Plus de 4500 déplacés venus du district du haut Uélé vivent dans des conditions déplorables dans la cité d’Ariwara en territoire d’Aru à plus de 260 kilomètres au Nord de Bunia. Ils n’ont ni abris, ni nourriture, ni médicaments. Selon les témoignages de certains déplacés, ils sont obligés de mendier pour survivre, a constaté radiookapi.net
Certains de ces déplacés sont hébergés dans de petites cases en paille leur accordés par les autorités locales. Dans la plupart de ces habitations, il y a une dizaine de personnes entassées. Ils n’ont ni nattes ni couvertures pour se protéger contre les intempéries. D’autres déplacés passent la nuit à la belle étoile devant les vérandas de maisons des autochtones. Selon le président de la société civile d’Ariwara, une trentaine d’enfants sont malades à cause de ces mauvaises conditions de vie. Il ajoute que, ces déplacés avaient déserté les écoles et les églises locales où ils avaient trouvé refuge à cause des menaces des forces de l’ordre pendant les patrouilles.
Pour survivre, certains déplacés vont mendier aux marchés auprès des autochtones. D’autres sollicitent des travaux manuels dans les champs de ces derniers. Le président de la société civile locale lance un SOS en faveur de ces déplacés. Les autorités locales qui continuent d’enregistrer des nouveaux déplacés sont inquiètes à cause de cette situation. Selon la société civile, plus de 200 nouveaux déplacés arrivent chaque jour à Ariwara en provenance des villages qui ont été les cibles des attaques des LRA notamment Tomate, Sambia, Akua et Tadu en district du Haut Uélé.
Ces personnes ont fui leur district d’origine à la suite des exactions perpétrées contre les civils par des rebelles ougandais de LRA. La société civile d’Ariwara qui déplore la passivité du gouvernement et des humanitaires, lance un cri d’alarme pour une assistance en faveur de ces déplacés dont le nombre ne cesse d’accroître.
(okapi)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire