Le coup de feu est venu du député Christophe Beyeye. « Je suis de la Majorité », a-t-il fait savoir avant de réclamer la déchéance du gouvernement et de son chef. Celui qui était ministre du Budget à l’époque de la commission des faits est « malheureusement » aujourd’hui Premier ministre, a-t-il stigmatisé.
En application de la « fin de la recréation » et de la « tolérance zéro », il a proposé que toutes les personnalités incriminées soient « déférées devant la justice » pour les crimes économiques commis et identifiés dans le rapport de la Commission économique et financière (ECOFIN) de l’Assemblée nationale relatif au contrôle de l’exécution de la loi des finances pour le premier semestre 2009.
Outre le trou de 60 milliards de francs congolais dans les dépenses ordonnancées au premier semestre 2009, l’ECOFIN a relevé des « violations flagrantes » des règles de passation des marchés publics, mettant en cause des membres du gouvernement ayant excellé dans des « passations de gré à gré ».
Comme pour enfoncer le clou, un autre député a refusé de voir le PPRD couvrir les auteurs des actes de mégestion ainsi décriés, en demandant à l’ECOFIN de désigner les ministres PPRD « impliqués » pour qu’ils soient mis à la disposition de la justice. « En médecine, un membre malade est amputé pour préserver le corps », a-t-il rappelé, pour illustrer un dicton Bayombe (dialecte du district du Bas-Fleuve), selon lequel un enfant coupable d’un délit est déféré devant les Cours et tribunaux...(Congotimes)
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