Quatre miliciens de l'Ituri transférés aux Pays-Bas par avion belge
(BELGA)
Mis en ligne le 28/03/2011
"Ils ne resteront qu'un mois et demi maximum à La Haye et reviendront ensuite à Kinshasa."
Quatre ex-miliciens du district de l'Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été transférés dimanche par avion militaire belge à la Cour pénale internationale (CPI) pour être entendus comme témoins dans les procès de deux anciens chefs miliciens congolais, a annoncé lundi le ministère de la Défense. Ces quatre ex-miliciens ont été transférés de la prison centrale de Makala à Kinshasa, où ils étaient détenus, à Rotterdam par un Embraer de la composante Air, a précisé un porte-parole militaire à l'agence BELGA.
"En exécution d'un accord avec la CPI, la Défense a transporté ce dimanche quatre prisonniers de Kinshasa à Rotterdam par vol militaire. L'avion avait été pré-positionné le 25 mars en RDC. Les prisonniers sont poursuivis par les autorités congolaises mais vont témoigner devant la CPI dans le cadre d'affaires concernant trois autres personnes", a indiqué le ministre de la Défense, Pieter De Crem, dans un communiqué.
"Ils ne resteront qu'un mois et demi maximum à La Haye et reviendront ensuite à Kinshasa", a ajouté M. Luzolo Bambi à l'AFP, sans préciser leur identité.
L'Union des patriotes congolais est le parti de Thomas Lubanga, accusé de crimes de guerre, et qui comparaît depuis le 26 janvier 2009 devant la CPI. Il a été arrêté à Kinshasa en 2005, puis transféré en 2006 à La Haye. Il est accusé d'enrôlement et conscription d'enfants de moins de 15 ans durant la guerre civile en Ituri entre septembre 2002 et août 2003, mais il plaide non coupable.
Selon M. De Crem, c'est la deuxième fois que la Défense effectue un tel transport de prisonniers au profit de la CPI. En février 2008, la Défense avait déjà transporté Mathieu Ngudjolo de Kinshasa vers les Pays-Bas lorsqu'il devait comparaître. Il avait été arrêté le jour avant sur base d'un mandat d'arrêt de la Cour.
L’UPC salue la convocation de quatre ex-leaders miliciens de l’Ituri à la CPI"En exécution d'un accord avec la CPI, la Défense a transporté ce dimanche quatre prisonniers de Kinshasa à Rotterdam par vol militaire. L'avion avait été pré-positionné le 25 mars en RDC. Les prisonniers sont poursuivis par les autorités congolaises mais vont témoigner devant la CPI dans le cadre d'affaires concernant trois autres personnes", a indiqué le ministre de la Défense, Pieter De Crem, dans un communiqué.
Selon le ministre congolais de la Justice, Emmanuel Luzolo Bambi, il s'agit "de quatre anciens miliciens (de l'Ituri) sous le coup d'une procédure judiciaire en RDC, qui vont être entendus en tant que témoins dans deux affaires en cours à la CPI, les dossiers Thomas Lubanga et Germain Katanga".
"Ils ne resteront qu'un mois et demi maximum à La Haye et reviendront ensuite à Kinshasa", a ajouté M. Luzolo Bambi à l'AFP, sans préciser leur identité.
Thomas Lubanga, UPC |
L'Union des Patriotes congolais (UPC), une ex-milice congolaise muée en parti politique, a révélé lundi les noms des quatre anciens chefs miliciens. Il s'agit de Floribert Ndjabu, Pierre Célestin Pitchou, Sharif Manda et Mateso Ndinga, alias Kung Fu, a précisé le président intérimaire de l'UPC, John Tinanzabo, cité lundi par la radio onusienne Okapi.
"Ce que je souhaite, c'est que la vérité éclate autour de cette affaire de l'Ituri. Et nous espérons que ceux qui iront témoigner diront la vérité. La cour en tirera toutes les conséquences", a-t-il ajouté. L'Union des patriotes congolais est le parti de Thomas Lubanga, accusé de crimes de guerre, et qui comparaît depuis le 26 janvier 2009 devant la CPI. Il a été arrêté à Kinshasa en 2005, puis transféré en 2006 à La Haye. Il est accusé d'enrôlement et conscription d'enfants de moins de 15 ans durant la guerre civile en Ituri entre septembre 2002 et août 2003, mais il plaide non coupable.
Selon M. De Crem, c'est la deuxième fois que la Défense effectue un tel transport de prisonniers au profit de la CPI. En février 2008, la Défense avait déjà transporté Mathieu Ngudjolo de Kinshasa vers les Pays-Bas lorsqu'il devait comparaître. Il avait été arrêté le jour avant sur base d'un mandat d'arrêt de la Cour.
L’Union des patriotes congolais (UPC), parti de Thomas Lumanga, salue le départ, ce dimanche 27 mars, de quatre anciens chefs miliciens de l’Ituri à La haye, en vue de témoigner dans les affaires Germain Katanga et Mathieu Ngujolo et Thomas Lubanga devant la Cour pénale internationale (CPI). Le président intérimaire de l’UPC, John Tinanzabo, souhaite à l’occasion que la vérité puisse éclater sur ce qui s’est passé en Ituri (Province Orientale).
John Tinanzabo ne trouve pas d’inconvénient à ce que les avocats de la défense dans ces affaires convoquent Floribert Ndjabu, Pierre Célestin Pitchou, Sharif Manda et Mateso Ndinga, alias Kung Fu comme témoins. Mais, il a précisé:
«Moi, je ne souhaite pas qu’il rentrent en prison, [mais] chez eux; parce qu’aucune procédure n’a commencé pour les juger,» a-t-il poursuivi.
Selon le bureau de la CPI à Kinshasa, ces quatre anciens chefs miliciens vont séjourner pendant trente jours ouvrables à la Haye.
Le premier témoin de la défense de Germain Katanga a commencé sa déposition, jeudi 24 mars, devant la CPI.
Germain Katanga est poursuivi avec Mathieu Ngudjolo, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis lors de l’attaque de Bogoro, un village de l’Ituri, en Province Orientale, le 24 février 2003. Cette attaque aurait fait près de 200 morts.
Quant à l’ancien chef de l’UPC, il comparaît depuis le 26 janvier 2009. Thomas Lubanga est accusé de crimes de guerre pour enrôlement et conscription d’enfants de moins de quinze ans durant la guerre civile en Ituri, entre septembre 2002 et août 2003. Mais, il plaide non coupable.
«Je que je souhaite, c’est que la vérité éclate autour de cette affaire de l’Ituri. Et nous espérons que ceux qui iront témoigner diront la vérité. La cour en tirera toutes les conséquences.»John Tinanzabo a toutefois protesté contre le fait que ces quatre anciens chefs miliciens de l’Ituri ont été détenus depuis cinq ans à la prison centrale de Makala (Kinshasa) sans jugement. En cela, selon lui, la justice congolaise a violé leurs droits.
«Moi, je ne souhaite pas qu’il rentrent en prison, [mais] chez eux; parce qu’aucune procédure n’a commencé pour les juger,» a-t-il poursuivi.
Selon le bureau de la CPI à Kinshasa, ces quatre anciens chefs miliciens vont séjourner pendant trente jours ouvrables à la Haye.
Le premier témoin de la défense de Germain Katanga a commencé sa déposition, jeudi 24 mars, devant la CPI.
Germain Katanga est poursuivi avec Mathieu Ngudjolo, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis lors de l’attaque de Bogoro, un village de l’Ituri, en Province Orientale, le 24 février 2003. Cette attaque aurait fait près de 200 morts.
Quant à l’ancien chef de l’UPC, il comparaît depuis le 26 janvier 2009. Thomas Lubanga est accusé de crimes de guerre pour enrôlement et conscription d’enfants de moins de quinze ans durant la guerre civile en Ituri, entre septembre 2002 et août 2003. Mais, il plaide non coupable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire