Les exploitants de Beni réunis au sein du « Groupe des exploitants et exportateurs des bois d’œuvres saluent la mesure, comme l’affirme son président Jules Kitahurika :
Nous avons dû saluer d’abord la décision de l’autorité. Cette décision peut nous permettre de gagner plus. Il y a parmi nous, des gens qui font le même travail que nous mais qui ne gagnent presque rien. Ca fait un manque à gagner.Cette réaction n’est pas totalement partagée par leurs collègues de l’Ituri. Ceux-ci contestent le fait que la mesure gouvernementale ait confondu les exploitants illicites avec ceux qui sont en règle vis-à-vis de l’Etat. Victor Ngona, président des exploitants de l’Ituri, s’exprime à ce sujet :
On a mis dans le même sac ceux qui sont en règle et les irréguliers. C’est préjudiciable pour tout homme d’affaires. Quel est le sort de ceux qui sont en ordre vis-à-vis de l’Etat ?Pour sa part, Samuel Lifendi, coordinateur provincial de l’Environnement, même ceux qui sont en règle doivent accepter la mesure :
Ceux qui avaient payé les taxes ne doivent plus faire le même travail parce qu’on reconnaît au gouvernement le pouvoir de suspendre. Même si on a payé, l’Etat reste l’Etat.Contacté, le ministre provincial de l’Environnement, Raymond Tiedia, n’a pas déterminé le délai pendant lequel même les exploitants forestiers en conformité avec l’Etat devront subir sa décision.
(Okapi)
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