L'Office congolais des mines d'or de Kilomoto (OKIMO) a signé un contrat avec le groupe suédois Mineral Invest International (MII) AB pour des travaux d'exploration en vue de la certification des réserves aurifères et d'autres minéraux aux fins d'une exploitation industrielle dans la province Orientale, au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC), a appris lundi la PANA de source officielle.
Ce contrat, signé le week-end, et dont le montant et les termes extacts n'ont pas été révélés car couvrant d'importants travaux que MII AB s'est engagée à réaliser, allant de l'exploration à la découverte d'un gisement économiquement rentable et aboutissant à terme à la création d'une joint-venture, "permettra de rentabiliser les immenses réserves de l'OKIMO", a fait savoir le directeur général de l'Office, Willy Bafoa.
Le contrat prévoit également, selon un programme à élaborer en concertation avec l'OKIMO et le ministère congolais des Mines, des travaux de réhabilitation des infrastructures et des réalisations sociales en faveur des communautés locales, notamment la construction des écoles, des hôpitaux et autres centres de santé, la desserte en fournitures d'eau et d'électricité, selon des sources du ministère congolais des Mines contactées lundi par la PANA.
L'OKIMO, rappelle-t-on, est une société de l'état congolais créée en 1903 par le pouvoir colonial belge pour l'extraction de l'or dans la province Orientale, précisément en Ituri où elle dispose d'un vaste domaine minier de plus de 83 mille Km² qui regorge de plusieurs milliers de tonnes de minerais d'or, de platine, plomb, fer, zinc, etc.
Mais les nombreux conflits armés qui se sont déroulés dans cette partie de la RDC ont mis à genoux cette société et favorisé des exploitants artisanaux et autres sociétés privées, généralement d'origine occidentale. Pour reprendre ses exploitations, OKIMO qui s'est fixé l'objectif de la production industrielle à l'horizon 2013, conclut des joints-ventures, notamment le Moto Gold, avec Kibali Gold Mines pour l'exploitation de 700 tonnes de réserves, Anglo Gold Ashanti Kilo (AGK) avec le géant sud-africain Anglo Gold Ashanti, pour 100 tonnes de réserves et Mwana Africa pour exploiter 20 tonnes de réserves.
PANA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire