enfants à l’école. Selon le président de l’Anapeco, Association nationale des parents d’élèves du Congo, il est certes vrai que les responsables des écoles ont pris en otage certains établissements, mais il ne suffirait que de mettre en application les instructions avec un suivi minutieux pour que la situation change. "La prise en charge des ensignants par les parents fai partie des frais dits prohibés. Il y a des écoles où les enseignants sont payés, mécanisés. Je crois qu'honnêtement, dans ces écoles-là, personne ne peut parler de la prise en charge des enseignants par les parents. Je le sais moi aussi qu'il y a eu ces abus, des gens qui n'obéissent même aux instructions du gouvernement qui est l'organisateur de l'éducation dans notre pays. Les gens ont pratiquement privatisé les écoles de l'Etat dans lesquelles ils travaillent. C'est loccasion pour moi de demander au nom des parents, que le pouvoir organisateur de l'éducation dans notre pays puissent appeler tous les responsables d'écoles, y compris les enseignants de s'en tenir aux instructions édictées et à temps"
Pour les enseignants, ce système de prise en charge par les parents a montré ses limites et ne peut plus continuer. Ils invitent le gouvernement à prendre ses responsabilités. L'un d'eux explique : "Le systéme a prouvé et démontré ses limites. Il ne doit pas continuer parce que c'est un systéme qui vit aux dépens des des pauvre, aux dépens finalement de toute la population" Un autre ajoute : "Nous appartenons tous à un même pays. Comment peut-on dire que les parents doivent exécuter le travail que le gouvernement doit faire? C'est une abérration, c'est diabolique ça"
A propos de cette prise en charge des enseignants par les parents, le ministre de l’EPSP, Maker Mwangu, a souligné que ces frais sont prohibés et promet des sanctions aux récalcitrants : " La prise en charge n'existe pas. Mais j'aimerais aller plus loin : ce n'est pas normal que les parents paient les enseignants. C'est le premier principe. Le deuxième principe, c'est que la gratuité n'est pas encore établie. Elle sera déclaré au moment opportun pour favoriser l'accès universel à l'enseignement. On va le faire. Trois, il ne faut pas que tous les frais qu'on demande au niveau de l'école, soient considérés comme une motivation des parents. Il y a une confusion à ce niveau. Quatre, C'est vrai qu'il y a eu des abus, nous sommes en train de tout faire avec les structures qu'on met dans chaque école pour que chaque école ait un budget. Comme ça, dans la transparence, les parents sauront ce qu'on fait avec les frais qu'ils payent à l'école". Toutefois, le ministre annonce qu’un certain nombre des décisions seront prises à ce sujet avant la rentrée scolaire 2008-2009.
(okapi)
C’est la position l’épiscopat dans le réseau des écoles conventionnées catholiques. La réaction de l’Eglise catholique n’a pas changé, elle est claire et nette à ce sujet. A trois semaines de la rentrée scolaire, déjà plusieurs écoles de la capitale demandent aux parents de verser dès ce lundi les frais de scolarité pour les nouveaux inscrits, et pour les anciens les frais de confirmation.
Contacté, l'abbé Georges Mutshipayi, coordonnateur national des écoles conventionnées catholiques, fait savoir que la position de l’épiscopat n’a pas changé : "Ceux qui doivent prendre leurs responsabilités ne veulent pas les prendr. L'Etat, c'est le pouvoir organisateur. C'est lui qui emploie. Ce n'est pas aux parents de payer les enseignants. L'épiscopat est claire là-dessous. L'épiscopat n'a pas changé sa position. Sa position est que cette prise en charge soit purement et simplement supprimée" Cependant, certaines personnes soutiennent que ce sont des écoles catholique surtout à Kinshasa qui s'emploient à cette pratique. A ce sujet, l'abbé Mutshipayi rappelle que Mgr Monsengo a eu récemment une réunion avec "ceux-là qui ont l'habitude de demander de l'argent aux parents pour les conscientiser et leur comprendre que cela ne relève pas du tout des parents.
Les parents eux ne savent toujours pas s’ils doivent continuer à prendre en charge les enseignants, comme par le passé. Dans cette pratique de perception des frais de motivation des enseignants, c’est le réseau d’enseignement catholique qui semble le plus indexé. Pour eux, la suppression de la prise en charge facilitera l’accessibilité de plusieurs enfants à l’école. Selon le président de l’Anapeco, Association nationale des parents d’élèves du Congo, il est certes vrai que les responsables des écoles ont pris en otage certains établissements, mais il ne suffirait que de mettre en application les instructions avec un suivi minutieux pour que la situation change. "La prise en charge des ensignants par les parents fai partie des frais dits prohibés. Il y a des écoles où les enseignants sont payés, mécanisés. Je crois qu'honnêtement, dans ces écoles-là, personne ne peut parler de la prise en charge des enseignants par les parents. Je le sais moi aussi qu'il y a eu ces abus, des gens qui n'obéissent même aux instructions du gouvernement qui est l'organisateur de l'éducation dans notre pays. Les gens ont pratiquement privatisé les écoles de l'Etat dans lesquelles ils travaillent. C'est loccasion pour moi de demander au nom des parents, que le pouvoir organisateur de l'éducation dans notre pays puissent appeler tous les responsables d'écoles, y compris les enseignants de s'en tenir aux instructions édictées et à temps"
Pour les enseignants, ce système de prise en charge par les parents a montré ses limites et ne peut plus continuer. Ils invitent le gouvernement à prendre ses responsabilités. L'un d'eux explique : "Le systéme a prouvé et démontré ses limites. Il ne doit pas continuer parce que c'est un systéme qui vit aux dépens des des pauvre, aux dépens finalement de toute la population" Un autre ajoute : "Nous appartenons tous à un même pays. Comment peut-on dire que les parents doivent exécuter le travail que le gouvernement doit faire? C'est une abérration, c'est diabolique ça"
A propos de cette prise en charge des enseignants par les parents, le ministre de l’EPSP, Maker Mwangu, a souligné que ces frais sont prohibés et promet des sanctions aux récalcitrants : " La prise en charge n'existe pas. Mais j'aimerais aller plus loin : ce n'est pas normal que les parents paient les enseignants. C'est le premier principe. Le deuxième principe, c'est que la gratuité n'est pas encore établie. Elle sera déclaré au moment opportun pour favoriser l'accès universel à l'enseignement. On va le faire. Trois, il ne faut pas que tous les frais qu'on demande au niveau de l'école, soient considérés comme une motivation des parents. Il y a une confusion à ce niveau. Quatre, C'est vrai qu'il y a eu des abus, nous sommes en train de tout faire avec les structures qu'on met dans chaque école pour que chaque école ait un budget. Comme ça, dans la transparence, les parents sauront ce qu'on fait avec les frais qu'ils payent à l'école". Toutefois, le ministre annonce qu’un certain nombre des décisions seront prises à ce sujet avant la rentrée scolaire 2008-2009.
(okapi)
Ariwara:Islam, l'imam d'Ariwara désavoué pour exploitation de chanvre
Bunia : Islam, l'imam d'Ariwara désavoué pour exploitation de chanvre
La coordination de la communauté islamique de l’ Ituri vient de désavouer l'imam de la mosquée d’Ariwara, localité située à plus de 260 kilomètres au nord de Bunia. Il est reproché à ce dernier de se livrer à des trafics illicites, rapporte radiookapi.net
La décision a été communiquée dans un rapport transmis vendredi dernier aux autorités administratives du district et à la Monuc locale. Selon le conseiller juridique de cette communauté, Jean Claude Sadi, l’imam d’Ariwara se livrerait notamment à l’exportation du chanvre vers l’ Ouganda voisin. Le processus de pour le démettre de ses fonctions est déjà déclenché, a-t-il ajouté. Jean Claude Sadi explique : « Nous devons normalement dénoncer ce genre de comportement parce qu’il est de nature à ternir notre image. Et nous avons voulu le faire pour mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Sur base de nos statuts, nous ne pouvons pas concevoir qu’en dehors de notre sphère qui est la religion, qu’il puisse exister des gens qui se livrent à ce genre de trafic. »
Contacté samedi, l’imam de la mosquée d’Ariwara, un citoyen ougandais, Moussa Adam, rejette en bloc toutes ces accusations. « Ils ne veulent pas de moi, c’est pour cela qu’ils m’accusent de tout », s’est-il défendu. Pour ce dernier, ces accusations ne sont que le fruit des conflits qui règneraient au sein de cette communauté.
Par Editeur Web(okapi)
La coordination de la communauté islamique de l’ Ituri vient de désavouer l'imam de la mosquée d’Ariwara, localité située à plus de 260 kilomètres au nord de Bunia. Il est reproché à ce dernier de se livrer à des trafics illicites, rapporte radiookapi.net
La décision a été communiquée dans un rapport transmis vendredi dernier aux autorités administratives du district et à la Monuc locale. Selon le conseiller juridique de cette communauté, Jean Claude Sadi, l’imam d’Ariwara se livrerait notamment à l’exportation du chanvre vers l’ Ouganda voisin. Le processus de pour le démettre de ses fonctions est déjà déclenché, a-t-il ajouté. Jean Claude Sadi explique : « Nous devons normalement dénoncer ce genre de comportement parce qu’il est de nature à ternir notre image. Et nous avons voulu le faire pour mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Sur base de nos statuts, nous ne pouvons pas concevoir qu’en dehors de notre sphère qui est la religion, qu’il puisse exister des gens qui se livrent à ce genre de trafic. »
Contacté samedi, l’imam de la mosquée d’Ariwara, un citoyen ougandais, Moussa Adam, rejette en bloc toutes ces accusations. « Ils ne veulent pas de moi, c’est pour cela qu’ils m’accusent de tout », s’est-il défendu. Pour ce dernier, ces accusations ne sont que le fruit des conflits qui règneraient au sein de cette communauté.
Par Editeur Web(okapi)
Ariwara:Islam, l'imam d'Ariwara désavoué pour exploitation de chanvre
Bunia : Islam, l'imam d'Ariwara désavoué pour exploitation de chanvre
La coordination de la communauté islamique de l’ Ituri vient de désavouer l'imam de la mosquée d’Ariwara, localité située à plus de 260 kilomètres au nord de Bunia. Il est reproché à ce dernier de se livrer à des trafics illicites, rapporte radiookapi.net
La décision a été communiquée dans un rapport transmis vendredi dernier aux autorités administratives du district et à la Monuc locale. Selon le conseiller juridique de cette communauté, Jean Claude Sadi, l’imam d’Ariwara se livrerait notamment à l’exportation du chanvre vers l’ Ouganda voisin. Le processus de pour le démettre de ses fonctions est déjà déclenché, a-t-il ajouté. Jean Claude Sadi explique : « Nous devons normalement dénoncer ce genre de comportement parce qu’il est de nature à ternir notre image. Et nous avons voulu le faire pour mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Sur base de nos statuts, nous ne pouvons pas concevoir qu’en dehors de notre sphère qui est la religion, qu’il puisse exister des gens qui se livrent à ce genre de trafic. »
Contacté samedi, l’imam de la mosquée d’Ariwara, un citoyen ougandais, Moussa Adam, rejette en bloc toutes ces accusations. « Ils ne veulent pas de moi, c’est pour cela qu’ils m’accusent de tout », s’est-il défendu. Pour ce dernier, ces accusations ne sont que le fruit des conflits qui règneraient au sein de cette communauté.
Par Editeur Web(okapi)
La coordination de la communauté islamique de l’ Ituri vient de désavouer l'imam de la mosquée d’Ariwara, localité située à plus de 260 kilomètres au nord de Bunia. Il est reproché à ce dernier de se livrer à des trafics illicites, rapporte radiookapi.net
La décision a été communiquée dans un rapport transmis vendredi dernier aux autorités administratives du district et à la Monuc locale. Selon le conseiller juridique de cette communauté, Jean Claude Sadi, l’imam d’Ariwara se livrerait notamment à l’exportation du chanvre vers l’ Ouganda voisin. Le processus de pour le démettre de ses fonctions est déjà déclenché, a-t-il ajouté. Jean Claude Sadi explique : « Nous devons normalement dénoncer ce genre de comportement parce qu’il est de nature à ternir notre image. Et nous avons voulu le faire pour mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Sur base de nos statuts, nous ne pouvons pas concevoir qu’en dehors de notre sphère qui est la religion, qu’il puisse exister des gens qui se livrent à ce genre de trafic. »
Contacté samedi, l’imam de la mosquée d’Ariwara, un citoyen ougandais, Moussa Adam, rejette en bloc toutes ces accusations. « Ils ne veulent pas de moi, c’est pour cela qu’ils m’accusent de tout », s’est-il défendu. Pour ce dernier, ces accusations ne sont que le fruit des conflits qui règneraient au sein de cette communauté.
Par Editeur Web(okapi)
mardi 5 août 2008
Bunia : une centaine d'enfants exploités au bord du lac Albert
Bunia : une centaine d'enfants exploités au bord du lac Albert
Ituri |
enfants exploités au bord du lac Albert\n À Kasenyi et Tchomia, ces enfants sont utilisés comme main d’œuvre dans le domaine de pêche et vente de poissons. Selon le chargé de protection au sein du bureau genre, famille et enfant qui a fait ce constat, la plupart de ces enfants sont en rupture familiale, rapporte radiookapi.net
À Kasenyi et Tchomia, ces enfants sont utilisés comme main d’œuvre dans le domaine de pêche et vente de poissons. Selon le chargé de protection au sein du bureau genre, famille et enfant qui a fait ce constat, la plupart de ces enfants sont en rupture familiale, rapporte radiookapi.net
Jean Marc Mazio a déclaré que la relance de la vie socio économique des parents est le meilleur moyen d’arrêter définitivement le travail des enfants au lac Albert : « Il y a des vendeurs de poissons qui achètent du poisson frais. Ces enfants sont là pour apprêter ces poissons, et aussi pour les transporter. Ces enfants sont aussi parfois utilisés dans des pêches. Ils partent aussi sur le lac accompagner les adultes. Au retour, ces enfants bénéficient d’une quantité de poissons pour vendre. Ce que nous pouvons proposer, c’est de faire des plaidoyers. Nos partenaires peuvent ainsi appuyer un programme dans ce sens. C'est-à-dire, appuyer les parents de ces enfants qui n’ont pas les moyens, pour qu’ils menent des activités génératrices de recettes pour arriver à scolariser ces enfants, en envisageant aussi des formations professionnelles pour ceux de 15 ans. »
Okapi
Ituri |
enfants exploités au bord du lac Albert\n À Kasenyi et Tchomia, ces enfants sont utilisés comme main d’œuvre dans le domaine de pêche et vente de poissons. Selon le chargé de protection au sein du bureau genre, famille et enfant qui a fait ce constat, la plupart de ces enfants sont en rupture familiale, rapporte radiookapi.net
À Kasenyi et Tchomia, ces enfants sont utilisés comme main d’œuvre dans le domaine de pêche et vente de poissons. Selon le chargé de protection au sein du bureau genre, famille et enfant qui a fait ce constat, la plupart de ces enfants sont en rupture familiale, rapporte radiookapi.net
Jean Marc Mazio a déclaré que la relance de la vie socio économique des parents est le meilleur moyen d’arrêter définitivement le travail des enfants au lac Albert : « Il y a des vendeurs de poissons qui achètent du poisson frais. Ces enfants sont là pour apprêter ces poissons, et aussi pour les transporter. Ces enfants sont aussi parfois utilisés dans des pêches. Ils partent aussi sur le lac accompagner les adultes. Au retour, ces enfants bénéficient d’une quantité de poissons pour vendre. Ce que nous pouvons proposer, c’est de faire des plaidoyers. Nos partenaires peuvent ainsi appuyer un programme dans ce sens. C'est-à-dire, appuyer les parents de ces enfants qui n’ont pas les moyens, pour qu’ils menent des activités génératrices de recettes pour arriver à scolariser ces enfants, en envisageant aussi des formations professionnelles pour ceux de 15 ans. »
Okapi
Bunia : contrats miniers annulés ou renégociés, des ONG réclament plus de transparence
Une dizaine d'ONG locales et internationales réclament plus de transparence aux autorités de la RDC sur la publication des contrats miniers « annulés » ou « renégociés ». Dans un communiqué ce lundi, ces ONG, notamment les Britanniques Global Witness et Raid, demandent au gouvernement de « publier tous les contrats renégociés » et de « confirmer les contrats qui sont annulés après examen », rapporte radiookapi.net
Okapi.
Okapi.
lundi 4 août 2008
Bunia - Caritas-Développement appuie la relance de l’élevage
Bunia - Caritas-Développement appuie la relance de l’élevage
Source: Caritas
Bunia, le 02 août 2008 (caritasdev.cd): la Caritas-Développement Bunia apporte tant soit peu sa contribution à la lutte contre la crise alimentaire actuelle. Avec l'appui de TROCAIRE-Irlande et de ses partenaires locaux, elle exécute un projet d'introduction et de vulgarisation des races améliorées des porcs dans le Diocèse de Bunia, rapporte caritasdev.cd.
Ainsi, elle a assuré la formation des bénéficiaires à PIMBO et FATAKI. Il s'agit d'une formation en techniques d'élevage des porcs. Elle fait aussi le suivi des éleveurs dans les environs de Bunia (MUHITO, MUDZI PELA, BEABO,...) et à Drodro. Elle a ainsi distribué, depuis le mois de janvier 2008, 431 porcelets à Lita, Geti, Bunia, Jiba, Fataki et Badiya.
Par ailleurs, la Caritas Développement Bunia a démarré le projet d'introduction des races des poules dans le Diocèse de Bunia par le ciblage et la formation des bénéficiaires, la construction du poulailler de transit, la formation des bénéficiaires, la distribution des clous et des treillis pour la construction des poulaillers des bénéficiaires, l'achat des poules et leur distribution aux ménages de Bunia et ses environs.
Source: Caritas
Bunia, le 02 août 2008 (caritasdev.cd): la Caritas-Développement Bunia apporte tant soit peu sa contribution à la lutte contre la crise alimentaire actuelle. Avec l'appui de TROCAIRE-Irlande et de ses partenaires locaux, elle exécute un projet d'introduction et de vulgarisation des races améliorées des porcs dans le Diocèse de Bunia, rapporte caritasdev.cd.
Ainsi, elle a assuré la formation des bénéficiaires à PIMBO et FATAKI. Il s'agit d'une formation en techniques d'élevage des porcs. Elle fait aussi le suivi des éleveurs dans les environs de Bunia (MUHITO, MUDZI PELA, BEABO,...) et à Drodro. Elle a ainsi distribué, depuis le mois de janvier 2008, 431 porcelets à Lita, Geti, Bunia, Jiba, Fataki et Badiya.
Par ailleurs, la Caritas Développement Bunia a démarré le projet d'introduction des races des poules dans le Diocèse de Bunia par le ciblage et la formation des bénéficiaires, la construction du poulailler de transit, la formation des bénéficiaires, la distribution des clous et des treillis pour la construction des poulaillers des bénéficiaires, l'achat des poules et leur distribution aux ménages de Bunia et ses environs.
Verifiez vos resultats des EXETATS sur le net
www.eduquepsp.org
C’est le site web du ministère de l’EPSP qui vous permet de lire les résultats des examens d’état en ligne. Merci.
Ibrahim
C’est le site web du ministère de l’EPSP qui vous permet de lire les résultats des examens d’état en ligne. Merci.
Ibrahim
Bunia : tension au sein du parti Pusic
Bunia : tension au sein du parti Pusic
Ituri |
Une vive tension règne depuis vendredi au sein du Parti pour l’unité et la sauvegarde de l’intégrité du Congo, Pusic. A la base de cette crise, certains cadres de ce parti issu d’un ancien groupe armé portant la même dénomination, ont exclu jeudi dernier leur président Robert Pimbu. Ce dernier avec le soutien d’autres camarades, proteste et décide la radiation pure et simple du ministre provincial membre du Pusic, qu’il accuse d’être auteur de la déstabilisation du parti, rapporte radiookapi.net
Les signataires de la mesure d’exclusion de Robert Pimbu du Pusic, parti dont il est lui-même président, se sont réunis jeudi à Kasenye, village situé à 55 kilomètres au sud de Bunia, en Ituri. A l’issue de cette rencontre, Willy Mugisa, ministre provincial des Transports et cadre du parti, a été accusé par ses camarades qui appuient le président limogé, d’être initiateur de cette action. M. Mugisa rejette cette accusation, mais appuie l’exclusion du président : « Il y a des fonds qui ont été envoyés pour le compte du parti qu’il n’a jamais déclarés. C’est moi qui ai envoyé ces fonds et j’ai même payé les frais d’installation d’un bureau à Mujipela. Ce bureau n’existe pas et le président se permet de tenir des réunions politiques dans son salon »
De son côté, le président Robert Pimbu rejette toutes ces allégations et accuse Willy Mugisa d’avoir monté ce coup contre lui : « Je ne sais pas si un ministre du gouvernement provincial peut renvoyer le président d’un parti politique. C’est pour moi une grande aventure. J’appelle tous les cadres au calme » Ce dernier dispose d’un document signé par un groupe de cadres de son parti qui radie également le ministre provincial Willy Mugisa du Pusic. Le secrétariat général de cette formation politique décide de se réunir ce samedi pour prendre une position claire face à cette crise.
(okapi)
Ituri |
Une vive tension règne depuis vendredi au sein du Parti pour l’unité et la sauvegarde de l’intégrité du Congo, Pusic. A la base de cette crise, certains cadres de ce parti issu d’un ancien groupe armé portant la même dénomination, ont exclu jeudi dernier leur président Robert Pimbu. Ce dernier avec le soutien d’autres camarades, proteste et décide la radiation pure et simple du ministre provincial membre du Pusic, qu’il accuse d’être auteur de la déstabilisation du parti, rapporte radiookapi.net
Les signataires de la mesure d’exclusion de Robert Pimbu du Pusic, parti dont il est lui-même président, se sont réunis jeudi à Kasenye, village situé à 55 kilomètres au sud de Bunia, en Ituri. A l’issue de cette rencontre, Willy Mugisa, ministre provincial des Transports et cadre du parti, a été accusé par ses camarades qui appuient le président limogé, d’être initiateur de cette action. M. Mugisa rejette cette accusation, mais appuie l’exclusion du président : « Il y a des fonds qui ont été envoyés pour le compte du parti qu’il n’a jamais déclarés. C’est moi qui ai envoyé ces fonds et j’ai même payé les frais d’installation d’un bureau à Mujipela. Ce bureau n’existe pas et le président se permet de tenir des réunions politiques dans son salon »
De son côté, le président Robert Pimbu rejette toutes ces allégations et accuse Willy Mugisa d’avoir monté ce coup contre lui : « Je ne sais pas si un ministre du gouvernement provincial peut renvoyer le président d’un parti politique. C’est pour moi une grande aventure. J’appelle tous les cadres au calme » Ce dernier dispose d’un document signé par un groupe de cadres de son parti qui radie également le ministre provincial Willy Mugisa du Pusic. Le secrétariat général de cette formation politique décide de se réunir ce samedi pour prendre une position claire face à cette crise.
(okapi)
Mambasa : la population s’oppose à l’arrivée des Interahamwe
Mambasa : la population s’oppose à l’arrivée des Interahamwe
Ituri |
Environ 70 personnes venues du territoire de Lubero, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été empêchées samedi d’entrer dans le territoire de Mambasa. Le véhicule les transportant a été arrêté net à Bela, un poste situé à une centaine de kilomètres de Mambasa-centre. La population proteste donc contre l’arrivée de ces personnes qu’elle considère comme des Interahamwe, ressortissants rwandais, rapporteradiookapi.net
Les 70 personnes devaient rejoindre 17 autres qui les avaient précédées depuis quelques mois. Leur transport est assuré par un missionnaire catholique de Mambasa-centre. En même temps à Bunia, la société civile de l’Ituri récolte les signatures des notables pour s’opposer à l’arrivée de ces nouveaux venus. Jean-Bosco Lalo, président de la société civile a expliqué les raisons de cette démarche : « Les Nande sont pleins à Mambasa, personne n’a été déporté par le père Silvano comme on le fait voir aujourd’hui. Ce prêtre catholique, s’il est sérieux, sa mission c’est de prêcher l’Evangile et non de faire le mouvement des populations. Ce n’est pas possible qu’il y ait des Congolais qui manquent où s’installer, pour qui on cherche encore des lieux d’installation. Les Interahamwe, même quand ils ne sont pas armés sont des gens qui n’ont pas permis de vivre en paix au Nord et au Sud Kivu. Aujourd’hui, leur arrivée massive ne peut que troubler la paix fragile pour laquelle nous nous démenons encore. Alors, on se demande, est-ce qu’il n’y a pas moyen d’avoir pitié de l’Ituri ? »
Selon l’administrateur du territoire assistant de Mambasa, ces personnes ne peuvent entrer dans cette juridiction que sur ordre de l’autorité du district ou de la Province Orientale.
(okapi)
Ituri |
Environ 70 personnes venues du territoire de Lubero, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été empêchées samedi d’entrer dans le territoire de Mambasa. Le véhicule les transportant a été arrêté net à Bela, un poste situé à une centaine de kilomètres de Mambasa-centre. La population proteste donc contre l’arrivée de ces personnes qu’elle considère comme des Interahamwe, ressortissants rwandais, rapporteradiookapi.net
Les 70 personnes devaient rejoindre 17 autres qui les avaient précédées depuis quelques mois. Leur transport est assuré par un missionnaire catholique de Mambasa-centre. En même temps à Bunia, la société civile de l’Ituri récolte les signatures des notables pour s’opposer à l’arrivée de ces nouveaux venus. Jean-Bosco Lalo, président de la société civile a expliqué les raisons de cette démarche : « Les Nande sont pleins à Mambasa, personne n’a été déporté par le père Silvano comme on le fait voir aujourd’hui. Ce prêtre catholique, s’il est sérieux, sa mission c’est de prêcher l’Evangile et non de faire le mouvement des populations. Ce n’est pas possible qu’il y ait des Congolais qui manquent où s’installer, pour qui on cherche encore des lieux d’installation. Les Interahamwe, même quand ils ne sont pas armés sont des gens qui n’ont pas permis de vivre en paix au Nord et au Sud Kivu. Aujourd’hui, leur arrivée massive ne peut que troubler la paix fragile pour laquelle nous nous démenons encore. Alors, on se demande, est-ce qu’il n’y a pas moyen d’avoir pitié de l’Ituri ? »
Selon l’administrateur du territoire assistant de Mambasa, ces personnes ne peuvent entrer dans cette juridiction que sur ordre de l’autorité du district ou de la Province Orientale.
(okapi)
La Caritas réhabilite le tronçon Mahagi–Nyalebe et assure la réintégration de 7500 ménages
Mahagi - La Caritas réhabilite le tronçon Mahagi–Nyalebe et assure la réintégration de 7500 ménages (ReliefWeb)
Mahagi, le 02 août 2008 (caritasdev.cd): Dans le cadre du projet de réintégration des ménages retournés dans le Territoire de Mahagi, en Province Orientale, exécuté par la Caritas Mahagi-Nioka, sous la coordination de la Caritas-Développement Congo, l’Administrateur de ce Territoire, Emile Uzonga, a donné ce samedi le premier coup de pioche marquant le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Mahagi – Nyalebe.
La cérémonie s’est déroulée au point zéro de cette route à réhabiliter, situé juste au niveau du bureau de la douane de Mahagi, en présence du Vicaire chargé de l’Administration du diocèse de Mahagi-Nioka, Mgr Léonard Udong, représentant Mgr l’Evêque, en mission à Kisangani, rapporte caritasdev.cd. Ce projet bénéficie de l’appui du Ministère Allemand de la Coopération au Développement (BMZ), avec un co-financement de la Caritas Allemagne (DCV).
Le tronçon concerné est long de 30 Kms. Les travaux sont exécutés par la Caritas Mahagi-Nioka, qui a engagé des chefs d’équipe formés. La Caritas-Développement Congo a donné l’appui technique d’un ingénieur qui accompagne l’équipe locale. La durée des travaux est fixée pour deux mois.
Contacté au téléphone par caritasdev.cd, juste après la cérémonie, l’Administrateur du Territoire, s’est dit « très content du projet de réhabilitation de la route Mahagi –Nyalebe, parce que c’est un tronçon qui, à ma connaissance, n’a jamais été entretenu depuis très longtemps. » Pour lui, « la réhabilitation de ce tronçon va désenclaver la paroisse de Nyalebe et tous les villages de Nyalebe, et pourquoi pas plus loin jusqu’à Mukambu ». Il a conclu ses propos en félicitant la Caritas pour toutes ses interventions sociales en faveur des plus vulnérables, « ce qui permet à la population de savoir se prendre en charge ».
Au nom du diocèse de Mahagi-Nioka, Mgr Leonard Udong, a réitéré ses « remerciements à la Caritas-Développement Congo pour tous les bienfaits dont bénéficie sa population depuis 2003, particulièrement les personnes déplacées, les retournés de guerre. La Caritas a appuyé solidement ces déplacés de guerre qui rentrent dans leurs villages", a-t-il poursuivi. « Aujourd’hui pour le lancement de la route de desserte agricole, qui relie Mahagi à la paroisse de Nyalebe, la population elle-même jubile de joie, parce que cette route là est d’une grande importance pour évacuer les produits agricoles de Nyalebe vers les grands centres de consommation. Car, Nyalebe est enclavé, mais très riche en production agricole », a souligné Mgr Léonard Udong.
Vivres, semences et outils aratoires pour les ménages retournés
Au-delà de la réhabilitation de cette route, le projet prévoit également deux autres volets : distribution des vivres à 7.500 ménages, des semences et des outils aratoires.
La distribution de ces biens démarre mardi 05 août 2008 par le site de Djalusene. Elle se clôturera au plus tard le 14 août 2008. 17 sites sont prévus pour cette activité.
Albert Kalombo, Chargé de Projet d’Urgences à la Caritas-Dévelopement Congo a précisé la part réservée aux bénéficiaires. Pour les vivres, chaque ménage 10 kgs de haricot, 10kgs de farine de maïs, 4 kilos de sel et 3 litres d’huile. Pour les semences de multiplication, 5 kgs de semences de maïs, 10 Kgs de haricot plus 32 grammes de semences maraîchères avec plusieurs variétés (choux, poireaux, aubergine, etc) seront remis à chaque ménage. Quant aux outils aratoires, chaque ménage recevra 1 houe, 1 pelle, une lime, un râteau et un seau de 20 litres .
Pour rappel, ces familles bénéficiaires ont dû fuir leurs milieux d’origine à cause de l’insécurité créée par des milices armées dans cette région. Certaines ont dû quitter leurs villages depuis 2003 pour commencer à rentrer en 2006, d’autres en 2007, notamment avec l’adhésion de Peter Karim et de ses miliciens des FNI (Front des Nationalistes Intégrationnistes) au processus de brassage à l’armée nationale.
(ReliefWeb)
Mahagi, le 02 août 2008 (caritasdev.cd): Dans le cadre du projet de réintégration des ménages retournés dans le Territoire de Mahagi, en Province Orientale, exécuté par la Caritas Mahagi-Nioka, sous la coordination de la Caritas-Développement Congo, l’Administrateur de ce Territoire, Emile Uzonga, a donné ce samedi le premier coup de pioche marquant le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Mahagi – Nyalebe.
La cérémonie s’est déroulée au point zéro de cette route à réhabiliter, situé juste au niveau du bureau de la douane de Mahagi, en présence du Vicaire chargé de l’Administration du diocèse de Mahagi-Nioka, Mgr Léonard Udong, représentant Mgr l’Evêque, en mission à Kisangani, rapporte caritasdev.cd. Ce projet bénéficie de l’appui du Ministère Allemand de la Coopération au Développement (BMZ), avec un co-financement de la Caritas Allemagne (DCV).
Le tronçon concerné est long de 30 Kms. Les travaux sont exécutés par la Caritas Mahagi-Nioka, qui a engagé des chefs d’équipe formés. La Caritas-Développement Congo a donné l’appui technique d’un ingénieur qui accompagne l’équipe locale. La durée des travaux est fixée pour deux mois.
Contacté au téléphone par caritasdev.cd, juste après la cérémonie, l’Administrateur du Territoire, s’est dit « très content du projet de réhabilitation de la route Mahagi –Nyalebe, parce que c’est un tronçon qui, à ma connaissance, n’a jamais été entretenu depuis très longtemps. » Pour lui, « la réhabilitation de ce tronçon va désenclaver la paroisse de Nyalebe et tous les villages de Nyalebe, et pourquoi pas plus loin jusqu’à Mukambu ». Il a conclu ses propos en félicitant la Caritas pour toutes ses interventions sociales en faveur des plus vulnérables, « ce qui permet à la population de savoir se prendre en charge ».
Au nom du diocèse de Mahagi-Nioka, Mgr Leonard Udong, a réitéré ses « remerciements à la Caritas-Développement Congo pour tous les bienfaits dont bénéficie sa population depuis 2003, particulièrement les personnes déplacées, les retournés de guerre. La Caritas a appuyé solidement ces déplacés de guerre qui rentrent dans leurs villages", a-t-il poursuivi. « Aujourd’hui pour le lancement de la route de desserte agricole, qui relie Mahagi à la paroisse de Nyalebe, la population elle-même jubile de joie, parce que cette route là est d’une grande importance pour évacuer les produits agricoles de Nyalebe vers les grands centres de consommation. Car, Nyalebe est enclavé, mais très riche en production agricole », a souligné Mgr Léonard Udong.
Vivres, semences et outils aratoires pour les ménages retournés
Au-delà de la réhabilitation de cette route, le projet prévoit également deux autres volets : distribution des vivres à 7.500 ménages, des semences et des outils aratoires.
La distribution de ces biens démarre mardi 05 août 2008 par le site de Djalusene. Elle se clôturera au plus tard le 14 août 2008. 17 sites sont prévus pour cette activité.
Albert Kalombo, Chargé de Projet d’Urgences à la Caritas-Dévelopement Congo a précisé la part réservée aux bénéficiaires. Pour les vivres, chaque ménage 10 kgs de haricot, 10kgs de farine de maïs, 4 kilos de sel et 3 litres d’huile. Pour les semences de multiplication, 5 kgs de semences de maïs, 10 Kgs de haricot plus 32 grammes de semences maraîchères avec plusieurs variétés (choux, poireaux, aubergine, etc) seront remis à chaque ménage. Quant aux outils aratoires, chaque ménage recevra 1 houe, 1 pelle, une lime, un râteau et un seau de 20 litres .
Pour rappel, ces familles bénéficiaires ont dû fuir leurs milieux d’origine à cause de l’insécurité créée par des milices armées dans cette région. Certaines ont dû quitter leurs villages depuis 2003 pour commencer à rentrer en 2006, d’autres en 2007, notamment avec l’adhésion de Peter Karim et de ses miliciens des FNI (Front des Nationalistes Intégrationnistes) au processus de brassage à l’armée nationale.
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