Les camionneurs protestent contre certaines barrières érigées par les dirigeants de la Fédération des entreprises du Congo (Fec)/ Ituri. Pour traverser ces barrières, ils sont obligés de payer entre 20 et 50 dollars américains. Depuis le samedi 19 février, les assujettis à cette forme particulière de taxe la contestent et déclarent ignorer la destination réelle de l’argent perçu.
Les barrières érigées en Ituri par la Fec se trouvent sur les axes routiers Bunia-Mahagi, Bunia-Beni et Bunia-Kasenyi. L’argent est perçu sur les camionneurs en plus de ce qu’ils payent aux mêmes endroits pour le compte du Fond national d’entretien routier (Foner).
Richard Logo, l’un des transporteurs exprime son ras-le-bol.
«Vous devez verser à la Fec 50 dollars, si vous avez un camion avec remorque. Si vous n’en avez pas, vous ne passez pas. Vous serez retenu là-bas, jusqu’à ce que vous déboursiez cet argent. Nous ne connaissons pas la destination que prend cet argent. Il n’y a pas de transparence. Nous nous opposons à l’érection de ces barrières.», a-t-il déclaré.
Pour la Fec, l’argent perçu constitue une cotisation de routine de ses membres qui possèdent des camions. Et ce fonds a déjà rendu bel et bien service à ses contribuables, a expliqué le président de la Fec-Ituri, Constant Bubu Lenga.
«Ils bénéficieront d’une exonération pour 15 000 tonnes de ciment. C’est grâce à cet argent. Nous fonctionnons bien, les agents sont régulièrement payés, la construction de notre bureau est achevé. C’est toujours grâce à cet argent », précise-t-il.
Les autorités du district, qui arbitrent ce conflit, ont promis de trancher au plus tard ce mardi 22 février soir (heures locales).
(Okapi)Richard Logo, l’un des transporteurs exprime son ras-le-bol.
«Vous devez verser à la Fec 50 dollars, si vous avez un camion avec remorque. Si vous n’en avez pas, vous ne passez pas. Vous serez retenu là-bas, jusqu’à ce que vous déboursiez cet argent. Nous ne connaissons pas la destination que prend cet argent. Il n’y a pas de transparence. Nous nous opposons à l’érection de ces barrières.», a-t-il déclaré.
Pour la Fec, l’argent perçu constitue une cotisation de routine de ses membres qui possèdent des camions. Et ce fonds a déjà rendu bel et bien service à ses contribuables, a expliqué le président de la Fec-Ituri, Constant Bubu Lenga.
«Ils bénéficieront d’une exonération pour 15 000 tonnes de ciment. C’est grâce à cet argent. Nous fonctionnons bien, les agents sont régulièrement payés, la construction de notre bureau est achevé. C’est toujours grâce à cet argent », précise-t-il.
Les autorités du district, qui arbitrent ce conflit, ont promis de trancher au plus tard ce mardi 22 février soir (heures locales).
Tuberculose: des populations entières contaminées dans certaines zones minières de l’Ituri
Le taux de détection de tuberculose pour toute l’année 2010 a été de 100 % dans certaines zones minières, notamment à Mongwalu, cité minière située à plus de 80 kilomètres, au Nord de Bunia, dans le district de l’Ituri. Le médecin chef de zone de santé de Mongwalu l’a annoncé samedi 19 février à Bunia, à l’occasion de la clôture de la revue annuelle des programmes « lèpre et tuberculose 2010 » dans le district sanitaire de Djugu.
Le médecin chef de zone de santé de Mongwalu explique cette contamination à grande échelle par les mauvaises conditions de travail dans les mines d’or de cette cité.
Ce taux de détection élevé a été enregistré successivement dans les zones de santé de Nizi, Mangala et Mongwalu, dans le territoire de Djugu.
Le médecin chef de zone de santé de Mongwalu, le Dr Justin Bati, affirme que plus de 115 mille personnes vivent dans la promiscuité dans ces zones.
Selon cette source, cette contamination à grande échelle est ensuite consécutive à l’inhalation des poussières de plusieurs substances.
Le médecin chef de zone de santé de Mongwalu explique cette contamination à grande échelle par les mauvaises conditions de travail dans les mines d’or de cette cité.
Ce taux de détection élevé a été enregistré successivement dans les zones de santé de Nizi, Mangala et Mongwalu, dans le territoire de Djugu.
Le médecin chef de zone de santé de Mongwalu, le Dr Justin Bati, affirme que plus de 115 mille personnes vivent dans la promiscuité dans ces zones.
Selon cette source, cette contamination à grande échelle est ensuite consécutive à l’inhalation des poussières de plusieurs substances.
Plus de deux mille cinq cents creuseurs artisanaux sont exposés à ces substances.
Ils se livrent notamment aux travaux de concassage manuel des pierres précieuses sans pour autant porter les masques de protection.
Pour prévenir cette contamination, la Coordination des programmes lèpre et tuberculose dans le district de l’Ituri envisage de mener en 2011 une grande campagne de sensibilisation de lutte contre la tuberculose, auprès des orpailleurs et autres habitants des zones minières. (okapi)
Pour prévenir cette contamination, la Coordination des programmes lèpre et tuberculose dans le district de l’Ituri envisage de mener en 2011 une grande campagne de sensibilisation de lutte contre la tuberculose, auprès des orpailleurs et autres habitants des zones minières. (okapi)
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