La société minière Mwana Africa, seule entreprise minière véritablement africaine cotée à la prestigieuse place boursière de Londres, a annoncé début février les conclusions à 41% des études d’exploration entreprises dans sa concession minière de Zani-Kodo dans la région de l'Ituri dans le Nord-est de la RDC.
Mwana Africa, l’un des majors dans l’industrie minière mondiale, est une initiative d’un Congolais de la RDC, Kalaa Mpinga, fils de l'ancien Premier ministre Mpinga Kasenda. Ce natif du Kasaï, comme le présente le magazine Jeune Afrique, est l'un des rares patrons miniers africains. Sa compagnie, Mwana Africa, a donc annoncé avoir bouclé avec succès ses explorations aurifères en Ituri, avec des réserves prouvées de deux (2) millions d'onces d'or d’une teneur de 0,5g/t.
Cette découverte devait permettre à Mwana Africa de prendre un nouvel envol. Après de premières années difficiles pour lancer ou relancer des exploitations, Mwana Africa, dont la capitalisation à Londres est de 90 millions d'euros, est donc sur la bonne voie. La mine de Freda Rebecca (1.500 salariés), proche de Harare, a fortement augmenté sa production. Son chiffre d'affaires est passé de 7 millions d'euros en 2010 à 27,9 millions l'année dernière.
Mais c'est surtout le gisement d'or de Zani-Kodo, en Ituri, qui suscite l'attention de Kalaa Mpinga. «Début février, nous avons annoncé 2 millions d'onces d'or de réserves prouvées, ce qui en fait une mine majeure. Cette belle découverte récompense trois années d'exploration et 22 millions de dollars investis. À présent, nous avons de solides arguments pour lever des fonds et démarrer l'exploitation du gisement d'ici trois à quatre ans», indique-t-il, estimant ses besoins à plus de 50 millions USD pour la nouvelle phase d’exploitation de la mise de Zani-Kodo.
Kalaa Mpinga évolue depuis trente ans dans le secteur minier. Formé à l'université McGill de Montréal, il fut nommé à 36 ans plus jeune administrateur d'Anglo American, chargé des activités africaines. Jeune Afrique le présente comme l'un des rares Africains à avoir créé sa compagnie - Mwana Africa - dans un secteur dominé par les Anglo-saxons. «Avec mon expérience et mon carnet d'adresses chez Anglo American, j'ai eu l'opportunité de voler de mes propres ailes, malheureusement des parcours comme le mien ne sont pas légion», regrette le patron, qui a monté sa société en 2003 en rachetant à son ex-employeur, avec des partenaires zimbabwéens, angolais et zambiens, une mine de nickel au Zimbabwe (Bindura).
Levant des fonds en Afrique australe et à Londres, il a continué ses acquisitions dans son pays natal, la RDC, avec l'achat de permis dans l'or et le diamant au Katanga et en Ituri, dans l'Est du pays, mais aussi au Zimbabwe et en Afrique du Sud.
F.K./Le Potentiel/Jeune Afrique
Mwana says DRC exploration delivering good results so far
Pan-African exploration and mining company Mwana Africa has completed 4 750 m of a 7 000-m diamond core drilling programme at its Zani-Kodo mining exploration project in the Democratic Republic of Congo (DRC), which has delivered good results thus far.
The Zani-Kodo site, in the Ituri region of Orientale province, is part of a 3 239-square-kilometre area explored by a joint venture between Mwana Africa, which has 80% stake in the exploration rights, and Office des Mines d'Or de Kilomoto.
'We are focusing our drilling in this area because there was an old Belgian mine there, and it seems to have high potential for deposits of good quality. We know there is an orebody, but it has been mined and depleted to some extent,' says Mwana Africa vice-president for exploration Charl du Plessis.
The Zani-Kodo operation, which was abandoned in 1964 owing to a civil war in the former Belgian colony, reached total production of 572 000 t. At the time of abandonment, the sulphide reserve was reported to be 352 000 t at 8,15 g/t.
Du Plessis says, 'We started the exploration at Zani-Kodo in June 2006 by mobilising one drill rig in the area.' The drilling exploration of Zani-Kodo is located over a strike length of 700 m, and the company has received assays for 16 out of 34 holes to date.
Exploration of the area has found that the Greenstone Belt of Kibalian age (three-billion years), comprising some of the oldest rocks on the planet has high gold potential.
'The portions of the belt we are exploring are the same age as the Moto deposit to the north and the Geita deposit, in Tanzania. Both of these deposits contain about 20-million-ounce resources,' adds Du Plessis.
He says that exploration at Zani-Kodo will continue, as other explorers have found huge deposits elsewhere on similar Central African Greenstone Belts. 'We are exploring Zani-Kodo because there are other large deposits hosted in the same Greenstone Belt. We hope to find similar-sized gold deposits, but this still needs to be established,' adds Du Plessis.
Mwana Africa is focusing its drilling on a mineralised shear that occurs along the contact between a footwall sandstone and graphitic schist-banded iron formation sequence.
The company says that the drilling aims to define an openpittable resource.
Du Plessis says that Mwana Africa has completed an airborne magnetic and radiometric survey of the area, which measures the magnetism of the rocks and retrieves information on whether radioactive minerals are present in the area.
Drilling is expected to continue for the next year and a half, and, if justified, an infill drilling programme will be conducted to define a potential resource.
Mwana Africa, l’un des majors dans l’industrie minière mondiale, est une initiative d’un Congolais de la RDC, Kalaa Mpinga, fils de l'ancien Premier ministre Mpinga Kasenda. Ce natif du Kasaï, comme le présente le magazine Jeune Afrique, est l'un des rares patrons miniers africains. Sa compagnie, Mwana Africa, a donc annoncé avoir bouclé avec succès ses explorations aurifères en Ituri, avec des réserves prouvées de deux (2) millions d'onces d'or d’une teneur de 0,5g/t.
Cette découverte devait permettre à Mwana Africa de prendre un nouvel envol. Après de premières années difficiles pour lancer ou relancer des exploitations, Mwana Africa, dont la capitalisation à Londres est de 90 millions d'euros, est donc sur la bonne voie. La mine de Freda Rebecca (1.500 salariés), proche de Harare, a fortement augmenté sa production. Son chiffre d'affaires est passé de 7 millions d'euros en 2010 à 27,9 millions l'année dernière.
Mais c'est surtout le gisement d'or de Zani-Kodo, en Ituri, qui suscite l'attention de Kalaa Mpinga. «Début février, nous avons annoncé 2 millions d'onces d'or de réserves prouvées, ce qui en fait une mine majeure. Cette belle découverte récompense trois années d'exploration et 22 millions de dollars investis. À présent, nous avons de solides arguments pour lever des fonds et démarrer l'exploitation du gisement d'ici trois à quatre ans», indique-t-il, estimant ses besoins à plus de 50 millions USD pour la nouvelle phase d’exploitation de la mise de Zani-Kodo.
Kalaa Mpinga évolue depuis trente ans dans le secteur minier. Formé à l'université McGill de Montréal, il fut nommé à 36 ans plus jeune administrateur d'Anglo American, chargé des activités africaines. Jeune Afrique le présente comme l'un des rares Africains à avoir créé sa compagnie - Mwana Africa - dans un secteur dominé par les Anglo-saxons. «Avec mon expérience et mon carnet d'adresses chez Anglo American, j'ai eu l'opportunité de voler de mes propres ailes, malheureusement des parcours comme le mien ne sont pas légion», regrette le patron, qui a monté sa société en 2003 en rachetant à son ex-employeur, avec des partenaires zimbabwéens, angolais et zambiens, une mine de nickel au Zimbabwe (Bindura).
Levant des fonds en Afrique australe et à Londres, il a continué ses acquisitions dans son pays natal, la RDC, avec l'achat de permis dans l'or et le diamant au Katanga et en Ituri, dans l'Est du pays, mais aussi au Zimbabwe et en Afrique du Sud.
F.K./Le Potentiel/Jeune Afrique
Mwana says DRC exploration delivering good results so far
The Zani-Kodo site, in the Ituri region of Orientale province, is part of a 3 239-square-kilometre area explored by a joint venture between Mwana Africa, which has 80% stake in the exploration rights, and Office des Mines d'Or de Kilomoto.
'We are focusing our drilling in this area because there was an old Belgian mine there, and it seems to have high potential for deposits of good quality. We know there is an orebody, but it has been mined and depleted to some extent,' says Mwana Africa vice-president for exploration Charl du Plessis.
The Zani-Kodo operation, which was abandoned in 1964 owing to a civil war in the former Belgian colony, reached total production of 572 000 t. At the time of abandonment, the sulphide reserve was reported to be 352 000 t at 8,15 g/t.
Du Plessis says, 'We started the exploration at Zani-Kodo in June 2006 by mobilising one drill rig in the area.' The drilling exploration of Zani-Kodo is located over a strike length of 700 m, and the company has received assays for 16 out of 34 holes to date.
Exploration of the area has found that the Greenstone Belt of Kibalian age (three-billion years), comprising some of the oldest rocks on the planet has high gold potential.
'The portions of the belt we are exploring are the same age as the Moto deposit to the north and the Geita deposit, in Tanzania. Both of these deposits contain about 20-million-ounce resources,' adds Du Plessis.
He says that exploration at Zani-Kodo will continue, as other explorers have found huge deposits elsewhere on similar Central African Greenstone Belts. 'We are exploring Zani-Kodo because there are other large deposits hosted in the same Greenstone Belt. We hope to find similar-sized gold deposits, but this still needs to be established,' adds Du Plessis.
Mwana Africa is focusing its drilling on a mineralised shear that occurs along the contact between a footwall sandstone and graphitic schist-banded iron formation sequence.
The company says that the drilling aims to define an openpittable resource.
Du Plessis says that Mwana Africa has completed an airborne magnetic and radiometric survey of the area, which measures the magnetism of the rocks and retrieves information on whether radioactive minerals are present in the area.
Drilling is expected to continue for the next year and a half, and, if justified, an infill drilling programme will be conducted to define a potential resource.
By: Leandi Kolver
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