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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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lundi 16 novembre 2009

La RDC et l’Ouganda toujours en conflit de frontière notamment autour de la rivière Semiliki reliant les Lacs Albert et Edouard












Kinshasa et Kampala ont toutes les peines du monde à éteindre les conflits qui les opposent sur les délimitations de leur frontière commune, les divagations de la frontière naturelle de la rivière Semiliki en sont le cas typique
La Rdc et l’Ouganda ne cesseront pas de se tirailler. Après la guerre sanglante menée par l’Ouganda en Rdc, on s’attendait à ce que ce pays honore ses engagements en payant à la Rdc les dommages tels que fixés par la Cour internationale de la Justice à la suite du procès perdu par Kampala.Mais, voilà que chaque jour, l’Ouganda prend l’initiative d’une nouvelle querelle avec Kinshasa. La dernière en date, c’est celle au sujet de la frontière naturelle représentée par la rivière Semiliki qui relie les lacs Albert et Edouard pour les versants de Rwenzori. A la suite des attitudes de l’Ouganda d’avoir plus qu’il ne mérite en allant au-delà de la frontière, il nous revient que les experts de deux pays travailleraient maintenant pour la détermination de cette frontière afin de mettre fin à ce conflit.Le conflit est né à la suite du changement du lit de cette rivière. Il s’avère que ce changement est en défaveur de la Rdc dans la mesure où la rivière s’est déplacée vers la Rdc laissant derrière elle le territoire à l’Ouganda estimé à plus de 50 kilomètres carrés. Kampala refuse de prendre en compte ce phénomène géographique pour s’accrocher à la position de la rivière comme frontière. Comme c’était le cas avec l’Angola, la Rdc et l’Ouganda sont obligés de s’en remettre aux deux anciennes métropoles que sont l’Angleterre et la Belgique. Il nous revient que des experts de ces deux anciens pays colonisateurs se penchent sur l’Accord de 1915 entre l’Angleterre et la Belgique. Ils tentent donc de retracer cette frontière en se basant sur des coordonnées géographiques que l’on peut retrouver sur des anciennes cartes d’avant le déplacement du lit de la rivière.Il faut être donc de mauvaise foi pour penser qu’il suffirait que les changements climatiques se produisent pour compliquer la reconnaissance des frontières au point de conduire à des guerres. Car, si les conditions climatiques peuvent amener au changement des frontières comme c’est le cas avec le changement du lit de la rivière Semiliki, les parallèles et les longitudes ne changent pas. En effet, c’est en recourant à ces données géographiques que Kinshasa et Luanda avec le concours de la Belgique et du Portugal ont mis fin à l’affaire de Kahemba.On ne doit pas continuer à considérer les frontières comme au moyen-âge sur base des éléments changeants que son les montagnes et les rivières. Il ne faut pas que le jour où le fleuve Congo changera de lit ou se desséchera, que Kinshasa et Brazzaville ne sachent plus où se trouve leur frontière commune. Le cas de Semiliki n’est un casse-tête chinois que pour ceux qui veulent créer problème. Les cartes du 19 ème siècle existent et peuvent servir. Si on doit suivre la rivière, il arrivera un jour où il n’y aura plus de frontière entre les deux pays parce que la rivière aura disparu. C’est étonnant que ce soit l’Ouganda et toujours lui qui tend à croire que les changements des reliefs et autres phénomènes climatiques travailleraient pour lui. Après la querelle avec le Kenya et le Rwanda, c’est le tour de la Rdc pour la énième fois.L’Ouganda ne doit pas chercher à gagner à tous les coups. Lorsqu’il avait été question des changements climatiques à la source du Nil, et que l’armée congolaise avait suivi pour se trouver au-delà de la frontière, le président congolais, Joseph Kabila avait rencontré son homologue ougandais et l’accord de Ngurdoto avait été signé en 2007 sous la médiation de la Tanzanie. Même si le problème n’est pas finalisé, le calme est revenu après que les deux armées de deux pays se soient affrontées.Il nous revient que la Rdc doit trouver de l’argent pour le marquage des frontières, dont la description sur papier par les gouvernements coloniaux n’a jamais été traduit sur le terrain. En ce qui concerne les limites dans les eaux où il faut ériger des piliers, il faut trouver 3 millions de dollars Us. C’est cher, mais c’est le prix à payer pour garantir l’intégrité du territoire. Il nous semble qu’en matière des frontières, Kinshasa ne prend pas d’initiatives. Il s’active lorsqu’il y a problème. Nous pensons que l’expérience aidant et pour éviter de courir, il faut partir à point. Il est temps que les géographes congolais se mettent à l’œuvre pour déterminer, repréciser, toutes les frontières avec tous les voisins, même ceux qui ne posent pas problème.


G.L’Avenir

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