....Province Orientale
13. Le 26 mars, une directive commune a été signée par les FARDC et la MONUC
pour le lancement de l’opération Rudia II. Celle-ci vise à contenir la menace que
présente l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) en dominant les zones
stratégiques, en mettant en place des réseaux de protection des populations locales
et en encourageant les éléments de la LRA à désarmer volontairement. Les FARDC
ont élargi leur présence dans la province à 6 300 soldats déployés dans un certain
nombre d’agglomérations dans le Haut-Uélé et le Bas-Uélé. La MONUC pour sa
part a continué de renforcer son déploiement à la base avancée de Dungu en portant
à 1 000 hommes le total de ses effectifs dans le secteur. Les troupes de la MONUC
étaient initialement déployées en tant qu’éléments de l’opération Rudia II dans les
villes de Dungu et de Duru (Haut-Uélé).
14. Néanmoins, les actes de représailles de la LRA contre les civils, notamment
massacres, enlèvements et pillages, se sont poursuivis dans les secteurs de Faradje,
Dungu, Diagbe et Doruma. Ces attaques ont entraîné des déplacements massifs de
population. Le 11 juin 2009, les chefs d’état-major de la défense de l’Ouganda, de la
République centrafricaine et de la République démocratique du Congo se sont réunis
à Kisangani pour évaluer les progrès accomplis dans leurs opérations conjointes
contre la LRA et pour convenir des étapes suivantes.
Ituri
la Force de résistance patriotique en Ituri (FRPI) et du Front populaire pour la
justice au Congo (FPJC) se sont poursuivis. Le 12 avril, les FARDC, avec l’appui
logistique de la MONUC, ont lancé l’opération Iron Stone dans le sud d’Irumu. Au
cours de cette opération qui s’est poursuivie jusqu’au 30 avril, les FARDC sont
parvenues à reprendre plus de 10 villages qui étaient précédemment sous le contrôle
des rebelles, tuant au moins 11 rebelles et dispersant les éléments restants. Les
FARDC continuent de contrôler les zones stratégiques du sud d’Irumu. Toutefois,
selon certaines informations, des éléments indisciplinés des FARDC et de la Police
nationale congolaise commettent des exactions et des actes de harcèlement contre la
population locale.
16. Parallèlement, le 19 mai, le Commissaire du district de l’Ituri a créé un comité
de 39 notables appartenant à 18 groupes ethniques chargé de négocier avec les
rebelles. La MONUC s’est également entretenue avec 20 responsables politiques de
l’Ituri basés à Kinshasa et les a encouragés à contribuer à mettre un terme au conflit
dans le sud d’Irumu....
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