Haki Na Amani, une plate-forme d’ONG de défense des droits de l’homme basée à Bunia (Province Orientale), accuse les agents de la Ceni d’effectuer la compilation des résultats des élections présidentielle et législatives en l’absence des observateurs et des témoins. Le superviseur technique dela Ceni/Bunia rejette cette accusation.
Selon un rapport d’observation du processus électoral publié samedi 3 décembre par Haki na Amani, les agents dela Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont favorisé certains candidats en introduisant dans les urnes des bulletins de vote cochés à l’avance dans un bureau à Komanda, cité située à75 kmau Sud de Bunia, quelques heures avant le déroulement officiel des opérations de vote.
Le secrétaire technique du réseau Haki Na Amani, Eric Mongo Malolo, ajoute qu’actuellement les observateurs sont exclus de l’étape de compilation des résultats.
«Les présidents de ces centres de compilation refusent aux observateurs l’accès à cette partie de la saisie des données des différents centres à l’ordinateur», déclare-t-il.
Le superviseur technique de la Ceni/Bunia, Christian Bakole, affirme de son côté que son antenne n’a pas été saisie des allégations de la plate-forme Haki Na Amani relatives aux bulletins de vote cochés d’avance à Komanda.
Il rejette les accusations formulées par le réseau Haki Na Amani et déclare que des témoins et des observateurs participent à toutes les opérations de compilation à Mahagi.
«Les observateurs, témoins et journalistes sont là pour assurer la transparence du centre local de compilation des résultats. Ils ont été là le premier jour pour compiler avec nous. Ils ont signé les documents », déclare-t-il.
lundi 12 décembre 2011
samedi 10 décembre 2011
Kinshasa: l’ambiance dans la ville après les résultats provisoires de la présidentielle
Photo Mediapart |
Le sentiment est partagé, vendredi 9 décembre dans la soirée, au sein de la population kinoise après l’annonce par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la victoire de Joseph Kabila Kabange à la présidentielle de lundi 28 novembre 2011 en RDC.
Juste après l’annonce des résultats provisoires, un groupe de sympathisants du président Kabila sont descendus sur l’avenue des Huileries, qui sépare les communes de Lingwala et Kinshasa, pour exprimer leur joie.
Ils chantaient et scandaient des slogans favorables à leur candidat victorieux à la présidentielle brandissant ses posters de campagne.
Après avoir parcouru environ 100 mètres, ils ont essuyé un jet de pierres venant d’autres jeunes postés en diagonale du marché du camp Lufungula.
Ils ont brièvement riposté avant de poursuivre à célébrer la victoire de leur candidat.
Sur la place Victoire, en plein centre de Kinshasa, et dans les quartiers environnant de Matonge et Kauka, les populations se sont terrés chez eux dans un premier temps laissant les rues aux seules forces de l’ordre.
Après quelque temps, les habitants de ces quartiers sont sortis et ont immédiatement commencé à lancer des pierres contre les policiers anti-émeutes en patrouille dans ces quartiers.
Heurts entre police et jeunes du quariter "Pompage", le 7 décembre 2011 à Kinshasa Photo CorseMatin |
Dans la commune de Ngiri-Ngiri, sur les avenues Kasa-Vubu et Elengesa, des barricades ont été dressées sur les routes. Un dispositif renforcé de la police était perceptible au rond-point Moulaert, commune de Bandalungwa.
Des échauffourées ont éclaté à cet endroit entre jeunes gens de Ngiri-Ngiri, de Bandalungwa et des forces de l’ordre.
Dans la commune de Ngaliema, on a enregistré des cas des pillages des boutiques tenues par les ressortissants chinois notamment au niveau de la route Matadi et Lalou.
Des scènes de violence de ce genre ont été également signalées dans plusieurs autres quartiers de la ville de Kinshasa, bastion de l’opposition.
Okapi
vendredi 9 décembre 2011
Joseph Kabila Kabange réélu président de la République démocratique du Congo
Joseph Kabila Kabange, 40 ans, a été réélu président de la République démocratique du Congo pour un mandat de cinq ans avec 8 880 944 voix soit 48,95 % des suffrages, selon les résultats provisoires annoncés ce vendredi 9 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Son principal adversaire politique, l’opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) arrive deuxième avec 5 864 795 voix soit 32,33 % des suffrages, selon ces chiffres provisoires proclamés par le président de la Céni, Daniel Ngoy Mulunda, aujourd’hui.
Le président de la Commission électorale a indiqué que sur les 32 024 640 citoyens enrôlés, un peu plus de 18 millions d’électeurs s’étaient exprimés par les urnes lors de la présidentielle de lundi 28 novembre 2011, ce qui équivaut à un taux de participation de 58,81 % .
La publication des résultats provisoires, initialement prévue le 6 décembre, a eu lieu après deux reports successifs, la Céni invoquant la nécessité de confronter les procès-verbaux avec les chiffres qu’elle avait reçus par satellite.
Les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont été entachées d’irrégularités, de soupçons de fraude et émaillées de violences meurtrières notamment à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo.
Plusieurs partis de l’opposition avaient également contesté les résultats partiels successifs de la présidentielle publiés par la Ceni dénonçant « le caractère illégal de ces publications qui jettent le doute sur la crédibilité de la Ceni» et estimant que ces résultats visaient «à préparer psychologiquement la population à la fraude».
Etienne Tshisekedi et ses partisans contestent le décompte publié par la Ceni depuis le début de la publication des résultats partiels et réclament une publication des résultats par bureau de vote et non par province.
Lundi 5 décembre, après publication de résultats partiels, Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi, les deux candidats qui émergeaient du scrutin présidentiel (à un seul tour depuis une modification de la Constitution décidée par le président sortant), avaient promis au chef de la mission onusienne en RDC de respecter le verdict des urnes et « d’utiliser les voies pacifiques pour la résolution des contentieux électoraux».
Arrivé au pouvoir en 2001 à la suite de l’assassinat de son père Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila a été élu en 2006 président de la République démocratique du Congo à l’issue de premières élections démocratiques au suffrage universel direct organisées en RDC. Son adversaire politique de l’époque, Jean-Pierre Bemba, est actuellement jugé à la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
La proclamation définitive du vainqueur du scrutin présidentiel par la Cour suprême de justice (CSJ), aura lieu le 17 décembre après traitement de l’éventuel contentieux. Le prochain président de la République démocratique du Congo prêtera serment le 20 décembre 2011.
Okapi
Le président de la Commission électorale a indiqué que sur les 32 024 640 citoyens enrôlés, un peu plus de 18 millions d’électeurs s’étaient exprimés par les urnes lors de la présidentielle de lundi 28 novembre 2011, ce qui équivaut à un taux de participation de 58,81 % .
La publication des résultats provisoires, initialement prévue le 6 décembre, a eu lieu après deux reports successifs, la Céni invoquant la nécessité de confronter les procès-verbaux avec les chiffres qu’elle avait reçus par satellite.
Les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont été entachées d’irrégularités, de soupçons de fraude et émaillées de violences meurtrières notamment à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo.
Plusieurs partis de l’opposition avaient également contesté les résultats partiels successifs de la présidentielle publiés par la Ceni dénonçant « le caractère illégal de ces publications qui jettent le doute sur la crédibilité de la Ceni» et estimant que ces résultats visaient «à préparer psychologiquement la population à la fraude».
Etienne Tshisekedi et ses partisans contestent le décompte publié par la Ceni depuis le début de la publication des résultats partiels et réclament une publication des résultats par bureau de vote et non par province.
Lundi 5 décembre, après publication de résultats partiels, Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi, les deux candidats qui émergeaient du scrutin présidentiel (à un seul tour depuis une modification de la Constitution décidée par le président sortant), avaient promis au chef de la mission onusienne en RDC de respecter le verdict des urnes et « d’utiliser les voies pacifiques pour la résolution des contentieux électoraux».
Arrivé au pouvoir en 2001 à la suite de l’assassinat de son père Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila a été élu en 2006 président de la République démocratique du Congo à l’issue de premières élections démocratiques au suffrage universel direct organisées en RDC. Son adversaire politique de l’époque, Jean-Pierre Bemba, est actuellement jugé à la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
La proclamation définitive du vainqueur du scrutin présidentiel par la Cour suprême de justice (CSJ), aura lieu le 17 décembre après traitement de l’éventuel contentieux. Le prochain président de la République démocratique du Congo prêtera serment le 20 décembre 2011.
Okapi
RDC: Kabila vainqueur de la présidentielle, chronique d’un crash électoral
Le président sortant de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a été proclamé vendredi vainqueur de l’élection présidentielle à un tour du 28 novembre, a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Selon les résultats provisoires communiqués par le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, Joseph Kabila, 40 ans, élu une première fois en 2006, l’a emporté avec 48,95 % des voix, devant l’opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi qui a totalisé 32,33 % des suffrages.
Chronique d’un crash électoral
Pour la seconde fois en trois jours, la Commission électorale a reporté jeudi soir au dernier moment l’annonce du vainqueur de la présidentielle en RD Congo. Le résultat était attendu ce vendredi. Récit d’un crash électoral.
Cette double élection (présidentielle et législatives) aura été celle de tous les retards, toutes les suspicions: dans l’organisation, le jour du vote, dans le dépouillement et finalement l’annonce des résultats.
Depuis des mois pourtant, tout était officiellement réglé comme sur du papier à musique: le 28 novembre on vote, on dépouille sur place tout de suite, le 6 décembre la Céni (commission électorale) proclame, le 17 la Cour suprême annonce le nom de celui qui gouvernera le pays pendant les cinq prochaines années.
A longueur de points de presse le président de la Céni, le pasteur Daniel Mulunda, répète que malgré le défi logistique, l’immensité du pays, ces deuxièmes élections démocratiques après celles de 2006 vont être un modèle de transparence et d’équité. Promis juré.
Veille du vote: le moteur commence à tousser. Le matériel électoral (bulletins notamment) n’est pas arrivé partout dans les 64.000 bureaux, beaucoup d’électeurs ne trouvent pas leurs noms sur les listes affichées au dernier moment. Légalement, elles auraient dû l’être un mois avant le scrutin.
Lundi 28 novembre, jour du vote. 32 millions de Congolais sont appelés aux urnes. 11 candidats, en fait un duel entre Kabila et le vieil opposant Etienne Tshisekedi. Les observateurs commencent à observer.
Les bureaux sont censés fonctionner de 06H00 à 17H00. Mais des provinces commencent à remonter les plaintes: ici on n’a pas reçu les bulletins imprimés en Afrique du sud, là il manque les isoloirs, ailleurs les urnes « made in China ».
Des bureaux ouvrent avec un gros retard, certains pas du tout, constatent journalistes et observateurs.
La « belle mécanique » s’enraye
Mardi 29: à Kinshasa, au centre de compilation de la capitale, les sacs de bulletins et de procès-verbaux s’entassent comme un jour de grève d’éboueurs. Du côté des observateurs, les mines s’allongent.
Trois candidats d’opposition réclament l’annulation du scrutin pour « fraudes ». « On n’y pense même pas », cingle le pasteur Mulunda.
Mercredi 30: on découvre que ça vote encore dans certaines localités. Dérogation spéciale, entend-on à la Céni.
Jeudi 1er décembre: la mission de l’UE note des irrégularités et parle pudiquement d’un « processus insuffisamment maîtrisé ».
Le lendemain, c’est le Conseil de sécurité qui s’inquiète des « difficultés logistiques et techniques ».
Vendredi 2: la « belle mécanique » s’enraye un peu plus. A la surprise générale, la Céni distille en soirée des résultats partiels, à la grande fureur de l’oppposition. Normalement elle devait livrer son verdict en une seule fois le 6.
Mardi 6 décembre: alors que le mandat du président Kabila expire à minuit, le résultat est reporté 15 minutes avant l’heure fatidique. De 48 heures grand maximum assure la Céni.
Jeudi 8: la télévision nationale, la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) annonce sur un bandeau que les résultats sont prévus à 20H00. Puis 21, puis 22, puis… vendredi. Devant quelques ambassadeurs et une meute de journalistes médusés, le pasteur Mulunda explique qu’il faut être sûr que tous les résultats sont corrects, que les PV papiers collent avec les résultats transmis via satellite.
A Kinshasa, c’est le monde à l’envers. Au Grand Hotel, les « kabilistes » sont réunis pour une soirée de victoire. Buffet, tables rondes avec nappes immaculées et fleurs, écran géant, orchestre, etc… Déçus par le report les invités s’en vont rapidement après un crochet par le buffet.
Dans certains quartiers favorables au vieux Tshisekedi, on danse. Avant l’arrivée de la police.
Vendredi, la capitale s’est réveillée sous la pluie, quasi déserte. En attendant le bandeau de la RTNC…
Direct.cd
Ibra, Brazza Ville.
Selon les résultats provisoires communiqués par le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, Joseph Kabila, 40 ans, élu une première fois en 2006, l’a emporté avec 48,95 % des voix, devant l’opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi qui a totalisé 32,33 % des suffrages.
Chronique d’un crash électoral
Pour la seconde fois en trois jours, la Commission électorale a reporté jeudi soir au dernier moment l’annonce du vainqueur de la présidentielle en RD Congo. Le résultat était attendu ce vendredi. Récit d’un crash électoral.
Cette double élection (présidentielle et législatives) aura été celle de tous les retards, toutes les suspicions: dans l’organisation, le jour du vote, dans le dépouillement et finalement l’annonce des résultats.
Depuis des mois pourtant, tout était officiellement réglé comme sur du papier à musique: le 28 novembre on vote, on dépouille sur place tout de suite, le 6 décembre la Céni (commission électorale) proclame, le 17 la Cour suprême annonce le nom de celui qui gouvernera le pays pendant les cinq prochaines années.
A longueur de points de presse le président de la Céni, le pasteur Daniel Mulunda, répète que malgré le défi logistique, l’immensité du pays, ces deuxièmes élections démocratiques après celles de 2006 vont être un modèle de transparence et d’équité. Promis juré.
Veille du vote: le moteur commence à tousser. Le matériel électoral (bulletins notamment) n’est pas arrivé partout dans les 64.000 bureaux, beaucoup d’électeurs ne trouvent pas leurs noms sur les listes affichées au dernier moment. Légalement, elles auraient dû l’être un mois avant le scrutin.
Lundi 28 novembre, jour du vote. 32 millions de Congolais sont appelés aux urnes. 11 candidats, en fait un duel entre Kabila et le vieil opposant Etienne Tshisekedi. Les observateurs commencent à observer.
Les bureaux sont censés fonctionner de 06H00 à 17H00. Mais des provinces commencent à remonter les plaintes: ici on n’a pas reçu les bulletins imprimés en Afrique du sud, là il manque les isoloirs, ailleurs les urnes « made in China ».
Des bureaux ouvrent avec un gros retard, certains pas du tout, constatent journalistes et observateurs.
La « belle mécanique » s’enraye
Mardi 29: à Kinshasa, au centre de compilation de la capitale, les sacs de bulletins et de procès-verbaux s’entassent comme un jour de grève d’éboueurs. Du côté des observateurs, les mines s’allongent.
Trois candidats d’opposition réclament l’annulation du scrutin pour « fraudes ». « On n’y pense même pas », cingle le pasteur Mulunda.
Mercredi 30: on découvre que ça vote encore dans certaines localités. Dérogation spéciale, entend-on à la Céni.
Jeudi 1er décembre: la mission de l’UE note des irrégularités et parle pudiquement d’un « processus insuffisamment maîtrisé ».
Le lendemain, c’est le Conseil de sécurité qui s’inquiète des « difficultés logistiques et techniques ».
Vendredi 2: la « belle mécanique » s’enraye un peu plus. A la surprise générale, la Céni distille en soirée des résultats partiels, à la grande fureur de l’oppposition. Normalement elle devait livrer son verdict en une seule fois le 6.
Mardi 6 décembre: alors que le mandat du président Kabila expire à minuit, le résultat est reporté 15 minutes avant l’heure fatidique. De 48 heures grand maximum assure la Céni.
Jeudi 8: la télévision nationale, la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) annonce sur un bandeau que les résultats sont prévus à 20H00. Puis 21, puis 22, puis… vendredi. Devant quelques ambassadeurs et une meute de journalistes médusés, le pasteur Mulunda explique qu’il faut être sûr que tous les résultats sont corrects, que les PV papiers collent avec les résultats transmis via satellite.
A Kinshasa, c’est le monde à l’envers. Au Grand Hotel, les « kabilistes » sont réunis pour une soirée de victoire. Buffet, tables rondes avec nappes immaculées et fleurs, écran géant, orchestre, etc… Déçus par le report les invités s’en vont rapidement après un crochet par le buffet.
Dans certains quartiers favorables au vieux Tshisekedi, on danse. Avant l’arrivée de la police.
Vendredi, la capitale s’est réveillée sous la pluie, quasi déserte. En attendant le bandeau de la RTNC…
Direct.cd
Ibra, Brazza Ville.
lundi 5 décembre 2011
La CENI organise encore des élections en Ituri et Dungu
En Province Orientale, plus de six mille électeurs n’ont pas exercé leur droit civique le 28 novembre dernier au poste d’Etat de Doruma, situé à 210 km au nord de Dungu. D’après le Président sectionnaire de l’Union pour la Nation Congolaise / Dungu, cinq sites de vote ont été supprimés sans que des dispositions pratiques ne soient prises en faveur des électeurs de cette entité.
Pendant ce temps, en Ituri la commission électorale nationale indépendante (CENI) organise encore des élections en territoire de Djugu jusqu’à ce jour, particulièrement dans des villages situés au bord du Lac Albert.
Sur place, certains candidats déplorent l’organisation des élections à la va-vite et la délocalisation des lieux de dépouillement.
OKAPI, 02 Dec.
Pendant ce temps, en Ituri la commission électorale nationale indépendante (CENI) organise encore des élections en territoire de Djugu jusqu’à ce jour, particulièrement dans des villages situés au bord du Lac Albert.
Sur place, certains candidats déplorent l’organisation des élections à la va-vite et la délocalisation des lieux de dépouillement.
OKAPI, 02 Dec.
La campagne électorale s'est globalement bien déroulée en Ituri
La campagne électorale s'est globalement bien déroulée dans les cités d'Aru et Ariwara situées respectivement à 260 et300 kmau Nord de Bunia dans le district d'Ituri en Province Orientale, indiquent samedi 26 novembre certains cadres politiques de ces cités.
Jusque tard dans la soirée de la clôture officielle de la campagne électorale, l'ambiance était festive dans les rues et les avenues de la cité d'Ariwara et de Aru-Centre qui étaient bondées des partisans des candidats aux législatives.
A l'Union pour la nation congolaise (UNC), un des candidats à la députation nationale a décidé de sillonner les artères principales dans un pousse-pousse.
Les responsables politiques déplorent néanmoins quelques cas d'intolérance politique entre le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et le Mouvement social pour le renouveau (MSR). Les deux partis dela Majoritéprésidentielle s'accusent mutuellement d'avoir tenu des propos discourtois.
Okapi.
Jusque tard dans la soirée de la clôture officielle de la campagne électorale, l'ambiance était festive dans les rues et les avenues de la cité d'Ariwara et de Aru-Centre qui étaient bondées des partisans des candidats aux législatives.
A Ariwara par exemple, les candidats ont utilisé tous les moyens possibles à leurs disponibles pour leurs caravanes afin de battre leurs campagnes. Certains ont utilisé des camions, d'autres des vélos et d'autres encire des vélos pour couronner en beauté cette fin de campagne.
Du coté de l'opposition, certains responsables politiques indiquent n'avoir pas reçu d'argent pour battre campagne, notamment ceux de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).A l'Union pour la nation congolaise (UNC), un des candidats à la députation nationale a décidé de sillonner les artères principales dans un pousse-pousse.
Les responsables politiques déplorent néanmoins quelques cas d'intolérance politique entre le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et le Mouvement social pour le renouveau (MSR). Les deux partis dela Majoritéprésidentielle s'accusent mutuellement d'avoir tenu des propos discourtois.
Okapi.
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