Un livre de calcul et un livre de français seront remis gratuitement aux élèves des 1eres, 2e, 3e et 4e années de l’enseignement primaire, et ce, sur l’ensemble du territoire congolais au cours de la prochaine rentrée scolaire. Le ministre de l’EPSP (Enseignement primaire, seconadiare et professionnel) qui l’a annoncé samedi dernier au cours d’une conférence de presse, a précisé que ce sont les partenaires de l’éducation, notamment l’Unicef et la Coopération technique belge (CTB), qui vont assister le gouvernement dans cette opération, rapporte radiookapi.net-->
Selon Maker Mwangu, l’objectif poursuivi est de relever le niveau de l’enseignement en dépit de la persistance des difficultés relatives aux conditions de travail de l’enseignant. Concernant les élèves du secondaire, à défaut d’obtenir la gratuité des manuels scolaires, le ministre a indiqué que son ministère s’emploie à ce que leur coût soit au moins accessible à un plus grand nombre. « Au niveau du secondaire, s’il faut qu’on attente cette gratuité pour les manuels, en tous cas, on attendra longtemps. Nous aurons des enfants qui ne seront pas compétitifs. La stratégie que nous avons adoptée, c’est des contacts avec des imprimeurs. Il y a un prix qu’ils ne peuvent pas dépasser. Il faut qu’ils fassent tout pour que ce soit vraiment un prix modique. » Concernant d’autres problèmes qui ont toujours miné le secteur de l’EPSP à chaque rentrée scolaire, notamment la menace de grève des enseignants et la problématique de la prise en charge par les parents d’élèves, Maker Mwangu se dit optimiste. « Nous avons institué un dialogue permanent. A tout moment nous sommes avec les syndicalistes. Ce qui a fait que cette année, le gouvernement a payé presque 42 000 enseignants supplémentaires », a-t-il expliqué. A cette occasion, le ministre de l’EPSP a lancé un appel aux parents d’élèves d’âtre disponibles à s’acquitter de leur devoir en payant pour leurs enfants les frais qui seront demandés. Dans le même temps, il invite déjà les gouverneurs de province d’instituer des commissions en vue de fixer les taux de ces frais. Par ailleurs, la date de la prochaine rentrée des classes a été fixée au 7 septembre 2009.En revanche, les syndicats des enseignants de ce secteur doutent que la prochaine rentrée scolaire puisse se passer en douceur. Le Syncas, un de ces syndicats, estime que malgré la mécanisation de quelques unités supplémentaires, la plus grande revendication demeure sans solution. Il s’agit de la problématique de la prise en charge des enseignants par les parents, une question, d’après cette organisation, que le ministre de tutelle évite d’aborder. M. Tapoyi Mutamba, secrétaire national du Syncas l’a déclaré : « je suis toujours hésitant de savoir que cette rentrée scolaire sera sans problème. L’éternel problème de la prise en charge des enseignants par les parents persiste. Le gouvernement se voile toujours la face, en disant que ce sont les enseignants eux-mêmes qui veulent que ça puisse se faire. Mais, il faudrait que les réunions prévues avec le ministre puissent se tenir dans le calme, sans agitation. »
OKAPI.
lundi 27 juillet 2009
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