2010, année charnière. Elle marque le Cinquantenaire des indépendances pour de nombreux pays africains. Citons le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, la République Centrafricaine, la RD du Congo, la République du Congo, le Sénégal, la Somalie, le Tchad et le Togo. En tout 17 pays sur 53.
De partout monte la fièvre festive au niveau des cercles du pouvoir. En effet, les autorités s’affairent à mobiliser les opinions publiques nationales autour des manifestations de réjouissance projetées à la date anniversaire. C’est sûr qu’elles vont engager de grosses dépenses dites de souveraineté – sur un fonds non disponible aujourd’hui – afin de faire bombance et se bourrer la gueule.
Mais, car il y a un « mais », qui vont boire ? Qui vont manger ? La tradition, vieille de 50 ans, veut que ne soient invités aux banquets officiels que les mêmes dinosaures et les mêmes bébés dinosaures qui, d’habitude, prennent part aux orgies organisées par le Trésor public.
Cette fois, il n’y aura donc pas d’exception. Les palais ainsi que les hôtels 5 étoiles qui seront choisis pour l’accueil des invités ne seront en tout cas pas accessibles au petit peuple. Depuis 50 ans, l’égocentrisme des chefs n’a pas pris une seule ride.
Et pourtant, le premier Cinquantenaire des indépendances africaines – dramatiquement bâclé - aurait pu constituer un moment fort au cours duquel les dirigeants politiques auraient dû publiquement, pour une fois, se remettre en cause. Un moment où ils auraient pu engager un débat national, lequel examinerait, sans complaisance, les causes de nos échecs. Avant de recommander des recettes à appliquer pour nous sortir du gouffre actuel.
Deux questions à analyser : pourquoi le-pain-de-tout-le-monde n’a jamais été servi qu’à une poignée d’aventuriers et à leurs courtisans? Comment faire pour que, après le retentissant fiasco des indépendances, les ressources nationales profitent, dans les prochains 50 ans, à tous les fils et filles du pays ?
Au demeurant, avant de continuer le débat, que nous avons inauguré ce jour, il n’est pas inutile de revenir à la question fondamentale. A savoir : est-il rationnel de fêter les échecs répétés, la paupérisation des populations, le développement du sous-développement multisectoriel des pays africains ?
Apostrophiles, à vos plumes !
De partout monte la fièvre festive au niveau des cercles du pouvoir. En effet, les autorités s’affairent à mobiliser les opinions publiques nationales autour des manifestations de réjouissance projetées à la date anniversaire. C’est sûr qu’elles vont engager de grosses dépenses dites de souveraineté – sur un fonds non disponible aujourd’hui – afin de faire bombance et se bourrer la gueule.
Mais, car il y a un « mais », qui vont boire ? Qui vont manger ? La tradition, vieille de 50 ans, veut que ne soient invités aux banquets officiels que les mêmes dinosaures et les mêmes bébés dinosaures qui, d’habitude, prennent part aux orgies organisées par le Trésor public.
Cette fois, il n’y aura donc pas d’exception. Les palais ainsi que les hôtels 5 étoiles qui seront choisis pour l’accueil des invités ne seront en tout cas pas accessibles au petit peuple. Depuis 50 ans, l’égocentrisme des chefs n’a pas pris une seule ride.
Et pourtant, le premier Cinquantenaire des indépendances africaines – dramatiquement bâclé - aurait pu constituer un moment fort au cours duquel les dirigeants politiques auraient dû publiquement, pour une fois, se remettre en cause. Un moment où ils auraient pu engager un débat national, lequel examinerait, sans complaisance, les causes de nos échecs. Avant de recommander des recettes à appliquer pour nous sortir du gouffre actuel.
Deux questions à analyser : pourquoi le-pain-de-tout-le-monde n’a jamais été servi qu’à une poignée d’aventuriers et à leurs courtisans? Comment faire pour que, après le retentissant fiasco des indépendances, les ressources nationales profitent, dans les prochains 50 ans, à tous les fils et filles du pays ?
Au demeurant, avant de continuer le débat, que nous avons inauguré ce jour, il n’est pas inutile de revenir à la question fondamentale. A savoir : est-il rationnel de fêter les échecs répétés, la paupérisation des populations, le développement du sous-développement multisectoriel des pays africains ?
Apostrophiles, à vos plumes !
Ben-Clet, Le Potentiel
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