1.Or brut 2. Cité de Mungbwalu. 3. Entrée Mine de (n)Zani
La société sud-africaine AngloGold Ashanti projette d’ouvrir prochainement une mine d’or dans la concession 40 de l’Office d’or de Kilomoto (Okimo) et dans la cité de Mongbwalu, en Province Orientale. Cette réserve est estimée à 83 tonnes. Son exploitation représente-t-elle une opportunité en or ou des faux espoirs pour la population? La question préoccupe le Cafod, une agence de développement de l’Eglise catholique. Elle a publié, lundi à Kinshasa, un rapport qui fustige le flou qui entoure ce projet d’investissement, rapporte radiookapi.net
La réserve convoitée par AngloGold Ashanti est située dans une région post-conflit où le chômage bat son plein. Dans cette zone, des dizaines de milliers de creuseurs exercent une exploitation artisanale de l’or. Cafod craint qu’AngloGold Ashanti ne récupère une grande partie de ces creuseurs, si son projet d’exploitation de l’or se réalise. Situation qui entraînerait des conséquences fâcheuses pour des milliers des familles qui s’appauvriraient davantage. Pire, dénonce le rapport de Cafod, tous ces exploitants artisanaux ne détiennent aucune information sur ce projet d’exploitation d’or par AngoGold Ashanti, l’un des partenaires de l’Okimo. Cette réserve représente un enjeu économique très important. Les 83 tonnes identifiées dans la concession 40 de l’Okimo et dans la cité aurifère de Mongbwalu ont une valeur de plus de 33 milliards 400 millions de dollars américains.L’épineuse question de savoir, que va gagner la population de l’Ituri de cette exploitation, hante la Cafod.De son coté, le coordonnateur du cadre de concertation de l’Ituri sur les industries extractives, inquiet, pense que l’or de Mongbwalu est une malédiction. D’après lui, cette richesse n’a jamais profité à la population depuis plus d’un siècle de sa découverte. C’est pourquoi Cafod plaide pour que la population soit impliquée dans le processus de négociation de ce contrat, et que la multinationale sud-africaine commence déjà à former la main d’œuvre locale pour que l’ouverture de la mine n’accentue pas le chômage. Joint par radiookapi.net, le directeur exécutif d’AngloGold Ashanti estime qu’il y aurait des craintes si le rapport du Cafod accusait AngloGold Ashanti de travailler dans l’illégalité, ce qui n’est pas le cas, selon lui. Concernant les questions soulevées par la population locale, il a indiqué que sa multinationale se trouve encore à la phase d’exploration. A ce stade, les dividendes ne sont pas encore connus, soutient-il, promettant toutefois que lorsque la phase d’exploitation commencera, la population pourra trouver des réponses concrètes à ses préoccupations. Le directeur exécutif d’AngloGold Ashanti a rappelé quelques actions ponctuelles que mène son entreprise, comme la réhabilitation de la route Bunia-Mongbwalu, la prise en charge des enseignants et des médecins de l’hôpital général de Mongbwalu. Des actions qualifiées d’insuffisantes par le panel d’experts du Cafod.
(okapi)
La société sud-africaine AngloGold Ashanti projette d’ouvrir prochainement une mine d’or dans la concession 40 de l’Office d’or de Kilomoto (Okimo) et dans la cité de Mongbwalu, en Province Orientale. Cette réserve est estimée à 83 tonnes. Son exploitation représente-t-elle une opportunité en or ou des faux espoirs pour la population? La question préoccupe le Cafod, une agence de développement de l’Eglise catholique. Elle a publié, lundi à Kinshasa, un rapport qui fustige le flou qui entoure ce projet d’investissement, rapporte radiookapi.net
La réserve convoitée par AngloGold Ashanti est située dans une région post-conflit où le chômage bat son plein. Dans cette zone, des dizaines de milliers de creuseurs exercent une exploitation artisanale de l’or. Cafod craint qu’AngloGold Ashanti ne récupère une grande partie de ces creuseurs, si son projet d’exploitation de l’or se réalise. Situation qui entraînerait des conséquences fâcheuses pour des milliers des familles qui s’appauvriraient davantage. Pire, dénonce le rapport de Cafod, tous ces exploitants artisanaux ne détiennent aucune information sur ce projet d’exploitation d’or par AngoGold Ashanti, l’un des partenaires de l’Okimo. Cette réserve représente un enjeu économique très important. Les 83 tonnes identifiées dans la concession 40 de l’Okimo et dans la cité aurifère de Mongbwalu ont une valeur de plus de 33 milliards 400 millions de dollars américains.L’épineuse question de savoir, que va gagner la population de l’Ituri de cette exploitation, hante la Cafod.De son coté, le coordonnateur du cadre de concertation de l’Ituri sur les industries extractives, inquiet, pense que l’or de Mongbwalu est une malédiction. D’après lui, cette richesse n’a jamais profité à la population depuis plus d’un siècle de sa découverte. C’est pourquoi Cafod plaide pour que la population soit impliquée dans le processus de négociation de ce contrat, et que la multinationale sud-africaine commence déjà à former la main d’œuvre locale pour que l’ouverture de la mine n’accentue pas le chômage. Joint par radiookapi.net, le directeur exécutif d’AngloGold Ashanti estime qu’il y aurait des craintes si le rapport du Cafod accusait AngloGold Ashanti de travailler dans l’illégalité, ce qui n’est pas le cas, selon lui. Concernant les questions soulevées par la population locale, il a indiqué que sa multinationale se trouve encore à la phase d’exploration. A ce stade, les dividendes ne sont pas encore connus, soutient-il, promettant toutefois que lorsque la phase d’exploitation commencera, la population pourra trouver des réponses concrètes à ses préoccupations. Le directeur exécutif d’AngloGold Ashanti a rappelé quelques actions ponctuelles que mène son entreprise, comme la réhabilitation de la route Bunia-Mongbwalu, la prise en charge des enseignants et des médecins de l’hôpital général de Mongbwalu. Des actions qualifiées d’insuffisantes par le panel d’experts du Cafod.
(okapi)