lundi 25 janvier 2010
Qui est MANDRANDELE TANZI ?
Nous inaugurons aujourd'hui une nouvelle rubrique dénommée"portrait".Il s'agira de présenter certaines personnalités congolaises d'une façon humoristique et énigmatique, sans méchanceté, en vue de détendre l'atmoshère.Nous invitons tous ceux qui détiendraient certaines histoires insolites sur nos célébrités à nous en filer quelques bribes.Que les parents de ces personnages veuillent ne pas nous en tenir rigueur.MANDRANDELE TANZI Prospère Mandrandele, devenu Mandrandele Tanzi suite aux décisions du Bureau Politique du MPR(Mouvement Populaire de la Révolution),annoncées par lui-même au début des années 70,était un ressortissant de l'Ituri, un des paradis alimentaires en RDC.Au faîte du règne du MPR, l'opinion congolaise fut habituée à entendre la voix monocorde de cet ancien sémirariste rendre compte des importantes décisions du Bureau Politique du Parti Etat "à partir d'aujourd'hui, le drapeau change, l'hymne national change..l'interdiction du port des costumes, de cravatte,de la perruque, du pantalon pour les femmes....." sortirent de sa bouche. De par sa stature et sa carrure (kingo ebende), monsieur Mandrandele, pardon, citoyen Mandrandele inspirait respecté tant à travers le Pays qu'à Kingabwa où il résidait.Il n'était pas du genre "tika mwana".Un quartier porte jusqu'à ce jour son nom " Mandrandele". Il succomba vers 1974,si on ne s'abuse, après une courte maladie qui l'avait frappé lors d'une mission de service à Lubumbashi.Certaines spéculations laissèrent entendre que sa mort fut provoquée par l'absorption d'un poison destiné au Cardinal Malula.Rusé ou informé, le prélat eut la malice de procéder au changement de son assiette minée avec celle du citoyen Mandrandele, lors du toast porté en guise de la reconciliation de l'Etat et de l'église catholique Congolaise.C'est la mort dans l'âme que le vieux Prospère se mit à ingurgiter les succulents plats préparés à cette occasion. Après son décès,de grandioses obsèques eurent lieu. C'est Kitima Bin Ramazani qui se chargea de la lecture de sa biographie.Lors de l'homélie,le cardinal Malula défia de nouveau l'Etat en prénommant Mandrandele: "Prospère mon frère". En pleine période du recours à l'authenticité, où les prénoms chrétiens étaient bannis à jamais, cet affront provoqua un silence de mort dans l'église.Personne n'osa regarder son voisin, de peur d'être répéré par les barbouzes du régime. Quelques mois seulement après sa disparition, sa veuve s'illutra par une certaine liberté qui fut vite exploitée par l'inévitable Luambo Franco.Les chansons Bisalela et bombabomba mabe seraient intimement liées aux aventures de cette brave veuve. Messager (mbokamosika.com)
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