*AFI302 01/07/2009
(Encadré extrait de la revue électronique relative à la période précédant l'entrée en fonction du président des États-Unis. Cette revue doit paraître au milieu du mois de janvier 2009.)
Question - Pourquoi l’investiture a-t-elle lieu si longtemps après l’élection présidentielle ?
Réponse - L'investiture se tenait autrefois le 4 mars de manière à ce que les grands électeurs de chaque État disposent d’un délai suffisant pour pouvoir voter. La Constitution a été amendée en 1933 afin d'avancer la date de l'entrée en fonction du nouveau président au 20 janvier.
Question - Quel est le coût des cérémonies organisées à l'occasion de l'investiture ?
Réponse - Les bals organisés à cette occasion sont financés par le secteur privé. Les montants engagés varient d'une fois à l'autre. Neuf bals ont eu lieu lors de l'investiture de George W. Bush en 2005. Le budget total des cérémonies a dépassé 42 millions de dollars, ce qui en a fait l’investiture la plus coûteuse de l’histoire des États-Unis. La première investiture de Bill Clinton avait coûté environ 30 millions de dollars, soit un montant comparable à celui de l'investiture de H.W. Bush en 1989.
Le maire de Washington estime que la sécurité et les services fournis à cette occasion devraient coûter environ 50 millions de dollars à la ville. Ce montant est comparable aux subventions accordées par le Congrès aux villes de Denver (Colorado) et de Saint Paul (Minnesota) pour accueillir les conventions des partis politiques chargées de désigner le candidat démocrate et le candidat républicain à l'élection présidentielle durant l'été 2008.
Question - Quelles sont les mesures de sécurité mises en œuvre ce jour-là ?
Réponse - Les rues seront fermées des deux côtés de l'avenue Pennsylvanie. Des milliers de caméras serviront à surveiller la foule. Il y aura également des patrouilles de surveillance aérienne. Des tireurs d'élite seront présents sur le terrain, et les effets personnels des visiteurs pourront être fouillés. Tous les participants au défilé et aux divers événements feront l’objet d'un contrôle approfondi. La ville doublera ses effectifs policiers, actuellement de 4.100 agents, en faisant appel à des renforts venus d’autres circonscriptions. L’espace aérien de la région de Washington sera surveillé de manière extrêmement stricte, et la présence des forces de police sera renforcée sur les cours d'eau proches de la ville.
Question - Le président doit-il prêter serment sur un document particulier lors de son investiture ?
Réponse - Tous les présidents ont jusqu'ici prêté serment sur une bible. Plusieurs d’entre eux ont choisi celle utilisée par George Washington à New York en 1789, lors de la première prestation de serment d'un président de l’histoire des États-Unis. Ce fut notamment le cas de George W. Bush. Barack Obama prêtera serment sur la bible qu'Abraham Lincoln a employée lors de sa première prestation de serment en 1861.
Question - A quel moment le président sortant doit-il quitter la Maison-Blanche afin de laisser la place au nouveau président ?
Réponse - Le président sortant et le nouveau président se retrouveront avec leurs familles à la Maison-Blanche le matin du 20 janvier, pour la tasse de café traditionnelle. Les deux familles quitteront la résidence présidentielle vers 10 h 45. C’est alors qu’une équipe de 97 employés de la Maison-Blanche exécuteront, en toute discrétion, leur chorégraphie de transformation des lieux. En trois heures, ils auront enlevé des 132 pièces de la résidence présidentielle les effets personnels de la famille du président sortant et installé ceux de la famille du nouveau président.
Question - Qui organise les cérémonies de l’investiture ?
Réponse - La General Services Administration (GSA) fournit un soutien durant toute la période de transition. Divers services des forces armées apportent un soutien logistique et participent à la cérémonie de prestation de serment. Le Comité de l’investiture présidentielle en arrête les modalités ; la commission mixte du Congrès chargée des cérémonies de l’investiture est responsable de la plupart des événements qui se déroulent au Capitole.
Question - Qui fait prêter serment au président ?
Réponse - Traditionnellement, cette responsabilité incombe au président de la Cour suprême des États-Unis.
Question - La prestation de serment du vice-président a-t-elle lieu au même moment ?
Réponse - La prestation de serment du vice-président précède celle du président de quelques minutes. C’est ainsi qu'en 1997 Ruth Bader Ginsburg, juge à Cour Suprême, a tout d’abord fait prêter serment au vice-président Al Gore. La cantatrice Jessye Norman a ensuite interprété quelques hymnes patriotiques et religieux. Enfin, Bill Clinton a prêté serment.
Question - La prestation de serment a-t-elle toujours lieu à Washington ?
Réponse - En temps normal, la prestation de serment se tient sur les marches du Capitole à Washington. La première prestation de serment de George Washington s'est tenue à New York en 1789, et la seconde à Philadelphie. Thomas Jefferson est le premier président dont l’investiture a eu lieu à Washington, en 1801, la ville étant devenue la capitale des États-Unis en juin 1800. Le nouveau président prête serment dès que possible lorsque des circonstances exceptionnelles l’exigent, notamment en cas de décès du président en exercice. C’est ainsi qu’un juge fédéral a fait prêter serment à Lyndon Johnson dans l’avion qui le ramenait à Washington, après l’assassinat du président John Kennedy. Après le décès de Warren Harding, le père de Calvin Coolidge a fait prêter serment à son fils, dans la résidence familiale de Plymouth (Vermont).
Question - Qui doit présenter le budget fédéral ? Le président sortant ou le nouveau président ?
Réponse - Avant 1990, le président sortant était tenu de soumettre au Congrès le budget fédéral. Depuis 1990, la loi autorise le président sortant à laisser cette tâche à la charge de son successeur. Tous les présidents ont exercé cette option depuis lors.
Question - On sait que Barack Obama aime jouer au basketball. Y-a-t-il un terrain de basket à la Maison-Blanche ?
Réponse - Il en existe un à l'extérieur, près de la piscine. En outre, George H.W. Bush a fait installer un terrain pour jouer au fer à cheval.
(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)
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jeudi 29 janvier 2009
Michelle Obama présente une image moderne pour les femmes noires et la vie familiale.)
(965)
Par Katherine Lewis
Correspondante
Washington - Chaque fois que Michelle Obama fait une apparition en tant que « première dame » des États-Unis, la fusion de sa réussite professionnelle et de sa qualité de mère de famille remet en question les stéréotypes de la femme noire en Amérique.
Première Afro-Américaine à revêtir ce titre, Michelle Obama fait exploser les idées préconçues qui ont cours depuis des générations à propos des femmes noires et des mères qui travaillent. « Le fait qu'une Noire soit parvenue à cette position place toutes les Noires sur le devant de la scène en tant qu'Américaines à part entière et, chose plus importante, en tant que dames », a déclaré à America.gov Andra Gillespie, professeure de sciences politiques à l'université Emory. « Cela affirme la féminité et l'humanité des femmes noires », a-t-elle ajouté.
Diplômée de l'université de Princeton et de l'école de droit de Harvard, Michelle Obama avait inscrit à son actif une belle carrière en tant qu'avocate d'entreprise et administratrice au Centre médical de l'université de Chicago avant que son mari, Barack Obama, ne remporte l'élection présidentielle américaine de 2008. Professionnelle accomplie, ayant un mariage stable, mère de deux charmantes petites filles bien élevées, elle s'oppose en contraste frappant aux images médiatiques des femmes noires, corpulentes et agressives, personnages caricaturaux de comédies hollywoodiennes ou danseuses hypersexualisées de clips vidéo musicaux.
« Les représentations populaires en font soit des mégères émasculatrices, soit des objets sexuels à exploiter, dit Mme Gillespie. Il y a maintenant toute une génération de jeunes filles qui voient une image très positive de ce qu'est une femme noire (...) Elle est remarquablement bien placée pour donner une image positive à la société américaine ainsi qu'à l'Amérique noire. »
L'histoire des femmes noires et de leur stigmatisation aux États-Unis est issue de l'esclavage qui disloquait les familles noires et qui permettait aux Blancs d'abuser des esclaves noires dont ils étaient propriétaires, a dit à America.gov Bart Landry, professeur de sociologie à l'université du Maryland.
Après l'abolition de l'esclavage à la suite de la guerre de Sécession, les femmes noires « ont été perçues comme faisant partie de la main-d'œuvre qui reconstruirait le Sud et son économie », explique M. Landry. Tandis que de nombreuses femmes blanches s'abstenaient de travailler contre salaire et sacrifiaient au « culte de la domesticité » très répandu au XIXe siècle, les femmes noires « étaient ridiculisées lorsqu'elles se comportaient en dames de la bonne société ».
Bien que négatif dans son ensemble, ce message a quand même eu pour avantage de permettre aux femmes noires de chercher à faire carrière sans éprouver à cet égard les sentiments ambivalents de beaucoup de femmes blanches employées hors du foyer familial, dit M. Landry, auteur de Black Working Wives (Épouses noires au travail).
En fait, les femmes noires sont aujourd'hui plus nombreuses que les hommes noirs à faire des études supérieures et, selon les données du Bureau du recensement, elles obtiennent 57 % des diplômes universitaires et professionnels décernés aux Afro-Américains. Une meilleure éducation se traduit généralement par des revenus supérieurs.
Michelle Obama présente ainsi une autre image importante, celle d'une Noire qui a réussi dans la vie professionnelle mais aussi d'une mère et d'une épouse dévouée. Pendant la campagne présidentielle de son mari, selon David Colbert, auteur de Michelle Obama : An American Story, elle a tenu à rester à la maison et à assister aux récitals de ballet ou aux manifestations sportives auxquelles ses filles participaient et n'a que rarement passé la nuit hors de chez elle.
« Les femmes noires sont extrêmement encouragées et fières de voir quelqu'un comme Michelle Obama à la Maison-Blanche », a dit à America.gov Tarshia Stanley, professeure associée au collège Spelman d'Atlanta. « Elle est représentative d'un immense groupe de femmes qui prennent leur rôle de mère très au sérieux, qui s'en acquittent parfaitement bien, mais qui restent invisibles dans la presse. »
Le soir où Barack Obama a remporté l'élection présidentielle, il a remercié son épouse, qu'il a décrite comme « ma meilleure amie depuis 16 ans, le roc sur lequel repose notre famille, l'amour de ma vie, la prochaine première dame de la nation ».
« Toutes les femmes admirent la manière dont il parle de son épouse. C'est très attachant », a dit à America.gov Liza Mundy, journaliste au Washington Post et auteure de Michelle : A Biography. « Pour les Afro-Américaines, le fait de pouvoir dire à leur fils, 'Voilà un exemple de relation humaine', a une très grande valeur », note Mme Mundy.
Les Obama se sont tous deux exprimés ouvertement sur les difficultés qu'il y a à concilier la vie familiale, la profession de Michelle Obama et la carrière politique de l'actuel président.
« C'était incontestablement difficile, dit M. Colbert. Elle avait un poste très exigeant à l'université. Lorsqu'il était au travail, il était très loin. Lorsqu'il n'y était pas, il y pensait constamment. Il était toujours en train d'écrire un livre. »
Au bout d'un certain temps, Michelle Obama a commencé à se lever à 4h30 du matin pour aller faire sa gymnastique en salle de sport quand son mari était en ville. Lorsque leurs filles se réveillaient, dit Barack Obama, c'était lui qui devait les habiller et préparer leur petit déjeuner, puisque leur mère n'était pas là.
En tant que première dame, elle a l'intention de plaider en faveur de l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Mais même si Barack Obama n'avait pas remporté l'élection, elle espérait que sa candidature viendrait corriger l'image erronée que se font les gens des familles noires.
Comme le rappelle Mme Mundy : « Michelle Obama a déclaré dès le début de la campagne : 'Si tout ce que je fais c'est de montrer que nous sommes pas tous tributaires de l'assistance publique ou alors des athlètes, mais que nous sommes des professionnels comme les autres, qui ont une famille fonctionnelle, cela me suffira'. »
(Les articles du «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)
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Par Katherine Lewis
Correspondante
Washington - Chaque fois que Michelle Obama fait une apparition en tant que « première dame » des États-Unis, la fusion de sa réussite professionnelle et de sa qualité de mère de famille remet en question les stéréotypes de la femme noire en Amérique.
Première Afro-Américaine à revêtir ce titre, Michelle Obama fait exploser les idées préconçues qui ont cours depuis des générations à propos des femmes noires et des mères qui travaillent. « Le fait qu'une Noire soit parvenue à cette position place toutes les Noires sur le devant de la scène en tant qu'Américaines à part entière et, chose plus importante, en tant que dames », a déclaré à America.gov Andra Gillespie, professeure de sciences politiques à l'université Emory. « Cela affirme la féminité et l'humanité des femmes noires », a-t-elle ajouté.
Diplômée de l'université de Princeton et de l'école de droit de Harvard, Michelle Obama avait inscrit à son actif une belle carrière en tant qu'avocate d'entreprise et administratrice au Centre médical de l'université de Chicago avant que son mari, Barack Obama, ne remporte l'élection présidentielle américaine de 2008. Professionnelle accomplie, ayant un mariage stable, mère de deux charmantes petites filles bien élevées, elle s'oppose en contraste frappant aux images médiatiques des femmes noires, corpulentes et agressives, personnages caricaturaux de comédies hollywoodiennes ou danseuses hypersexualisées de clips vidéo musicaux.
« Les représentations populaires en font soit des mégères émasculatrices, soit des objets sexuels à exploiter, dit Mme Gillespie. Il y a maintenant toute une génération de jeunes filles qui voient une image très positive de ce qu'est une femme noire (...) Elle est remarquablement bien placée pour donner une image positive à la société américaine ainsi qu'à l'Amérique noire. »
L'histoire des femmes noires et de leur stigmatisation aux États-Unis est issue de l'esclavage qui disloquait les familles noires et qui permettait aux Blancs d'abuser des esclaves noires dont ils étaient propriétaires, a dit à America.gov Bart Landry, professeur de sociologie à l'université du Maryland.
Après l'abolition de l'esclavage à la suite de la guerre de Sécession, les femmes noires « ont été perçues comme faisant partie de la main-d'œuvre qui reconstruirait le Sud et son économie », explique M. Landry. Tandis que de nombreuses femmes blanches s'abstenaient de travailler contre salaire et sacrifiaient au « culte de la domesticité » très répandu au XIXe siècle, les femmes noires « étaient ridiculisées lorsqu'elles se comportaient en dames de la bonne société ».
Bien que négatif dans son ensemble, ce message a quand même eu pour avantage de permettre aux femmes noires de chercher à faire carrière sans éprouver à cet égard les sentiments ambivalents de beaucoup de femmes blanches employées hors du foyer familial, dit M. Landry, auteur de Black Working Wives (Épouses noires au travail).
En fait, les femmes noires sont aujourd'hui plus nombreuses que les hommes noirs à faire des études supérieures et, selon les données du Bureau du recensement, elles obtiennent 57 % des diplômes universitaires et professionnels décernés aux Afro-Américains. Une meilleure éducation se traduit généralement par des revenus supérieurs.
Michelle Obama présente ainsi une autre image importante, celle d'une Noire qui a réussi dans la vie professionnelle mais aussi d'une mère et d'une épouse dévouée. Pendant la campagne présidentielle de son mari, selon David Colbert, auteur de Michelle Obama : An American Story, elle a tenu à rester à la maison et à assister aux récitals de ballet ou aux manifestations sportives auxquelles ses filles participaient et n'a que rarement passé la nuit hors de chez elle.
« Les femmes noires sont extrêmement encouragées et fières de voir quelqu'un comme Michelle Obama à la Maison-Blanche », a dit à America.gov Tarshia Stanley, professeure associée au collège Spelman d'Atlanta. « Elle est représentative d'un immense groupe de femmes qui prennent leur rôle de mère très au sérieux, qui s'en acquittent parfaitement bien, mais qui restent invisibles dans la presse. »
Le soir où Barack Obama a remporté l'élection présidentielle, il a remercié son épouse, qu'il a décrite comme « ma meilleure amie depuis 16 ans, le roc sur lequel repose notre famille, l'amour de ma vie, la prochaine première dame de la nation ».
« Toutes les femmes admirent la manière dont il parle de son épouse. C'est très attachant », a dit à America.gov Liza Mundy, journaliste au Washington Post et auteure de Michelle : A Biography. « Pour les Afro-Américaines, le fait de pouvoir dire à leur fils, 'Voilà un exemple de relation humaine', a une très grande valeur », note Mme Mundy.
Les Obama se sont tous deux exprimés ouvertement sur les difficultés qu'il y a à concilier la vie familiale, la profession de Michelle Obama et la carrière politique de l'actuel président.
« C'était incontestablement difficile, dit M. Colbert. Elle avait un poste très exigeant à l'université. Lorsqu'il était au travail, il était très loin. Lorsqu'il n'y était pas, il y pensait constamment. Il était toujours en train d'écrire un livre. »
Au bout d'un certain temps, Michelle Obama a commencé à se lever à 4h30 du matin pour aller faire sa gymnastique en salle de sport quand son mari était en ville. Lorsque leurs filles se réveillaient, dit Barack Obama, c'était lui qui devait les habiller et préparer leur petit déjeuner, puisque leur mère n'était pas là.
En tant que première dame, elle a l'intention de plaider en faveur de l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Mais même si Barack Obama n'avait pas remporté l'élection, elle espérait que sa candidature viendrait corriger l'image erronée que se font les gens des familles noires.
Comme le rappelle Mme Mundy : « Michelle Obama a déclaré dès le début de la campagne : 'Si tout ce que je fais c'est de montrer que nous sommes pas tous tributaires de l'assistance publique ou alors des athlètes, mais que nous sommes des professionnels comme les autres, qui ont une famille fonctionnelle, cela me suffira'. »
(Les articles du «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)
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mercredi 28 janvier 2009
CONFÉRENCE DE PRESSE MONUC DU MERCREDI 28 Janvier 2009:Dans la Province Orientale
Situation militaire (Lt Col Jean-Paul Dietrich)
Dans la Province Orientale, les rapports ont signalé qu’à Tora, situé à environ 11 kilomètres au Sud de Watsa, où les rebelles ont attaqué le 16 janvier 2009, au moins 100 corps ont été retrouvés par le groupe d’autodéfense local. L’attaque aurait été menée par 13 rebelles. Le 17 janvier 2009, les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ont tué 2 personnes à Kapili, situé à 30 kilomètres au Nord de Ngilima. Le 19 janvier 2009, deux autres personnes ont été tuées à Atande, situé à 30 kilomètres au Sud de Dungu.
En Ituri, le 23 janvier 2009, le Général de Brigade Fakhruddin Haider de Bangladesh, a effectivement pris le commandement de la Brigade d’Ituri en remplacement du Général de Brigade Lok Bahadur Thapa du Népal, qui a terminé son mandat d’une année à la tête de cette Brigade d’Ituri et qui depuis a quitté la République démocratique du Congo.
Dans la Province Orientale, les rapports ont signalé qu’à Tora, situé à environ 11 kilomètres au Sud de Watsa, où les rebelles ont attaqué le 16 janvier 2009, au moins 100 corps ont été retrouvés par le groupe d’autodéfense local. L’attaque aurait été menée par 13 rebelles. Le 17 janvier 2009, les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ont tué 2 personnes à Kapili, situé à 30 kilomètres au Nord de Ngilima. Le 19 janvier 2009, deux autres personnes ont été tuées à Atande, situé à 30 kilomètres au Sud de Dungu.
En Ituri, le 23 janvier 2009, le Général de Brigade Fakhruddin Haider de Bangladesh, a effectivement pris le commandement de la Brigade d’Ituri en remplacement du Général de Brigade Lok Bahadur Thapa du Népal, qui a terminé son mandat d’une année à la tête de cette Brigade d’Ituri et qui depuis a quitté la République démocratique du Congo.
mardi 27 janvier 2009
Kinshasa : un nouveau whisky « Supu na tolo »
“Supu na tolo”, entendez par là, « la soupe sur la poitrine ». C’est le nom du nouveau whisky qui fait rage à Kinshasa. Fabriqué d’une manière artisanale, cette boisson alcoolique est à la portée de toutes les bourses, et la dernière mesure se vend à 100 Francs Congolais. Ce whisky se vend par mesure et consommé très souvent par les jeunes gens, malgré ses effets nocifs. Le président du comité anti-drogue déplore le fait que le taux d’alcool n’est pas indiqué sur l’emballage de ces bouteilles, rapporte radiookapi.net
« Supu na tolo » se vend sur toutes les bourses et presque dans tous les marchés de Kinshasa. L’Etat congolais avait interdit la vente des whiskies en sachet, cette fois-ci, les fabricants ont trouvé un autre moyen de contrer cette décision, c’est-à-dire vendre en petites mesures qui équivaut en fait à en petits sachets. Le comble est que certaines de ces bouteilles n’ont aucune indication. Pas de marque de fabrication, ni de taux d’alcool, et pas même la date d’expiration. Et cela ne dérange pas toujours les consommateurs.
Quelques-uns ont donné leurs points de vue : « Si les jeunes boivent ce whisky, c’est par manque d’occupation. C’est pour se distraire. Quand on n’a pas beaucoup d’argent, alors qu’avec 300, 400, voire 100 Francs Congolais, tu peux boire ce whisky. Pour moi, ce n’est pas bon, ça défigure les gens, c’est très toxique. »
Le président du comité national de la lutte contre la drogue, se dit préoccupé par les conséquences causées par ce whisky. Pierre Didier Mpini explique : « Plusieurs whiskies fabriqués localement, très souvent, on vous dit que l’OCC nous a donné l’autorisation, notre whisky, c’est 43%, 40%, etc. La loi interdit le whisky qui a plus de 45°. Et puis vous allez attraper toutes sortes de maladies internes. Ces gens là, quand ils attrapent des effets hallucinogènes, ils attaquent, parce qu’on dit qu’il n’y a pas de crime sans drogue. »
Par ailleurs, le responsable du service laboratoire de l’Office Congolais de Contrôle, OCC, Docteur Kintaba, souligne que leur tâche consiste à analyser les échantillons des produits que les fabricants leur apportent. Ceci pour détecter s’il y a des éléments nuisibles dans la boisson. Et très souvent, le stock mis sur le marché diffère de celui qui a été analysé.
Okapi
« Supu na tolo » se vend sur toutes les bourses et presque dans tous les marchés de Kinshasa. L’Etat congolais avait interdit la vente des whiskies en sachet, cette fois-ci, les fabricants ont trouvé un autre moyen de contrer cette décision, c’est-à-dire vendre en petites mesures qui équivaut en fait à en petits sachets. Le comble est que certaines de ces bouteilles n’ont aucune indication. Pas de marque de fabrication, ni de taux d’alcool, et pas même la date d’expiration. Et cela ne dérange pas toujours les consommateurs.
Quelques-uns ont donné leurs points de vue : « Si les jeunes boivent ce whisky, c’est par manque d’occupation. C’est pour se distraire. Quand on n’a pas beaucoup d’argent, alors qu’avec 300, 400, voire 100 Francs Congolais, tu peux boire ce whisky. Pour moi, ce n’est pas bon, ça défigure les gens, c’est très toxique. »
Le président du comité national de la lutte contre la drogue, se dit préoccupé par les conséquences causées par ce whisky. Pierre Didier Mpini explique : « Plusieurs whiskies fabriqués localement, très souvent, on vous dit que l’OCC nous a donné l’autorisation, notre whisky, c’est 43%, 40%, etc. La loi interdit le whisky qui a plus de 45°. Et puis vous allez attraper toutes sortes de maladies internes. Ces gens là, quand ils attrapent des effets hallucinogènes, ils attaquent, parce qu’on dit qu’il n’y a pas de crime sans drogue. »
Par ailleurs, le responsable du service laboratoire de l’Office Congolais de Contrôle, OCC, Docteur Kintaba, souligne que leur tâche consiste à analyser les échantillons des produits que les fabricants leur apportent. Ceci pour détecter s’il y a des éléments nuisibles dans la boisson. Et très souvent, le stock mis sur le marché diffère de celui qui a été analysé.
Okapi
Goma: Human Rights Watch réclame l'arrestation de Bosco Ntanganda
Human Rights Watch réclame l’arrestation du général Bosco Ntaganda, actuel chef d’état major du CNDP et son transfert à la Cour pénale internationale, CPI. Dans un communiqué du 23 janvier2009, cette ONG déplore qu’aucune tentative d’arrestation n’a été faite jusque là par le gouvernement congolais, depuis que Bosco Ntanganda est à Goma, rapporte radiookapi.net
Anneke Van Woudenberg, chercheuse à Human Rights Watch: « Je dois dire que Human Rights Watch on a été très surpris quand nous avons vu qu’il y avait une conférence de presse ensemble avec le ministre de l’intérieur et Bosco Ntanganda; et il n’ y avait aucun effort de la part du gouvernement congolais pour arrêter Bosco Ntanganda. Franchement, c’est des choses qui ne doivent pas continuer. C’est quelqu’un qui doit être arrêté. Il a commis des crimes graves en Ituri. C’est quelqu’un qui continue avec des atrocités, c’est quelqu’un qui n’est pas un partenaire viable, ni pour le gouvernement congolais, ni pour le CNDP, ni pour le gouvernement rwandais. Ça fait 10 ans que je travaille au Congo, je doute vraiment qu’on ait une paix durable avec ce type de personne. On doit arrêter cette culture d’impunité, et on n’arrive pas à une paix durable avec des gens qui ont commis ces types de crimes.»
Okapi
Anneke Van Woudenberg, chercheuse à Human Rights Watch: « Je dois dire que Human Rights Watch on a été très surpris quand nous avons vu qu’il y avait une conférence de presse ensemble avec le ministre de l’intérieur et Bosco Ntanganda; et il n’ y avait aucun effort de la part du gouvernement congolais pour arrêter Bosco Ntanganda. Franchement, c’est des choses qui ne doivent pas continuer. C’est quelqu’un qui doit être arrêté. Il a commis des crimes graves en Ituri. C’est quelqu’un qui continue avec des atrocités, c’est quelqu’un qui n’est pas un partenaire viable, ni pour le gouvernement congolais, ni pour le CNDP, ni pour le gouvernement rwandais. Ça fait 10 ans que je travaille au Congo, je doute vraiment qu’on ait une paix durable avec ce type de personne. On doit arrêter cette culture d’impunité, et on n’arrive pas à une paix durable avec des gens qui ont commis ces types de crimes.»
Okapi
Bunia : pour raison de sécurité, la projection du procès Thomas Lubanga dans la salle polyvalente a été interrompue
Les images de la 1 ère journée du procès le procureur contre Thomas Lubanga étaient projetés lundi dans la salle polyvalente du district devant des centaines de personnes. Parmi elles, des délégués de partis politiques, de confessions religieuses, des étudiants et des autorités politico administratives locales. Deux heures plus tard, l'équipe de sensibilisation de la CPI a du interrompre la projection des images, pour raison de sécurité, constate radiookapi.net
Le débat contradictoire annoncé à l'issue de cette 1 ère journée du procès n'a plus eu lieu. Dans la salle, lundi matin, la plupart de téléspectateurs qui suivaient devant un écran géant les accusations formulées par le procureur Louis Moreno O Campo contre Thomas Lubanga n’a pas pu retenir ses émotions : « Ne voyez-vous pas que vos sources sont douteuses, même les shégués, les enfants ramassés ou corrompus, pouvaient se présenter dans la vidéo du juge ? « , s’est écrié un premier participant, remettant ainsi en cause la crédibilité des témoignages des enfants présentés comme des victimes :
Ce à quoi l’équipe de la CPI a répliqué. Selon Catherine Morel de l’Unité de sensibilisation de la cour, il est nécessaire de faire la différence entre le bureau du procureur et d’autres intervenants de la CPI, notamment les juges : « les éléments dont vous parlez, sont les éléments affirmés par le bureau du procureur, (ce n’est) pas nous, (ce n’est) pas les juges. Donc, pour le moment rien n’est avéré, ce ne sont que des allégations. »
L’organisation ayant constaté que la salle était remplie de sympathisants de Thomas Lubanga, a préféré interrompre la séance de projection. Catherine Morel de l’Unité de sensibilisation de la cour, s’est de nouveau expliquée : « On a décidé d’interrompre, le fait qu’il y ait trop de monde, que ce soit en tout petit peu tendu, puisqu’il y avait quand même des propos pas toujours faciles à gérer pour nous, le fait que le dispositif de sécurité ait été insuffisant et que cette salle est inadaptée »
L’unité de sensibilisation de la CPI s’engage à se servir désormais des radios locales pour communiquer régulièrement à la population les résumés des audiences relatives à ce procès.
(Okapi )
Le débat contradictoire annoncé à l'issue de cette 1 ère journée du procès n'a plus eu lieu. Dans la salle, lundi matin, la plupart de téléspectateurs qui suivaient devant un écran géant les accusations formulées par le procureur Louis Moreno O Campo contre Thomas Lubanga n’a pas pu retenir ses émotions : « Ne voyez-vous pas que vos sources sont douteuses, même les shégués, les enfants ramassés ou corrompus, pouvaient se présenter dans la vidéo du juge ? « , s’est écrié un premier participant, remettant ainsi en cause la crédibilité des témoignages des enfants présentés comme des victimes :
Ce à quoi l’équipe de la CPI a répliqué. Selon Catherine Morel de l’Unité de sensibilisation de la cour, il est nécessaire de faire la différence entre le bureau du procureur et d’autres intervenants de la CPI, notamment les juges : « les éléments dont vous parlez, sont les éléments affirmés par le bureau du procureur, (ce n’est) pas nous, (ce n’est) pas les juges. Donc, pour le moment rien n’est avéré, ce ne sont que des allégations. »
L’organisation ayant constaté que la salle était remplie de sympathisants de Thomas Lubanga, a préféré interrompre la séance de projection. Catherine Morel de l’Unité de sensibilisation de la cour, s’est de nouveau expliquée : « On a décidé d’interrompre, le fait qu’il y ait trop de monde, que ce soit en tout petit peu tendu, puisqu’il y avait quand même des propos pas toujours faciles à gérer pour nous, le fait que le dispositif de sécurité ait été insuffisant et que cette salle est inadaptée »
L’unité de sensibilisation de la CPI s’engage à se servir désormais des radios locales pour communiquer régulièrement à la population les résumés des audiences relatives à ce procès.
(Okapi )
Foreignpolicyexchange Blog:Divining Obama's Africa Policy
Foreignpolicyexchange Blog
Thursday, 15 January 2009
A day after Hillary Clinton pledged to implement "smart power" diplomacy at her confirmation hearing, her husband and the former US President, Bill Clinton was in Abuja the Nigerian capital on what would be his third visit to Nigeria this decade and the 2nd since he left office.
This visit was his first foreign trip as the spouse of America's new top diplomat, and as such his words were being watched closely. He was in town to deliver the keynote speech at the Thisday Awards and he also paid a visit to President Yar A'dua.
While the media spotlight was on Clinton, the real action was elsewhere. At a panel discussion chaired by former Nigerian Foreign Minister, Bolaji Akinyemi in Abuja yesterday, political heavyweights from the outgoing Republican and incoming Democratic parties made the case for the Obama administration's Africa policy.
The Associated Press reports that panel member and outgoing Democratic party chair, Howard Dean said
"He will see an increased emphasis on Africa, not just because Barack Obama is an African American but because he hired some people in key positions who know and have worked on African issues."
Dean may be referring to people such as Susan Rice and Samantha Power, who are well known for their Africa expertise.
But this view was countered by another panelist, Karl Rove, a key player in the outgoing Bush administration once described by the Washington Post as "President Bush's eyes and ears." He was reported as saying "Africa was not at the center of American political dialogue this year."
He went on to say "Sure, Barack Obama talked about the genocide in Darfur but gave no indication of what he will do differently than the current administration. He, like the current administration, decried Mugabe, but he did not talk specifically what he will do differently," Rove said. "He talked about Somalia and the desire to have civil government, but again did not talk specifically about what he will do differently than the current administration."
So there you have what the old guard think. Old guard in that none of these panelists are seasoned Africa hands and more importantly, none will play any significant role in crafting or implementing Obama's policy towards Africa.
A better bet on defining what the future will look like would have been any of the 2 afore mentioned ladies who will play key roles in this area. An even better choice for the organizers whould have been Witney Schneidman, who is being touted as the man to suceed Jendayi Frazer as Assistant Secretary of State for African Affairs.
He advised the Obama campaign on Africa policy and laid out the framework for Obama's policy toward Africa in this September article.
Here's the executive summary:
"Barack Obama will pursue three fundamental objectives on the continent.
- One is to accelerate Africa's integration into the global economy.
- A second is to enhance the peace and security of African states.
- And a third is to strengthen relationships with those governments, institutions and civil society organizations committed to deepening democracy, accountability and reducing poverty in Africa."
If the conventional wisdom holds true, then we will certainly hear a lot more from Dr Schneidman in the coming years. Watch this space!
Posted by Dade at 04:08
Thursday, 15 January 2009
A day after Hillary Clinton pledged to implement "smart power" diplomacy at her confirmation hearing, her husband and the former US President, Bill Clinton was in Abuja the Nigerian capital on what would be his third visit to Nigeria this decade and the 2nd since he left office.
This visit was his first foreign trip as the spouse of America's new top diplomat, and as such his words were being watched closely. He was in town to deliver the keynote speech at the Thisday Awards and he also paid a visit to President Yar A'dua.
While the media spotlight was on Clinton, the real action was elsewhere. At a panel discussion chaired by former Nigerian Foreign Minister, Bolaji Akinyemi in Abuja yesterday, political heavyweights from the outgoing Republican and incoming Democratic parties made the case for the Obama administration's Africa policy.
The Associated Press reports that panel member and outgoing Democratic party chair, Howard Dean said
"He will see an increased emphasis on Africa, not just because Barack Obama is an African American but because he hired some people in key positions who know and have worked on African issues."
Dean may be referring to people such as Susan Rice and Samantha Power, who are well known for their Africa expertise.
But this view was countered by another panelist, Karl Rove, a key player in the outgoing Bush administration once described by the Washington Post as "President Bush's eyes and ears." He was reported as saying "Africa was not at the center of American political dialogue this year."
He went on to say "Sure, Barack Obama talked about the genocide in Darfur but gave no indication of what he will do differently than the current administration. He, like the current administration, decried Mugabe, but he did not talk specifically what he will do differently," Rove said. "He talked about Somalia and the desire to have civil government, but again did not talk specifically about what he will do differently than the current administration."
So there you have what the old guard think. Old guard in that none of these panelists are seasoned Africa hands and more importantly, none will play any significant role in crafting or implementing Obama's policy towards Africa.
A better bet on defining what the future will look like would have been any of the 2 afore mentioned ladies who will play key roles in this area. An even better choice for the organizers whould have been Witney Schneidman, who is being touted as the man to suceed Jendayi Frazer as Assistant Secretary of State for African Affairs.
He advised the Obama campaign on Africa policy and laid out the framework for Obama's policy toward Africa in this September article.
Here's the executive summary:
"Barack Obama will pursue three fundamental objectives on the continent.
- One is to accelerate Africa's integration into the global economy.
- A second is to enhance the peace and security of African states.
- And a third is to strengthen relationships with those governments, institutions and civil society organizations committed to deepening democracy, accountability and reducing poverty in Africa."
If the conventional wisdom holds true, then we will certainly hear a lot more from Dr Schneidman in the coming years. Watch this space!
Posted by Dade at 04:08
lundi 26 janvier 2009
Mbandaka : destitué par l'Assemblée provinciale, José Makila annonce un recours à la cour suprême
Une motion de défiance a été votée samedi contre le gouverneur de province José Makila Sumanda à l’Assemblée Provinciale. Dans une interview exclusive accordée dimanche à radiookapi.net, José Makila déclare avoir pris acte de la décision de l’Assemblée Provinciale. Il compte cependant se référer à la Cour Suprême de Justice. En attendant, il se considère encore comme gouverneur de la province de l’Equateur, note radiookapi.net
José Makila José Makila, gouverneur de l'Equateur
José Makila explique : « Je tiens d’abord à souligner que je suis gouverneur élu de la province de l’Equateur, jusqu’à preuve du contraire. Il y a eu une motion de défiance en mon endroit par l’assemblée provinciale de l’Equateur, que je respecte. C’est la première institution provinciale. Mais je tiens à vous dire que la RDC est un état de droit et que je ne compte pas me limiter au niveau de l’Assemblée provinciale, pendant que la constitution et les lois de la République nous donne les possibilités de faire le recours, si jamais il y a eu des irrégularités. Je ne dis pas qu’il y a des irrégularités parce que je ne dis pas le droit ici. Mais, je vais me référer à la constitution et aux lois de la RDC pour qu’enfin la justice soit faite, pour que la cour suprême puisse dire le droit. »
Pour rappel, l’Assemblée provinciale a voté samedi, par 63 voix contre 35, la motion de défiance déposée contre le gouverneur José Makila par le président du groupe parlementaire CDR. Dans cette motion, on lui reproche d’avoir détourné 2,7 milliards de Francs congolais (plus de 3,8 millions de USD), somme allouée par le gouvernement central aux entités territoriales décentralisées de la province de l’Equateur.
(Okapi )
José Makila José Makila, gouverneur de l'Equateur
José Makila explique : « Je tiens d’abord à souligner que je suis gouverneur élu de la province de l’Equateur, jusqu’à preuve du contraire. Il y a eu une motion de défiance en mon endroit par l’assemblée provinciale de l’Equateur, que je respecte. C’est la première institution provinciale. Mais je tiens à vous dire que la RDC est un état de droit et que je ne compte pas me limiter au niveau de l’Assemblée provinciale, pendant que la constitution et les lois de la République nous donne les possibilités de faire le recours, si jamais il y a eu des irrégularités. Je ne dis pas qu’il y a des irrégularités parce que je ne dis pas le droit ici. Mais, je vais me référer à la constitution et aux lois de la RDC pour qu’enfin la justice soit faite, pour que la cour suprême puisse dire le droit. »
Pour rappel, l’Assemblée provinciale a voté samedi, par 63 voix contre 35, la motion de défiance déposée contre le gouverneur José Makila par le président du groupe parlementaire CDR. Dans cette motion, on lui reproche d’avoir détourné 2,7 milliards de Francs congolais (plus de 3,8 millions de USD), somme allouée par le gouvernement central aux entités territoriales décentralisées de la province de l’Equateur.
(Okapi )
mardi 13 janvier 2009
USA: Le Sénat va procéder à l'audition des ministres nommés par M. Obama
*AFI501 01/09/2009
Le Sénat va procéder à l'audition des ministres nommés par M. Obama
(Leur nomination doit être approuvée pour qu'ils puissent exercer leurs fonctions.) (691)
Par Michelle Austein Brooks
Rédactrice
Washington - Bien que M. Barack Obama ne doive assumer ses fonctions de président des États-Unis que le 20 janvier, une commission sénatoriale a tenu, le 8 janvier, la première des nombreuses auditions qui seront consacrées à la nomination des ministres et d'autres hauts responsables du prochain gouvernement.
Tout comme pour les autres présidents, la nomination par M. Obama de ses ministres et d'autres hauts responsables doit être entérinée par le Sénat, conformément à la Constitution des États-Unis.
Cette nomination ne peut pas être officielle avant son entrée en fonction, mais le futur président a déjà fait connaître ses choix qui comprennent deux républicains, cinq femmes, deux Hispaniques, trois Afro-Américains, deux Asio-Américains et un Arabo-Américain.
Avant l'entrée en fonction du nouveau président, les commissions sénatoriales peuvent tenir des auditions pour poser des questions aux personnes nommées par M. Obama et faire des recommandations aux autres sénateurs pour leur vote en séance plénière. Toutefois, le Sénat ne peut pas entériner la nomination d'un haut responsable tant que M. Obama n'aura pas prêté serment et qu'il n'aura pas soumis officiellement au Sénat un document relatif à ces nominations.
Selon l'article II de la Constitution des États-Unis, le président « proposera au Sénat et, sur l'avis et le consentement de ce dernier, nommera les ambassadeurs, les autres ministres publics et les consuls, les juges à la Cour suprême, et tous les autres fonctionnaires des États-Unis dont la nomination n'est pas prévue par la présente Constitution ».
En général, le Sénat donne son consentement à la nomination de quelque 2.000 hauts responsables. Il entérine environ 99 % des nominations qui lui sont soumises. La plupart du temps, son consentement est rapide et ne donne pas lieu à controverse. Toutefois, pour des postes de grande responsabilité, telles que ceux de ministre ou de juge à la Cour suprême, il arrive que, si la nomination d'une personne donnée est controversée, il faille des semaines, voire des mois, avant qu'il donne son consentement.
Pour les postes de ministre et de juge à la Cour suprême, ce sont des commissions sénatoriales qui posent des questions aux candidats et qui examinent leurs antécédents. Par exemple, c'est la commission de l'agriculture, de l'alimentation et des forêts qui sera chargée d'auditionner celui que M. Obama a choisi pour exercer les fonctions de ministre de l'agriculture, à savoir M. Tom Vilsack (ancien gouverneur de l'État agricole de l'Iowa).
Les membres de la commission compétente peuvent voter soit en faveur de la nomination soit contre soit encore n'émettre aucune recommandation. Le Sénat ne peut pas considérer une nomination en séance plénière si la commission compétente ne lui a pas soumis son rapport. Lorsqu'il a reçu ce rapport, il peut procéder à un débat. À l'issue de ce débat, les sénateurs peuvent voter en faveur de la nomination, la rejeter ou ne rien faire. Il suffit d'une majorité simple pour que la nomination soit entérinée.
Le 8 janvier, M. Tom Daschle, que M. Obama a choisi pour occuper les fonctions de ministre de la santé et des services sociaux, a paru devant la commission sénatoriale de la santé, de l'éducation, du travail et des pensions. Ancien sénateur du Dakota du Sud, il est bien au courant des modalités d'une audition devant une commission.
« Le ministre de la santé et des services sociaux, a-t-il dit, touche la vie de tous les Américains d'une manière fondamentale. Il est appelé à protéger nos concitoyens et à leur offrir une aide pour exécuter les tâches essentielles à leur bien-être. »
M. Daschle a indiqué qu'il comptait faire tout son possible en vue de diminuer le nombre des Américains qui n'avaient pas d'assurance maladie, d'accroître les soins préventifs et de renforcer les pouvoirs de l'Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques. On s'attend à ce que le Sénat entérine sa nomination rapidement.
Plus d'une dizaine d'auditions, notamment celle de Mme Hillary Clinton pour le poste de secrétaire d'État (le 13 janvier) et de M. Timothy Geithner pour le poste de ministre des finances (le 15 janvier) devraient avoir lieu avant l'entrée en fonction du président Obama.
(Les articles du «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)
NNNN
Le Sénat va procéder à l'audition des ministres nommés par M. Obama
(Leur nomination doit être approuvée pour qu'ils puissent exercer leurs fonctions.) (691)
Par Michelle Austein Brooks
Rédactrice
Washington - Bien que M. Barack Obama ne doive assumer ses fonctions de président des États-Unis que le 20 janvier, une commission sénatoriale a tenu, le 8 janvier, la première des nombreuses auditions qui seront consacrées à la nomination des ministres et d'autres hauts responsables du prochain gouvernement.
Tout comme pour les autres présidents, la nomination par M. Obama de ses ministres et d'autres hauts responsables doit être entérinée par le Sénat, conformément à la Constitution des États-Unis.
Cette nomination ne peut pas être officielle avant son entrée en fonction, mais le futur président a déjà fait connaître ses choix qui comprennent deux républicains, cinq femmes, deux Hispaniques, trois Afro-Américains, deux Asio-Américains et un Arabo-Américain.
Avant l'entrée en fonction du nouveau président, les commissions sénatoriales peuvent tenir des auditions pour poser des questions aux personnes nommées par M. Obama et faire des recommandations aux autres sénateurs pour leur vote en séance plénière. Toutefois, le Sénat ne peut pas entériner la nomination d'un haut responsable tant que M. Obama n'aura pas prêté serment et qu'il n'aura pas soumis officiellement au Sénat un document relatif à ces nominations.
Selon l'article II de la Constitution des États-Unis, le président « proposera au Sénat et, sur l'avis et le consentement de ce dernier, nommera les ambassadeurs, les autres ministres publics et les consuls, les juges à la Cour suprême, et tous les autres fonctionnaires des États-Unis dont la nomination n'est pas prévue par la présente Constitution ».
En général, le Sénat donne son consentement à la nomination de quelque 2.000 hauts responsables. Il entérine environ 99 % des nominations qui lui sont soumises. La plupart du temps, son consentement est rapide et ne donne pas lieu à controverse. Toutefois, pour des postes de grande responsabilité, telles que ceux de ministre ou de juge à la Cour suprême, il arrive que, si la nomination d'une personne donnée est controversée, il faille des semaines, voire des mois, avant qu'il donne son consentement.
Pour les postes de ministre et de juge à la Cour suprême, ce sont des commissions sénatoriales qui posent des questions aux candidats et qui examinent leurs antécédents. Par exemple, c'est la commission de l'agriculture, de l'alimentation et des forêts qui sera chargée d'auditionner celui que M. Obama a choisi pour exercer les fonctions de ministre de l'agriculture, à savoir M. Tom Vilsack (ancien gouverneur de l'État agricole de l'Iowa).
Les membres de la commission compétente peuvent voter soit en faveur de la nomination soit contre soit encore n'émettre aucune recommandation. Le Sénat ne peut pas considérer une nomination en séance plénière si la commission compétente ne lui a pas soumis son rapport. Lorsqu'il a reçu ce rapport, il peut procéder à un débat. À l'issue de ce débat, les sénateurs peuvent voter en faveur de la nomination, la rejeter ou ne rien faire. Il suffit d'une majorité simple pour que la nomination soit entérinée.
Le 8 janvier, M. Tom Daschle, que M. Obama a choisi pour occuper les fonctions de ministre de la santé et des services sociaux, a paru devant la commission sénatoriale de la santé, de l'éducation, du travail et des pensions. Ancien sénateur du Dakota du Sud, il est bien au courant des modalités d'une audition devant une commission.
« Le ministre de la santé et des services sociaux, a-t-il dit, touche la vie de tous les Américains d'une manière fondamentale. Il est appelé à protéger nos concitoyens et à leur offrir une aide pour exécuter les tâches essentielles à leur bien-être. »
M. Daschle a indiqué qu'il comptait faire tout son possible en vue de diminuer le nombre des Américains qui n'avaient pas d'assurance maladie, d'accroître les soins préventifs et de renforcer les pouvoirs de l'Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques. On s'attend à ce que le Sénat entérine sa nomination rapidement.
Plus d'une dizaine d'auditions, notamment celle de Mme Hillary Clinton pour le poste de secrétaire d'État (le 13 janvier) et de M. Timothy Geithner pour le poste de ministre des finances (le 15 janvier) devraient avoir lieu avant l'entrée en fonction du président Obama.
(Les articles du «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)
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jeudi 8 janvier 2009
Les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU relatives au commerce des ressources naturelles dans l’est du Congo constituent un pas en avant majeur
Global Witness Press Release – 07/01/2009
Global Witness se félicite de l’adoption récente par le Conseil de Sécurité de l’ONU de deux résolutions comprenant des mesures visant à mettre un terme au commerce illicite de ressources naturelles qui alimente le conflit armé dans l’est de la RDC.
Des enquêtes récentes ont permis à Global Witness de mettre en évidence des éléments démontrant que toutes les principales parties au conflit qui sévit dans l’est de la RDC (aussi bien des groupes armés que l’armée congolaise) se financent au moyen de l’exploitation et du commerce des richesses minérales de l’est de la RDC. Parmi ces minerais figurent la cassitérite (minerai d’étain), l’or, le coltan (un composant essentiel des téléphones mobiles) et la wolframite (dont est dérivé le tungstène). Les parties belligérantes ont toutes commis d’épouvantables atteintes aux droits de l’homme à l’encontre de la population civile de la région.
Le 22 décembre, le Conseil de Sécurité de l’ONU (CS) a adopté la résolution 1856 qui proroge et élargit le mandat de la MONUC (Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo). Pour la première fois depuis ses neuf années d’existence, la MONUC est désormais chargée d’« utiliser ses moyens de surveillance et d’inspection pour empêcher les groupes armés illégaux de bénéficier d’un appui provenant du trafic des ressources naturelles ». Cette mesure devrait permettre à la MONUC de s’atteler à la réduction des sorties illicites de minerais de forte valeur qui aident les groupes armés à poursuivre leur activité.
La résolution 1856 engage également tous les États, en particulier ceux de la région, à prendre les mesures voulues pour mettre fin au commerce illicite de ressources naturelles.
Dans une seconde résolution (1857) adoptée le même jour, le Conseil de Sécurité de l’ONU élargit son arsenal actuel de sanctions ciblées pour qu’elles incluent également « les personnes ou entités appuyant les groupes armés illégaux… au moyen du commerce illicite de ressources naturelles ». Il encourage les États membres à s’assurer que les entreprises qui manipulent des minerais congolais font preuve d’une diligence raisonnable à l’égard de leurs fournisseurs.
« Jusqu’à ce jour, la communauté internationale n’est pas parvenue à traiter les moteurs économiques du conflit en RDC ; ces résolutions représentent par conséquent un pas en avant majeur », a affirmé Patrick Alley, le directeur de Global Witness. « Au cours des prochaines semaines, le défi pour la MONUC et les États membres de l’ONU sera de montrer qu’ils les mettent bel et bien en œuvre. »
Au titre de la résolution 1857, les États membres ont 45 jours pour rendre compte au Conseil de Sécurité de l’ONU des dispositions qu’ils auront prises pour mettre en œuvre les mesures soulignées, y compris des sanctions appliquées aux personnes ou entités impliquées dans le commerce illicite de ressources naturelles.
La résolution constitue un avertissement adressé non seulement aux gouvernements, mais également au secteur privé.
« Les entreprises et les individus qui font le commerce des ressources naturelles d’une manière qui profite aux groupes armés pourraient désormais se voir imposer un gel de leurs actifs et une interdiction de déplacements », a commenté Patrick Alley. « Les entreprises qui manipulent des minerais et des métaux en provenance de la région des Grands Lacs se doivent de divulguer publiquement tous les détails de leurs chaînes d’approvisionnement afin de démontrer qu’ils n’alimentent pas le conflit au Congo. »
Notes à l’attention des équipes de rédaction :
Les textes des résolutions 1856 et 1857 du Conseil de Sécurité de l’ONU peuvent être téléchargés à l’adresse : http://www.un.org/french/docs/sc/2008/cs2008.htm.
Pour tout renseignement complémentaire sur les conclusions de Global Witness en ce qui concerne la participation de groupes armés et de l’armée congolaise au commerce de minerais dans l’est de la RDC, consulter « Le contrôle des mines exercé par les parties belligérantes menace les efforts de paix dans l’est du Congo » (10 septembre 2008), disponible à l’adresse http://www.globalwitness.org/media_library_detail.php/663/fr/le_controle.
Pour connaître les recommandations émises par Global Witness en matière de diligence raisonnable, consulter « Recommandations en matière de diligence raisonnable à l’intention des acheteurs et entreprises faisant le commerce de minerais en provenance de l’est de la RDC et de leurs gouvernements » (novembre 2008), disponible à l’adresse http://www.globalwitness.org/media_library_detail.php/681/fr/recommandations.
Pour tout complément d’information sur les travaux menés par Global Witness dans l’est de la RDC, consulter : http://www.globalwitness.org/pages/fr/drc_conflict.html
Global Witness se félicite de l’adoption récente par le Conseil de Sécurité de l’ONU de deux résolutions comprenant des mesures visant à mettre un terme au commerce illicite de ressources naturelles qui alimente le conflit armé dans l’est de la RDC.
Des enquêtes récentes ont permis à Global Witness de mettre en évidence des éléments démontrant que toutes les principales parties au conflit qui sévit dans l’est de la RDC (aussi bien des groupes armés que l’armée congolaise) se financent au moyen de l’exploitation et du commerce des richesses minérales de l’est de la RDC. Parmi ces minerais figurent la cassitérite (minerai d’étain), l’or, le coltan (un composant essentiel des téléphones mobiles) et la wolframite (dont est dérivé le tungstène). Les parties belligérantes ont toutes commis d’épouvantables atteintes aux droits de l’homme à l’encontre de la population civile de la région.
Le 22 décembre, le Conseil de Sécurité de l’ONU (CS) a adopté la résolution 1856 qui proroge et élargit le mandat de la MONUC (Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo). Pour la première fois depuis ses neuf années d’existence, la MONUC est désormais chargée d’« utiliser ses moyens de surveillance et d’inspection pour empêcher les groupes armés illégaux de bénéficier d’un appui provenant du trafic des ressources naturelles ». Cette mesure devrait permettre à la MONUC de s’atteler à la réduction des sorties illicites de minerais de forte valeur qui aident les groupes armés à poursuivre leur activité.
La résolution 1856 engage également tous les États, en particulier ceux de la région, à prendre les mesures voulues pour mettre fin au commerce illicite de ressources naturelles.
Dans une seconde résolution (1857) adoptée le même jour, le Conseil de Sécurité de l’ONU élargit son arsenal actuel de sanctions ciblées pour qu’elles incluent également « les personnes ou entités appuyant les groupes armés illégaux… au moyen du commerce illicite de ressources naturelles ». Il encourage les États membres à s’assurer que les entreprises qui manipulent des minerais congolais font preuve d’une diligence raisonnable à l’égard de leurs fournisseurs.
« Jusqu’à ce jour, la communauté internationale n’est pas parvenue à traiter les moteurs économiques du conflit en RDC ; ces résolutions représentent par conséquent un pas en avant majeur », a affirmé Patrick Alley, le directeur de Global Witness. « Au cours des prochaines semaines, le défi pour la MONUC et les États membres de l’ONU sera de montrer qu’ils les mettent bel et bien en œuvre. »
Au titre de la résolution 1857, les États membres ont 45 jours pour rendre compte au Conseil de Sécurité de l’ONU des dispositions qu’ils auront prises pour mettre en œuvre les mesures soulignées, y compris des sanctions appliquées aux personnes ou entités impliquées dans le commerce illicite de ressources naturelles.
La résolution constitue un avertissement adressé non seulement aux gouvernements, mais également au secteur privé.
« Les entreprises et les individus qui font le commerce des ressources naturelles d’une manière qui profite aux groupes armés pourraient désormais se voir imposer un gel de leurs actifs et une interdiction de déplacements », a commenté Patrick Alley. « Les entreprises qui manipulent des minerais et des métaux en provenance de la région des Grands Lacs se doivent de divulguer publiquement tous les détails de leurs chaînes d’approvisionnement afin de démontrer qu’ils n’alimentent pas le conflit au Congo. »
Notes à l’attention des équipes de rédaction :
Les textes des résolutions 1856 et 1857 du Conseil de Sécurité de l’ONU peuvent être téléchargés à l’adresse : http://www.un.org/french/docs/sc/2008/cs2008.htm.
Pour tout renseignement complémentaire sur les conclusions de Global Witness en ce qui concerne la participation de groupes armés et de l’armée congolaise au commerce de minerais dans l’est de la RDC, consulter « Le contrôle des mines exercé par les parties belligérantes menace les efforts de paix dans l’est du Congo » (10 septembre 2008), disponible à l’adresse http://www.globalwitness.org/media_library_detail.php/663/fr/le_controle.
Pour connaître les recommandations émises par Global Witness en matière de diligence raisonnable, consulter « Recommandations en matière de diligence raisonnable à l’intention des acheteurs et entreprises faisant le commerce de minerais en provenance de l’est de la RDC et de leurs gouvernements » (novembre 2008), disponible à l’adresse http://www.globalwitness.org/media_library_detail.php/681/fr/recommandations.
Pour tout complément d’information sur les travaux menés par Global Witness dans l’est de la RDC, consulter : http://www.globalwitness.org/pages/fr/drc_conflict.html
Mahagi : les fonctionnaires protestent contre la retenue irrégulière de 1000 fc sur leur salaire
Les fonctionnaires et agents de l'Etat ont dénoncé cette situation, le mercredi, auprès d’une délégation de l’Union nationale des travailleurs du Congo, UNTC, en mission officielle dans leur territoire. Ces retenues serviront à couvrir les frais de transport des agents payeurs, en provenance de Bunia, d'après l’administrateur du territoire de Mahagi. Pour sa part, le président du comité syndical de l’Ituri qualifie cet acte de détournement d’une partie des salaires des fonctionnaires. Allégations que rejette l’administrateur du territoire, rapporte radiookapi.net
Plus de six cents agents de Mahagi sont victimes de cette retenue d’une partie de leur salaire du mois de décembre. Selon le vice-président du syndicat des fonctionnaires de Mahagi, cette retenue, qui s’élevait à 400 FC, a été revue unilatéralement à 1000 FC par l’administrateur du territoire de Mahagi. Utshupi Atwochon déclare : « On double même pas la retenue. On dépasse même le double sans consentement de l’ayant droit. On trouve que c’est une exagération. »
Saisi de cette situation, le président du comité de l’Union nationale des travailleurs de l’Ituri qualifie cette retenue de détournement d’une partie du salaire de ces agents. Contacté, l’administrateur du territoire de Mahaga rejette les allégations selon lesquelles il aurait majoré ces retenues, initiées par ses prédécesseurs sur ordre de l’autorité du district. : « Je venais d’arriver, c’était leur organisation. Il y a le PDDA qui a demandé qu’on supporte le transport plus l’équipe qui venait ici pour le travail. En accord avec eux (les fonctionnaires : ndlr), on leur à demandé, ils ont dit Ok. », explique Stanislas Bushabu. De son côté, le commissaire du district adjoint en charge de l’économie et finances affirme ne pas être au courant de cette situation.
(okapi)
Plus de six cents agents de Mahagi sont victimes de cette retenue d’une partie de leur salaire du mois de décembre. Selon le vice-président du syndicat des fonctionnaires de Mahagi, cette retenue, qui s’élevait à 400 FC, a été revue unilatéralement à 1000 FC par l’administrateur du territoire de Mahagi. Utshupi Atwochon déclare : « On double même pas la retenue. On dépasse même le double sans consentement de l’ayant droit. On trouve que c’est une exagération. »
Saisi de cette situation, le président du comité de l’Union nationale des travailleurs de l’Ituri qualifie cette retenue de détournement d’une partie du salaire de ces agents. Contacté, l’administrateur du territoire de Mahaga rejette les allégations selon lesquelles il aurait majoré ces retenues, initiées par ses prédécesseurs sur ordre de l’autorité du district. : « Je venais d’arriver, c’était leur organisation. Il y a le PDDA qui a demandé qu’on supporte le transport plus l’équipe qui venait ici pour le travail. En accord avec eux (les fonctionnaires : ndlr), on leur à demandé, ils ont dit Ok. », explique Stanislas Bushabu. De son côté, le commissaire du district adjoint en charge de l’économie et finances affirme ne pas être au courant de cette situation.
(okapi)
Bunia : les abonnés de Tigo se plaignent du non fonctionnement du réseau
Trois mois après le lancement du réseau, les usagers du réseau de téléphonie cellulaire Tigo ne bénéficient toujours pas de ses services à Bunia. Certains revendeurs de ses produits déplorent le manque à gagner dans leurs activités. Ils exigent une compensation des fonds qu’ils ont investi dans l’achat des crédits prépayés et cartes Sim. Selon le directeur technique de Tigo à l’Est de la RDC, cette situation est due aux dommages subis par leurs antennes de la part des hommes armés, notamment dans la localité de Kombokabo, rapporte radiookapi.net
La plupart de personnes qui ont acheté les cartes Sim de Tigo lors du lancement de ce réseau, il y a environ trois mois, craignent que ces cartes ne deviennent invalides. Certains revendeurs affirment qu’ils n’arrivent pas à écouler les produits Tigo (cartes Sim et cartes prépayées). D’autres disent avoir effectué des dépenses pour la fabrication des kiosques de vente des unités. Cependant, les revendeurs déplorent le gèle de leur fonds. « Je suis vraiment déçu », se plaint le premier revendeur. « On a lancé le réseau Tigo pendant un seul jour, et depuis lors, il n’y a pas de signal à Bunia. J’ai beaucoup de cartes qui traînent ici et cela bloque mes comptes », regrette-i-il. « C’est depuis un mois que mes activités sont bloquées aussi, alors que pendant ce temps je pouvais réaliser certains bénéfices », enchaîne un deuxième revendeur.
Contacté, le directeur technique de Tigo à l’Est de la République démocratique du Congo, Didier Mbala a indiqué que leurs antennes ont été détruites par les hommes armés à Kombokabo, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Bunia. Cependant, une équipe des techniciens est déjà dépêchée sur le site pour relancer le réseau, a-t-il ajouté. Concernant les revendications et inquiétudes des abonnés et revendeurs, Didier Mbala a affirmé que des solutions seront envisagées pour les satisfaire. Il a promis que d’ici, à la fin de cette semaine, le réseau sera rétabli.
(okapi)
La plupart de personnes qui ont acheté les cartes Sim de Tigo lors du lancement de ce réseau, il y a environ trois mois, craignent que ces cartes ne deviennent invalides. Certains revendeurs affirment qu’ils n’arrivent pas à écouler les produits Tigo (cartes Sim et cartes prépayées). D’autres disent avoir effectué des dépenses pour la fabrication des kiosques de vente des unités. Cependant, les revendeurs déplorent le gèle de leur fonds. « Je suis vraiment déçu », se plaint le premier revendeur. « On a lancé le réseau Tigo pendant un seul jour, et depuis lors, il n’y a pas de signal à Bunia. J’ai beaucoup de cartes qui traînent ici et cela bloque mes comptes », regrette-i-il. « C’est depuis un mois que mes activités sont bloquées aussi, alors que pendant ce temps je pouvais réaliser certains bénéfices », enchaîne un deuxième revendeur.
Contacté, le directeur technique de Tigo à l’Est de la République démocratique du Congo, Didier Mbala a indiqué que leurs antennes ont été détruites par les hommes armés à Kombokabo, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Bunia. Cependant, une équipe des techniciens est déjà dépêchée sur le site pour relancer le réseau, a-t-il ajouté. Concernant les revendications et inquiétudes des abonnés et revendeurs, Didier Mbala a affirmé que des solutions seront envisagées pour les satisfaire. Il a promis que d’ici, à la fin de cette semaine, le réseau sera rétabli.
(okapi)
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