*AFI303 02/18/2009
Transcription officielle - Le président Obama promulgue la loi sur le plan de relance
(Extraits de l'allocution qu'il a prononcée à l'occasion de cette promulgation) (1312)
C'est à Denver (Colorado) que le président Barack Obama a promulgué, le 17 février, la loi relative au grand plan de relance de l'économie américaine, que le Congrès avait adoptée la semaine précédente.
On trouvera ci-après des extraits de son allocution.
(Début de la transcription)
(…)
Ce plan ne marque pas la fin de nos difficultés économiques, ni ne constitue tout ce que nous devons faire pour redresser notre économie. Il marque cependant le début de la fin (…)
La loi (…) que je vais promulguer aujourd'hui - un plan qui est conforme aux principes que j'ai énoncés en janvier - constitue le plan de redressement économique le plus important de l'histoire de notre pays. (…)
Ce qui rend ce plan si important n'est pas seulement le fait qu'il permettra de créer ou de sauvegarder 3,5 millions d'emplois au cours des deux prochaines années (…), mais que nous allons faire en sorte que les Américains exécutent les travaux dont les États-Unis ont besoin dans des domaines cruciaux que l'on a négligés pendant trop longtemps, des travaux qui susciteront des changements véritables et durables pour les futures générations.
Parce que nous savons que nous ne pouvons fonder notre avenir économique sur les réseaux de transport et d'information du passé, nous allons transformer le paysage américain à l'aide des investissements les plus importants consacrés à l'infrastructure depuis la construction, sous le président Eisenhower, du réseau d'autoroutes dans les années cinquante. Grâce à ces investissements, près de 400.000 hommes et femmes participeront à la reconstruction de nos routes et ponts en mauvais état, à la remise en état de nos barrages et de nos digues défectueux, à la création de services à large bande (Internet) pour les entreprises et pour les foyers dans presque toutes les communes des États-Unis, à la modernisation des transports en commun et à la construction de réseaux de chemins de fer à grande vitesse qui permettront d'améliorer les déplacements et le commerce dans tout le pays.
Parce que nous savons que les États-Unis ne pourront pas entrer en concurrence avec le reste du monde à l'avenir si l'instruction de nos enfants n'est pas suffisante de nos jours, nous allons faire dans le secteur de l'enseignement les investissements les plus importants de l'histoire de notre pays (…)
Parce que nous savons que l'accroissement incessant des frais médicaux constitue une charge écrasante aussi bien pour les ménages que les entreprises, nous allons prendre les mesures les plus importantes depuis des années pour moderniser notre secteur de la santé. Il s'agit d'investissements permettant l'informatisation des dossiers médicaux qui se fait attendre depuis longtemps, en vue de réduire les chevauchements et le gaspillage qui coûtent des milliards de dollars et les erreurs médicales qui font des milliers de victimes chaque année (…)
Parce que nous savons que l'avenir des États-Unis ne peut pas dépendre de l'énergie qui est entre les mains de dictateurs étrangers, nous allons faire un grand pas sur la voie de l'indépendance énergétique et préparer le terrain pour une nouvelle économie verte susceptible de créer d'innombrables emplois bien rémunérés. Il s'agit d'investissements qui doubleront la quantité d'énergie renouvelable produite au cours des trois prochaines années et qui s'accompagneront de crédits d'impôt et de garanties de prêt destinés à des entreprises (…) qui poursuivront leur expansion au lieu de licencier leur personnel (…).
En même temps, nous allons transformer la façon dont nous employons l'énergie. À l'heure actuelle, l'électricité que nous consommons est transmise au moyen d'un réseau de lignes et de câbles qui remonte à Thomas Edison et qui n'est pas adapté aux exigences de l'énergie propre. Il s'ensuit que nous utilisons des techniques des XIXe et XXe siècles pour nous attaquer à des problèmes du XXIe siècle tels que les changements climatiques et la sécurité énergétique (…)
Les investissements que nous allons faire créeront un réseau électrique (…) qui permettra le recours plus large aux énergies de remplacement (…)
Même en dehors de l'énergie, (…) la nouvelle loi représente le plus fort accroissement du financement de la recherche fondamentale dans la longue histoire des efforts des États-Unis visant à mieux comprendre le monde (…)
(…) Elle comprend aussi une aide aux États et aux collectivités locales pour empêcher le licenciement de sapeurs-pompiers ou de nouveaux policiers (…) Elle comprend aussi une aide à l'intention de ceux qui sont le plus touchés par notre crise économique, notamment les quelque 18 millions d'Américains qui recevront des allocations de chômage plus importantes. Environ un tiers de l'aide prévue par ce plan prendra la forme de réductions d'impôt - les plus progressives de notre histoire - qui sont destinées non seulement à favoriser la création d'emplois, mais à mettre de l'argent entre les mains de 95 % de tous les travailleurs. Contrairement aux réductions d'impôt de ces dernières années, la plupart de ces allégements fiscaux n'iront pas aux Américains les plus riches, mais aux classes moyennes, et les travailleurs qui gagnent le moins en seront les plus grands bénéficiaires. C'est un plan qui récompense la responsabilité, qui permettra à 2 millions d'Américains de sortir de la pauvreté en garantissant que toute personne qui travaille dur n'aura pas à élever un enfant en ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Dans l'ensemble, ce plan aidera, d'une manière jamais vue ces cinquante dernières années, les Américains pauvres qui travaillent à faire partie des classes moyennes.
Ce que je vais signer, c'est un plan équilibré de réductions d'impôt et d'investissements. C'est un plan que l'on a élaboré sans prévoir des affectations à des fins particulières ou les dépenses électoralistes habituelles. Enfin, c'est un plan qui sera appliqué avec un degré sans précédent de transparence et de responsabilité. Un plan de redressement de cette ampleur s'accompagne de la responsabilité de donner l'assurance à tous les contribuables que nous allons prendre soin de l'argent qu'ils ont gagné en travaillant tant. C'est pourquoi j'ai désigné une équipe de gestionnaires qui sont chargés de veiller à ce que les dollars que nous avons investis soient dépensés judicieusement. (…) C'est pourquoi nous avons créé le site Recovery.gov. Tout Américain pourra ainsi aller sur l'Internet et voir ce à quoi son argent sert.
Aussi importante que soit cette mesure, elle représente uniquement la première partie de la vaste stratégie dont nous avons besoin pour nous attaquer à notre crise économique. Dans les jours et les semaines à venir, j'annoncerai d'autres aspects de cette stratégie. Il nous faudra stabiliser, réparer et réformer notre système bancaire et faire en sorte que les ménages et les entreprises aient de nouveau accès au crédit. Il nous faudra mettre fin à un état d'esprit selon lequel on ne tient pas compte des problèmes tant qu'ils ne sont pas devenus une véritable crise au lieu d'admettre que la seule façon de favoriser l'essor de l'économie est de fixer des règles strictes et de les appliquer. Nous devons enrayer le nombre croissant des saisies immobilières et la chute des prix des logements pour tous les Américains et faire tout ce que nous pouvons pour aider les propriétaires de leur logement à le conserver, ce dont je parlerai plus en détail demain. S'il nous faut faire tout ce que nous pouvons à court terme pour relancer l'activité économique, nous devons être conscients du fait que, en raison du déficit dont nous avons hérité et qui s'élève à plusieurs billions de dollars, il est nécessaire de commencer à rétablir la discipline budgétaire et à juguler à long terme nos déficits qui ne cessent d'augmenter.
Rien de tout cela ne sera facile. (…)
L'histoire de notre pays n'est pas, et n'a jamais été, celle de la facilité. Il s'agit d'être à la hauteur de la situation lorsqu'elle est difficile, de transformer une crise en une occasion et de veiller à ce que nous sortions d'une épreuve, quelle qu'elle soit, plus forts que nous étions auparavant. Il s'agit de rejeter la notion selon laquelle notre destin est en quelque sorte décidé pour nous et, au lieu de cela, de revendiquer le destin de notre choix. C'est ce que les générations précédentes d'Américains ont fait, et c'est ce que nous faisons aujourd'hui.
(Fin de la transcription)
(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)
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