Bunia : non rassurés, les déplacés refusent de rentrer chez eux
Plus de 1 000 déplacés de Tchomia, à environ 60 kilomètres au sud de Bunia au bord du lac Albert , refusent de retourner dans leurs villages d’origine. Selon eux, les conditions de sécurité ne sont pas encore garanties. Ils ont exprimé leurs inquiétudes vendredi lors d’une rencontre avec les responsables des agences des Nations Unies, notamment le HCR , rapporte radiookapi.net
Ces déplacés ont été découragés par le rapport d’un groupe de 13 déplacés qui avaient regagné fin juillet Arenzo, leur village situé à plus de 4 heures de navigation de Tchomia. Ceux-ci déplorent notamment des menaces dont ils ont été l’objet, et l’occupation de leurs champs par certains habitants de ce village.
Le représentant de ces déplacés affirme qu’une opération de retour de ces déplacés était prévue vendredi matin par le HCR. Aucun déplacé du camp de Tshioma ne s’est présenté au bord du Lac pour monter à bord des embarcations, indique-t-il. Ces déplacés, estimés à plus de 1 000, auraient du retourner notamment au village de Retso et de Gobu. Ils conditionnent leur retour par l’amélioration des conditions de sécurité et la libération de leurs champs.
Au cours d’une réunion ce vendredi entre le comité de ces déplacés et les représentants des différentes agences des Nations Unies venues de Bunia, ces dernières ont promis d’organiser une mission dans le village d’origine de ces déplacés pour sensibiliser la population.
Plus de 270 déplacés avaient regagné leur village fin juillet dernier, grâce à l’appui logistique du HCR.
(okapi)
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