Sur l'axe routier Bunia-Kasenyi-Tchomia, l'herbe a séché depuis le début du mois de janvier et plus de 12 mille bovins et huit mille caprins éprouvent des difficultés faute de pâturage, ont indiqué quelques éleveurs de Kasenyi et de Tchomia.
Pour la survie de leurs bêtes, ces éleveurs sont obligés de négocier avec des chefs coutumiers d'autres localités, moyennant un paiement en espèces ou en nature pour avoir l'autorisation de paître leur bétail. "La sécheresse est si terrible cette année que même les rivières ont tari. C'est le cas de certains grands ruisseaux comme Kisengue et Sona, du coté de Kasenyi et de Drigi, du coté de Tchomia", a expliqué un éleveur de Kasenyi. Selon lui, non seulement les rivières et l'herbe sèchent, mais aussi il y a actuellement une carence terrible des produits agricoles de base comme le manioc ainsi que de légumes qui sont de plus en plus introuvables. "A cette allure, nos villages risquent de déménager. Mais où irons-nous et où serions-nous acceptés facilement", s'interroge cet éleveur.
Xinua
2 commentaires:
C'est un grave problème, je me demande si ces eleveurs ne peuvent s'approcher de la foret pour faire vivre leur bêtes...
Cher lecteur, je crois que la foret serait mal indiquée pour nourir les bêtes, les eleveurs prefèrent les savanes et les colines à cause de leurs herbes...
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