La population de la République démocratique du Congo (RDC) atteindrait 100 millions d'habitants en 2050, a fait savoir lundi à Kinshasa le Pr. Jean-Pierre Guengant, expert international en démographie.M. Guengant, chercheur de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) basé à Ouagadougou (Burkina Faso), citant les estimations de plusieurs autres experts en démographie, a précisé que la population de la RDC, estimée aujourd'hui à 65 millions d'habitants, connaît un accroissement annuel de deux millions d'habitants.
Il a lancé un appel aux gouvernants pour qu'ils prennent des précautions pour que cette croissance démographique à venir ne puisse pas renforcer la pauvreté, recommandant une révolution de la gouvernance, de l'éducation pour tous et des contraceptifs pour les femmes.Dans son exposé, M. Guengant a posé des préalables pour un développement harmonieux de la RDC étant donné que l'élément moteur pour le développement et la réduction de la pauvreté demeure la population. Pour cet expert en population, si la transition vers des taux de fécondité plus bas ne s'amorce pas vite, les efforts de développement risquent d'être condamnés à l'échec, estimant qu'il est urgent que la fécondité soit maîtrisée. Cette maîtrise a comme avantage la réduction des tensions en matière de sécurité alimentaire, d'accès à la propriété foncière, de dégradation de l'environnement et de gestion de l'eau.La réduction de la fécondité aidera aussi, a-t-il souligné, à réduire les problèmes sécuritaires qui sont souvent l'origine de conflits pour le contrôle de ressources rares dont la pénurie est occasionnée par la croissance de la population et le chômage des jeunes.
Il a lancé un appel aux gouvernants pour qu'ils prennent des précautions pour que cette croissance démographique à venir ne puisse pas renforcer la pauvreté, recommandant une révolution de la gouvernance, de l'éducation pour tous et des contraceptifs pour les femmes.Dans son exposé, M. Guengant a posé des préalables pour un développement harmonieux de la RDC étant donné que l'élément moteur pour le développement et la réduction de la pauvreté demeure la population. Pour cet expert en population, si la transition vers des taux de fécondité plus bas ne s'amorce pas vite, les efforts de développement risquent d'être condamnés à l'échec, estimant qu'il est urgent que la fécondité soit maîtrisée. Cette maîtrise a comme avantage la réduction des tensions en matière de sécurité alimentaire, d'accès à la propriété foncière, de dégradation de l'environnement et de gestion de l'eau.La réduction de la fécondité aidera aussi, a-t-il souligné, à réduire les problèmes sécuritaires qui sont souvent l'origine de conflits pour le contrôle de ressources rares dont la pénurie est occasionnée par la croissance de la population et le chômage des jeunes.
Xinhua
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