Bujumbura, Burundi 4 Juin 2009 - Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations unies pour la République Démocratique du Congo, Alan Doss, a appelé ce jeudi 4 juin à Bujumbura (Burundi) les gouvernements de la région des Grands Lacs à unir leurs forces contre ceux qui s’opposent à la paix en RDC, d’empêcher que la violence ne se répande au-delà de leurs frontières.
"Pour réaliser cela, nous devons tous travailler pour renforcer et revitaliser les institutions régionales, aider à garder la région sous contrôle et ses intérêt en équilibre», a-t-il déclaré. M. Doss s’exprimait ainsi dans un discours d’orientation devant les professeurs d’université et des décideurs réunis à l’occasion de la States at Regional Risk (SARR) Conférence. Il a, par ailleurs, affirmé que si le Congo doit gagner la bataille de la paix et de la stabilité, l’armée et la police doivent respecter les droits de l’Homme et gagner la confiance de ceux qu’elles sont sensées protéger. Selon le Représentant Spécial, l’impunité au sein des forces de sécurité doit prendre fin et le Gouvernement devrait progressivement écarter ceux de ces éléments qui ont systématiquement abusé du pouvoir. «Ceci prendra du temps, mais je peux dire que nous avons dernièrement observé une nouvelle ouverture d’esprit de la part du Gouvernement pour reconnaître le problème et le traiter», a-t-il dit. Alan Doss a en outre indiqué que la première priorité de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République Démocratique du Congo (MONUC) est la protection des civils. «Extirper les FDLR et d’autres groupes armés ne sera pas facile, et à moins qu’il y ait d’autres surprises, cela ne se produit pas du jour au lendemain», a-t-il dit. «Ces opérations ne sont pas sans risque. Nous faisons tout notre possible pour réduire au minimum ces risques par « la protection préventive», ce qui signifie non seulement exercer des pressions militaires sur les FDLR mais aussi aider les FARDC [l’armée congolaise] à améliorer sa performance, de même que la conduite et la discipline de ses forces armées. La même remarque est valable pour toutes les autres opérations en train d’être menées contre la LRA et les éléments des milices restants dans l’Ituri ». Il a souligné que l’armée congolaise devrait être une partie essentielle de la solution. «Sans forces militaires et de police efficaces et responsables, la sécurité et la stabilité de l’Etat seront toujours en danger». La conférence SARR a été organisée par l’Université du Burundi et l’ Institute of Critical International Studies (ICIS) de l’Emory University, à l’aide d’un financement octroyé par la Carne-gie Corporation of New York et le United States Institute of Peace.(Monuc)
"Pour réaliser cela, nous devons tous travailler pour renforcer et revitaliser les institutions régionales, aider à garder la région sous contrôle et ses intérêt en équilibre», a-t-il déclaré. M. Doss s’exprimait ainsi dans un discours d’orientation devant les professeurs d’université et des décideurs réunis à l’occasion de la States at Regional Risk (SARR) Conférence. Il a, par ailleurs, affirmé que si le Congo doit gagner la bataille de la paix et de la stabilité, l’armée et la police doivent respecter les droits de l’Homme et gagner la confiance de ceux qu’elles sont sensées protéger. Selon le Représentant Spécial, l’impunité au sein des forces de sécurité doit prendre fin et le Gouvernement devrait progressivement écarter ceux de ces éléments qui ont systématiquement abusé du pouvoir. «Ceci prendra du temps, mais je peux dire que nous avons dernièrement observé une nouvelle ouverture d’esprit de la part du Gouvernement pour reconnaître le problème et le traiter», a-t-il dit. Alan Doss a en outre indiqué que la première priorité de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République Démocratique du Congo (MONUC) est la protection des civils. «Extirper les FDLR et d’autres groupes armés ne sera pas facile, et à moins qu’il y ait d’autres surprises, cela ne se produit pas du jour au lendemain», a-t-il dit. «Ces opérations ne sont pas sans risque. Nous faisons tout notre possible pour réduire au minimum ces risques par « la protection préventive», ce qui signifie non seulement exercer des pressions militaires sur les FDLR mais aussi aider les FARDC [l’armée congolaise] à améliorer sa performance, de même que la conduite et la discipline de ses forces armées. La même remarque est valable pour toutes les autres opérations en train d’être menées contre la LRA et les éléments des milices restants dans l’Ituri ». Il a souligné que l’armée congolaise devrait être une partie essentielle de la solution. «Sans forces militaires et de police efficaces et responsables, la sécurité et la stabilité de l’Etat seront toujours en danger». La conférence SARR a été organisée par l’Université du Burundi et l’ Institute of Critical International Studies (ICIS) de l’Emory University, à l’aide d’un financement octroyé par la Carne-gie Corporation of New York et le United States Institute of Peace.(Monuc)
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