Ituri : la population dénonce les tracasseries militaires et administratives
Le pont qui reliait les deux rives la rivière située à environ 80 kilomètres au sud de Bunia s'est effondré depuis 2006. Depuis lors, les jeunes des villages environnants se chargent quotidiennement de la traversée. Mais ils sont soumis à de nombreuses taxes qui absorbent toutes leurs recettes et ceci sans aucune note de perception, constate radiookapi.net
Hormis les taxes sur le recensement et l’immatriculation de l’embarcation, ces jeunes gens doivent également payer une taxe de 2 dollars américains à chaque traversée auprès des agents du service de transport. En outre, ils payent le droit sur la sécurité qu’assurent les éléments des FARDC postés à cet endroit. Un des conducteurs d’embarcations qui déplorent ces tracasseries témoigne : « On paie 99 dollars pour le service de transport pour 6 mois. Ils viennent chaque jour ici pour demander 2 dollars. Le soir, on paie les militaires 1 dollar. On paie la police 1 dollar. Pour le passage de chaque véhicule et son déchargement, on paie aussi 2 dollars aux militaires et puis1 dollar pour enregistrement ».
Contacté., le commandant second de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri a promis de se rendre sur le lieu pour s’enquérir de la situation. Ensuite il va prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des auteurs de ces tracasseries.
Pour le chef de bureau de transports de l’Ituri, la perception qui est prévue dans sa nomenclature des taxes de son service ne relève en aucun cas des tracasseries. De son côté, le responsable de la DGRAD en Ituri qualifie cette pratique d’illégale faute de note de perception en contrepartie du payement de la taxe.
Par Editeur Web/okapi
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