Bienvenu-Karibu-Welcome

Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

Visiteurs

Rechercher dans ce blog

vendredi 26 juin 2009

Congo-Kinshasa: Trainee Writes About His Time As an Intern in the Hague Covering the International Criminal Court





I knew a lot about how the International Criminal Court, ICC, worked but was keen to see it in action because of its role in achieving justice for the people from my part of Africa, the Democratic Republic of Congo, DRC. The IWPR internship in The Hague offered me a great opportunity to observe it at first hand and to be part of the reporting.
After getting used to the trams - we don't have any in Goma - I went straight to the office and got a warm welcome from the staff. We then had a meeting to discuss my expectations during my stay. First I wanted to know how the ICC works and how trials are organised. I also wanted to meet ICC people for interviews that I could broadcast for the DRC audience.
The IWPR office in The Hague also covers the war crimes tribunal for former Yugoslavia, ICTY, and contributes to "Face à la justice", a radio programme widely heard in DRC as well as reporting on hearings of the case against accused Congolese militia leader Thomas Lubanga. The four reporters write about DRC, Uganda, Sudan and Central Africa Republic.
The staff have a system for monitoring the judicial processes in The Hague, but also have an eagle eye on the countries of the ICTY and ICC. The four journalists maintain good contacts with the prosecutors, the defence and victims' lawyers, as well as other members of courts who can provide information and they work very hard.
One of the reporters, Rachel Irwin, who daily covers Lubanga's trial, took me to the court and introduced me to the press room and Courtroom I where Lubanga's case is tried. Katy Glassborow helped me to get many contacts with the prosecutors, defence and victims' lawyers so that I could arrange interviews.
The big ICC press room, equipped with computers, internet and a TV screen, was empty apart from Rachel and me and one other person. I did not understand why media are not interested in telling the world what is happening at the court. IWPR staff told me that the others come when there is a big event. They said that major news agencies are represented at the ICC as well as at ICTY.
I realised that ICC is really a huge machine. It is big building, with three hearing rooms and many offices. Every day there are hearings, except Monday and weekends. People in DRC do not realise this. They think that apart from the days when media report on important events at the court, the rest of the time is free. I personally thought this should be made clear so that people can understand that trials take a long time.
From the office in The Hague, I called partner radio stations in DRC, Rwanda and Burundi almost every day to discuss ICC activities and to work out story angles with them. I hope these will turn into permanent contacts with the radio stations. The internet makes sending the stories easy.
I learned to specialise in issues of justice. This is quite different from DRC, where journalists' work is spread across too many fields and, in the end, reporters remain amateurs. At IWPR, all the tools are available to enable us to do our work well.
During a session of the Lubanga trial, many people serving in the Congolese army were cited in witness testimony on the ethnic conflicts that raged in the Ituri region of DRC during 2002 and 2003. This matches what we heard on the ground.
I also noticed that many researchers, lawyers and students are attending the trial. This suggests that the work of ICC and the case of Congo will be part of courses in universities around the world and be used in academic publications.
During my, IWPR gave me many opportunities to improve my skills by attending conferences and debates. I took part in a panel called "Is support for the ICC wavering in Africa?" and attended an evening debate on "The End of Impunity, The future of International Criminal Justice".
Such meetings and panels are very important for me since we have to develop advocacy at the local level, as well as the international level so that my country can learn from past mistakes.


IWPR trainee Jacques Kahorha,24 June 2009

jeudi 18 juin 2009

L’Union Européenne renforce la résolution des conflits fonciers


Kinshasa, – (D.I.A.) – Participant à la stabilité de l’Est de la République Démocratique du Congo, RDC, l’Union Européenne, U.E, renforce la résolution des conflits fonciers en Ituri. Ceci par des projets qui s'articulent autour de la réhabilitation des infrastructures de transport, de la santé, de la relance de l'économie, de la protection de l'environnement, de la promotion de la justice, des droits humains et de la sécurité.

Dans une communication de cette institution à l’agence catholique Dia, il a été souligné que le bénéficiaire de ces projets, est la population congolaise de cette partie du pays, meurtrie par des guerres et par l’instabilité.

Selon cette communication, en Ituri, les conflits fonciers sont légion et leur complexité, face à un appareil judiciaire presque inexistant n'a fait qu'exacerber les conflits tribaux. Selon le communiqué de l’Union Européenne, en mars 2007, les habitants de Nyaia et de Labo avaient incendié plus de 220 cases à Gawa. Le conflit entre ces communautés a pour origine un ancien différend foncier. Depuis un an, l’Ong belge Rcn – Justice et démocratie, participe au renforcement de la paix sociale en Ituri avec un financement de près d’un million d’euros octroyés par la Commission européenne. Ces fonds sont utilisés pour prévenir et faciliter la résolution des conflits fonciers en Ituri, territoire de la Province Orientale secouée ces dix dernières années par toutes sortes de conflits armés et massacres intertribaux, avec comme conséquence des déplacements fréquents des populations.

– L'apport de la Commission foncière de l'Ituri

La création de la commission foncière de l'Ituri a été encouragée par la Commission européenne. Elle a pour mandat d'accompagner les communautés locales en conflit sur les questions foncières vers un processus de négociation pour rendre possible une résolution des conflits. Pour cela, la commission dispose de deux outils à savoir la vulgarisation de la loi foncière et la médiation entre parties en conflit. Les membres de la commission foncière sont des personnes de référence pour orienter la population concernant la loi foncière.

D’après le texte de l’U.E. la Commission Foncière reconnue en 2008 par un arrêté du gouvernorat, se déplace dans les territoires et aide les autorités compétentes à l'identification d'éventuels conflits et à leur résolution de manière amicale. Par ailleurs, la Commission foncière de l'Ituri ne suffit pas à elle seule pour résoudre les problèmes fonciers. L'Ong Rcn appuie aussi le cadastre et ses opérateurs à travers la fourniture d'équipements techniques pour le bornage, la construction du bâtiment des Affaires foncières où tous les titres seront catalogués. Rcn participe, par ailleurs, à la sensibilisation de la population sur leurs droits en matière foncière.

– Sensibiliser, vulgariser la loi foncière….et encore sensibiliser

La sensibilisation est une activité qui a un fort impact immédiat. Il n’est pas rare que les membres de l'équipe de Rcn Justice et Démocratie soient interpellés dans la rue par des personnes qui souhaitent des informations sur les activités de sensibilisation qui auront lieu, ou demandent à se procurer des dépliants ou des affiches de sensibilisation.


Pour ce faire, les jeunes étudiants de l'université locale sont particulièrement visés par ces campagnes élaborées avec la collaboration étroite de la Commission foncière. Aux campagnes de vulgarisation, la Commission européenne recommande l'utilisation des médias à travers 200 émissions radiodiffusées à Bunia, Mahagi, Aru, Djugu, à Irumu et Mambassa. Le manque de télévision est compensé par des représentations théâtrales et des conférences-débats ainsi que les journées portes ouvertes. Il s’agit d’une activité permettant aux justiciables de mieux comprendre le fonctionnement de ces différents services et du système judiciaire, pour finalement les démystifier. Coté formation, 200 autorités judiciaires, administratives, politiques et coutumières ont été formées au droit foncier par Rcn Justice et Démocratie.

De nouveaux bureaux pour le service des Affaires foncières de Bunia

Pour faire asseoir ce travail, les services des Affaires foncières de Bunia doivent pouvoir disposer d'un espace adéquat pour accueillir tant le personnel, que la population, ou encore les documents, archives et le matériel technique. Ceci est indispensable pour améliorer leurs capacités, ainsi que la qualité du travail. En effet, les agents fonciers sont actuellement logés dans une aile du bureau du Commissaire de District (situé à moins de 100 m du chantier), qui est vraiment très étroite, mal organisée, sous-équipée, etc.

vendredi 5 juin 2009

ITURI ET KIVU:Alan Doss : «Une paix durable en RD Congo exige une coopération régionale»


Bujumbura, Burundi 4 Juin 2009 - Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations unies pour la République Démocratique du Congo, Alan Doss, a appelé ce jeudi 4 juin à Bujumbura (Burundi) les gouvernements de la région des Grands Lacs à unir leurs forces contre ceux qui s’opposent à la paix en RDC, d’empêcher que la violence ne se répande au-delà de leurs frontières.
"Pour réaliser cela, nous devons tous travailler pour renforcer et revitaliser les institutions régionales, aider à garder la région sous contrôle et ses intérêt en équilibre», a-t-il déclaré. M. Doss s’exprimait ainsi dans un discours d’orientation devant les professeurs d’université et des décideurs réunis à l’occasion de la States at Regional Risk (SARR) Conférence. Il a, par ailleurs, affirmé que si le Congo doit gagner la bataille de la paix et de la stabilité, l’armée et la police doivent respecter les droits de l’Homme et gagner la confiance de ceux qu’elles sont sensées protéger. Selon le Représentant Spécial, l’impunité au sein des forces de sécurité doit prendre fin et le Gouvernement devrait progressivement écarter ceux de ces éléments qui ont systématiquement abusé du pouvoir. «Ceci prendra du temps, mais je peux dire que nous avons dernièrement observé une nouvelle ouverture d’esprit de la part du Gouvernement pour reconnaître le problème et le traiter», a-t-il dit. Alan Doss a en outre indiqué que la première priorité de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République Démocratique du Congo (MONUC) est la protection des civils. «Extirper les FDLR et d’autres groupes armés ne sera pas facile, et à moins qu’il y ait d’autres surprises, cela ne se produit pas du jour au lendemain», a-t-il dit. «Ces opérations ne sont pas sans risque. Nous faisons tout notre possible pour réduire au minimum ces risques par « la protection préventive», ce qui signifie non seulement exercer des pressions militaires sur les FDLR mais aussi aider les FARDC [l’armée congolaise] à améliorer sa performance, de même que la conduite et la discipline de ses forces armées. La même remarque est valable pour toutes les autres opérations en train d’être menées contre la LRA et les éléments des milices restants dans l’Ituri ». Il a souligné que l’armée congolaise devrait être une partie essentielle de la solution. «Sans forces militaires et de police efficaces et responsables, la sécurité et la stabilité de l’Etat seront toujours en danger». La conférence SARR a été organisée par l’Université du Burundi et l’ Institute of Critical International Studies (ICIS) de l’Emory University, à l’aide d’un financement octroyé par la Carne-gie Corporation of New York et le United States Institute of Peace.(Monuc)

mercredi 3 juin 2009

selon l’ADG de l’Ofida Deo Ruguiza, la borne frontière avec l’Ouganda ramenée à plus ou moins 9 kilomètres, à l’intérieur de la RDC.

A l’issue d’une visite de travail qu’il a effectuée mercredi à Mahagi, en Ituri, l’administrateur délégué général de l’Office des douanes et accises (Ofida), Deo Rugwiza, a exprimé ses inquiétudes sur l’emplacement actuel de la barrière douanière dans ce territoire. Il a constaté que celle-ci est très éloignée de la frontière naturelle entre la RDC et l’Ouganda, rapporte radiookapi.net
Le numéro un de l’Ofida voudrait, donc, rapprocher cette barrière de la frontière réelle qui sépare les deux pays. Cependant selon lui, son initiative est butée à un obstacle. Il l’a expliqué : « Aujourd’hui, le bureau de la douane se trouve à pratiquement plus ou moins 9 kilomètres de la frontières avec l’Ouganda. L’idéal, c’est de rapprocher ce bureau de la frontière. Mais j’aimerais au passage signaler qu’il m’a été rapporté que la borne qui fait frontière entre nos deux pays, l’Ouganda et la RDC, a été déplacée de la frontière naturelle qui est d’ailleurs un ruisseau qui sépare nos deux pays, vers l’intérieur de notre pays. Je le dis pour que les autorités qui vont m’entendre puissent vérifier ce cas. Parce que, sinon, ce serait accepter le fait accompli, de dire, voilà, là où se trouve le bureau de l’Ofida, c’est là la réelle frontière, alors que je viens de vous le dire, la borne a été déplacée. L’idéal serait de résoudre cette question très rapidement, avant que nous ne puissions construire nos bureaux à la frontière, réelle et effective. »(okapi)

des policiers ougandais font une incursion à Panzudu, en terre congolaise en Territoire de Mahagi

Source: MekaTroniks



Les faits se passés samedi dernier. Un groupe de policiers ougandais armés, a fait une incursion à Panzudu, village congolais situé à 13 kilomètres de Mahagi centre. Selon l’administrateur du territoire de Mahagi et des responsables de la société civile locale, les assaillants étaient accompagnés par le commissaire de district ougandais de Nebbi, frontalier avec la RDC, et ont interdit la poursuite des travaux de construction des bâtiments qui vont abriter la police spéciale des frontières dans cette localité, rapporte radiookapi.net
Ces faits ont été confirmés par un officier FARDC qui a requis l’anonymat. D’après cette source, c’est à bord d’un véhicule que les policiers ougandais sont entrés sur le territoire congolais. Ils ont effectivement ordonné aux conducteurs des travaux de construction des bâtiments de la police spéciale congolaise des frontières de tout arrêter, sous prétexte que ces travaux étaient effectués sur le territoire ougandais. L’autorité administrative ougandaise (le commissaire de district de Nebbi) qui les accompagnait a soutenu cette thèse, précisant que la zone faisait l’objet d’un litige frontalier entre la RDC et l’Ouganda, et qu’il fallait, pour cela, a-t-elle expliqué, ouvrir un dialogue avec son homologue congolais (l’administrateur du territoire de Mahagi) pour régler le conflit.De son côté, l’administrateur assistant de Mahagi a déclaré que la commission mixte de vérification des limites frontalières RDC Ouganda, avait confirmé que la zone en question appartient se trouve bel et bien sur le sol congolais. Aux dernières nouvelles, le comité de sécurité de Mahagi a ordonné ce lundi la poursuite des travaux de construction des bâtiments à Panzalu qui devront s’effectuer sous la surveillance des éléments des FARDC.(okapi)