Les études supérieures en République Démocratique du Congo vont cesser très bientôt, si des mesures correctives ne sont pas arrêtées et appliquées d’urgence, d’être le socle de l’excellence. Des signaux négatifs de la médiocrité émanent de toutes les provinces du pays. Qu’il s’agisse de Kinshasa ou de l’arrière-pays, les instituts supérieurs et universitaires naissent comme des champignons et fonctionnent aux mépris des normes requises pour une formation théorique ou pratique de haut niveau. Plus grave, même des universités et des instituts supérieurs officiels, qui faisaient la fierté de notre enseignement supérieur, sont en train d’être tirés par le bas à la suite non seulement du manque des moyens, de la précarité de leurs infrastructures d’accueil mais surtout de la culture de la tricherie, de la corruption, du clientélisme, du tribalisme.
Ces virus, malheureusement, gagnent de plus en plus les milieux académiques, au point qu’au jour d’aujourd’hui, rien ne nous garantit que le porteur du diplôme de droit est juriste, que celui qui exhibe celui de médecin n’est pas un redoutable boucher, que l’ingénieur en bâtiment n’est pas un débrouillard dans la maçonnerie, que le diplômé en journalisme n’est qu’un journaleux, etc. Il y a de quoi s’inquiéter de la valeur du diplôme universitaire congolais, lorsque l’on apprend que trois promotions se chevauchent à l’Université de Kinshasa et que sa faculté de Polytechnique est en panne. On est en droit de se poser des questions lorsqu’on voit la même Unikin organiser des enseignements de journalisme, de communication, des relations publiques et publicité alors qu’il existe, au pays, l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, manifestement mieux outillé pour une telle formation. La même inquiétude s’amplifie lorsque l’on assiste à la naissance, au sein de l’UPN (Université Pédagogique Nationale), d’une filière en rapport avec la médecine et d’une autre flirtant avec les finances et le commerce. La RDC, c’est le pays où l’on rencontre des facultés de médecine et de pharmacie sans laboratoire ; des polytechniciens qui ne touchent à aucune machine, des étudiants en journalisme qui ne font ni reportages, ni enquêtes ; des facultés de droit et d’économie sans bibliothèque, etc. Le grand danger que font courir au pays ces facultés et universités qui délivrent à de milliers de jeunes compatriotes des parchemins au rabais, c’est l’arrivée massive de futur cadres douteux. Si la descente aux enfers se poursuit, la RDC connaîtra demain des générations de médecins « charcutiers », des journalistes déformateurs des faits, des magistrats incapables d’instruire un dossier, des avocats incapables de rédiger une plaidoirie, des architectes concepteurs d’immeubles s’affaissant à tout vent, des économistes aux prévisions dans rapport avec les réalités, etc. Que devrait attendre le pays des ministres, sénateurs, députés, managers d’entreprises, fonctionnaires brandissant des diplômes qui cacheraient en réalité une médiocrité criante ? La RDC pourra-t-elle tenir la route face aux intelligences et compétences d’autres Etats, si ses ressources humaines ne répondent pas aux standards internationaux de formation et de qualification ?
Ces virus, malheureusement, gagnent de plus en plus les milieux académiques, au point qu’au jour d’aujourd’hui, rien ne nous garantit que le porteur du diplôme de droit est juriste, que celui qui exhibe celui de médecin n’est pas un redoutable boucher, que l’ingénieur en bâtiment n’est pas un débrouillard dans la maçonnerie, que le diplômé en journalisme n’est qu’un journaleux, etc. Il y a de quoi s’inquiéter de la valeur du diplôme universitaire congolais, lorsque l’on apprend que trois promotions se chevauchent à l’Université de Kinshasa et que sa faculté de Polytechnique est en panne. On est en droit de se poser des questions lorsqu’on voit la même Unikin organiser des enseignements de journalisme, de communication, des relations publiques et publicité alors qu’il existe, au pays, l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, manifestement mieux outillé pour une telle formation. La même inquiétude s’amplifie lorsque l’on assiste à la naissance, au sein de l’UPN (Université Pédagogique Nationale), d’une filière en rapport avec la médecine et d’une autre flirtant avec les finances et le commerce. La RDC, c’est le pays où l’on rencontre des facultés de médecine et de pharmacie sans laboratoire ; des polytechniciens qui ne touchent à aucune machine, des étudiants en journalisme qui ne font ni reportages, ni enquêtes ; des facultés de droit et d’économie sans bibliothèque, etc. Le grand danger que font courir au pays ces facultés et universités qui délivrent à de milliers de jeunes compatriotes des parchemins au rabais, c’est l’arrivée massive de futur cadres douteux. Si la descente aux enfers se poursuit, la RDC connaîtra demain des générations de médecins « charcutiers », des journalistes déformateurs des faits, des magistrats incapables d’instruire un dossier, des avocats incapables de rédiger une plaidoirie, des architectes concepteurs d’immeubles s’affaissant à tout vent, des économistes aux prévisions dans rapport avec les réalités, etc. Que devrait attendre le pays des ministres, sénateurs, députés, managers d’entreprises, fonctionnaires brandissant des diplômes qui cacheraient en réalité une médiocrité criante ? La RDC pourra-t-elle tenir la route face aux intelligences et compétences d’autres Etats, si ses ressources humaines ne répondent pas aux standards internationaux de formation et de qualification ?
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